dimanche 27 octobre 2019

Le manifeste du parti communiste de Marx et Engels





















J'ai lu il y a 25 ans le Capital mais j'avoue n'en avoir conservé aucun souvenir. Je voulais le relire et suis tombé sur le Manifeste. Court, je me suis dit que c'était le bon format pour redonner un peu de lustre à mes connaissances politiques et surtout celle-ci.
Effectivement c'est bref, clair et concis.
Cela résume bien ce qu'est le communisme, cette idéologie aux 100 millions de morts.
Il était évident qu'une doctrine qui veut détruire la famille, la tradition, l'Eglise et mettre en avant l'émancipation des masses, ne pouvait qu'accoucher de massacres.
Je ne dis pas que tout est a jeté. Il y a des bons points de départ pour une société nouvelle, le souci c'est qu'on sent poindre une certaine haine dans les propos. Concernant la bourgeoisie, le capital, les classes, les gouvernements.
Il est aisé de porter un certain regard puisque le communisme a ravager tous les endroits où il passé.
Son avorton légitime, le socialisme, itou.
Je n'ai pas le sentiment que le monstre a échappé à ses créateurs, je pense qu'ils avaient pleinement conscience d'en avoir créé un.
Il faut lire ce livre pour ce qu'il est et certains parallèles avec notre époque sont consternants. Comme quoi rien ne change, seule la forme des capitaux ou des pouvoirs se griment autrement.

dimanche 20 octobre 2019

Louis Ferdinand Céline Voyage au bout de la nuit.



Je me suis essayé à Proust sans succès, je me suis dit Céline il faut que je le lise quand même !
Le Voyage... semble être celui par lequel il faut commencer semble-t-il.
Allons-y gaiement.
Si l'on replace le livre dans son contexte et son époque effectivement il a dû faire l'effet d'une bombe.
Le style, les idées, la franchise des propos on sans doute déstabiliser les lecteurs et les critiques.
Aujourd'hui quand reste-t-il ? Un point de mire, un repère dans la littérature française et surtout un personnage Céline qui a défrayer la chronique par d'autres écrits.
Pour autant faut-il lire Le Voyage... je dis oui, c'est un passage obligé , un livre qui a dû changer la donne même si pour nous actuellement il est difficile de se rendre compte de son impact et de ses répercussions. 
Je vais être provocateur mais ce livre est un véritable moulin à tourner les pages, le style est fluide parsemé de phrases qui font réfléchir, imposent une relecture qui fait dire Ah! ouais, pas mal.
Ce n'est pas nécessaire que je m'étale davantage, tout a été dit sur ce livre et Céline, je ne peux que donner mon humble sentiment qui est que ce livre de 550 page se lit d'un trait et permet de faire connaissance avec le Monstre Céline.

dimanche 13 octobre 2019

Psychologie des foules de Gustave Le Bon



C'est la seconde fois que je lis ce livre et il est fort probable que je le relirai encore au cours de ma vie.
Il s'agit d'un livre qui n'a pas pris une ride, paru en 1895 rien n'a changé, Le Bon a tout dit et bien dit.
Tout y est sur la foule, ses motivations, ses meneurs, son esprit, la façon dont il faut l'aborder, la diriger, c'est édifiant de lucidité.
Je suis certain que ce livre est encore étudié dans les cours de psychologie, de marketing, de sciences sociales et d'études politiques.
Impossible de ne pas faire le rapprochement avec ce qui se passe sous nos yeux actuellement, les Gilets Jaunes donnent raison à GLB. Nos politiques également qui savent très bien manipuler ces foules.
Si vous pensez qu'ils 'agit d'un ouvrage destiné aux érudits vous avez tout faux. Cela se lit très bien, aisément, sans difficultés. C'est la différence avec les spécialistes actuels qui sont obligés pour justifier leurs thèses de faire appel à des principes complexes, là tout coule de source.
Ce qui se conçoit aisément s'énonce clairement, c'est l'aune de toutes mes lectures, quand l'auteur est obligé de couper les cheveux en quatre c'est qu'il y a un loup.
Je suis un grand admirateur de GLB, j'ai lu d'autres livres et notamment Psychologie de l'Education qui est aussi bon et évoquait déjà les soucis d'aujourd'hui sur la formation des enfants, apparemment aucun prof ou ministre n'a lu GLB. C'est bien dommage.