Murena est une série phare de la bédé contemporaine. Les illustrations sont sublimes, les couleurs itou et le scénario est suffisament riche pour offrir de multiples rebondissements et interêts. Seulement voilà, depuis deux tomes l'essouflement guette les auteurs qui ne trouvent pas la parade. Les planches de ce huitième tome sont toujours aussi belles, mais l'histoire patine. Il ne se passe rien de vraiment passionant. De courtes tranches de vies, je devrai dire de mort, ponctuent le tome qui relate l'incendie de Rome. N'est ce pas inhérent à toute série que de s'éssoufler ? Les auteurs parviendront-ils à retrouver l'inspiration ? C'est tout le mal que je leur souhaite. Ils feraient fi de mes conseils, car Murena est lancée et assurée de son succès, comme 13 et Largo. Dommage. J'attends néanmoins le prochain opus pour vérifier qu'il ne s'agissait que d'un mauvais passage, un trou d'air sans conséquences.
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