samedi 11 novembre 2017

l'Enfer de Pierre BELLEMARE et Jean-François NAHMIAS


















Nous connaissons tous les livres de Pierre BELLEMARE, il en a produit une multitude et certainement qu'à présent son nom posé sur un livre permet d'assurer un minimum de vente.
Je ne suis même pas certain que ce soit lui qui les écrive.
Bref, cet opus vaut-il son pesant de cacahuètes ?
Réponse : Oui.
Ce que je n'ai pas compris c'est le mélange des genres à savoir  mêler par intervalles des histoires de Mafia et de sectes !
Ce sont deux choses bien différentes qui auraient pu être traitées dans deux livres différents.
Cependant cela ne gêne pas la lecture et les histoires s'enchaînent à toute vitesse.
Elles sont aussi plaisantes à lire les unes que les autres.
La première traite des THUGS, une secte criminelle indienne dont j'ignorais tout. C'est cette secte qui a donné le nom des voyous dans le langage moderne.
Suit l'histoire de Donald BRASCO qui nous connaissons grâce au film Donny BRASCO avec Johnny DEPP, sacrée histoire !
Puis Pierre nous emmène en Corée du Sud avec la secte Moon.
Aux USA avec le désastre de WACO.
Impressionnant de voir à quelle point les leaders des sectes ont comme influence sur des êtres qui pourtant sont éduqués, font parfois même partie des élites d'une nation.
Puis ESCOBAR est traité sur un long chapitre, quel bonhomme !
L'histoire qui m'a le plus interpellé et celle de Charles MANSON et de sa bande de désoeuvrés qui ont assassiné la femme de POLANSKI qui avait un enfant dans le ventre !!!
Le style employé dans le livre est celui qui permet une lecture aisée mais qui n'est pas niaise, c'est ce qui fait à mon avis fait que les livres de BELLEMARE ont eu du succès depuis aussi longtemps.
Il nous parle d'histoires extraordinaires de manière ordinaire.
C'est délassant en dépit des sujets traités.
J'aime lire ce genre de livres qui permettent entre des lectures plus soutenues de passer un bon moment.
C'est tout ce que nous demandons à BELLEMARE et il le fait bien.



mercredi 8 novembre 2017

PAGE FACEBOOK

Je viens de créer un page Facebook, elle s'intitule Mélanome de la Choroïde, tout simplement.
Il y sera plus aisé de témoigner, d'échanger et de diffuser.
A votre guise.

lundi 6 novembre 2017

Mélanome de la choroïde 7ans plus tard.

Anniversaire, et quel anniversaire !
7 ans jours pour jour que l'on m'a diagnostiqué officiellement ce cancer.
Après ces 7 années, 4 opérations sur l'oeil, des dizaines de scanners, scintigraphies osseuses, Irm et une chimiothérapie, je pense avoir la légitimité d'en parler.
Il s'agit de mon expérience et chacun aura la sienne, personnelle.
Je vois que les articles que je publie sur cette maladie et surtout mon expérience trouve un intérêt auprès de certains internautes. Il s'agit des pages les plus consultées.
Je pense être l'un des seuls à avoir fait ce genre de chose, même si des témoignages existent sur des forums.
Donc, 7 ans plus tard, comment ça va ?
Bien. Je peux le dire sans trahir quoique ce soit.
Je suis toujours surveiller par Curie, les rendez-vous vont s''espacer de plus en plus.
Il faut dire que mes caractéristiques personnelles on fait qu'ils m'ont surveillé comme le lait sur le feu.
Le témoignage que je veux laisser c'est qu'il ne faut rien lâcher, être stoïque et prendre les choses comme elles viennent.
Il n'y a pas de fatalité, que des espoirs.
Un docteur m'avait dit que le vie est injuste, je lui avais répondu que la justice ou l'injustice n'existaient pas dans la nature. Cela vous donne mon état d'esprit.
Je ne dis pas cela pour fanfaronner 7 ans plus tard, j'ai toujours eu cette attitude.
Personnellement j'ai été énucléé 2 ans après le diagnostic. Certains ne le seront jamais. Philippe de Villiers qui a eu le même traitement à quelques semaines d'écart avec moi ne l'a pas été. C'est un exemple probant.
Oui la vie change quant on perd un organe aussi précieux qu'un oeil. Oui c'est un réel handicap, mais pas insurmontable, juste gênant.
Ma vie est normale et personne ne remarque que je porte une prothèse. Le travail des ocularistes est bluffant !
Les jeux de balle sont maintenant juste un souvenir pour moi. En effet, avec la monophtalmie on ne distingue plus les reliefs avec précision. Adieu tennis, foot, ping-pong etc.
Ca va, on peut s'en passer.
Socialement cela ne change pas grand chose, saut en cas de foule, comme dans le métro où l'on ne distingue pas les gens sur le côté et il arrive fréquemment que l'on se cogne à eux. Rien de bien grave.
Donc oui la vie continue, comment pourrait-il en être autrement. Un peu moins bien mais elle continue.
Je ne vais pas vendre du rêve et dire, Youpi !
Il y aura des moments difficiles mais rien d'insurmontable. Et puis ouvrons l'oeil sur le monde qui nous entoure et constatons que nous avons tous nos croix à porter. Elles sont plus ou moins lourdes suivants les personnes.
C'est surtout un bon courage que je souhaite à chacun et chacune ( je suis opposé à l'écriture inclusive), je consulterais les statistiques de mon blog comme d'habitude.
L'inconvénient c'est qu'il est difficile de laisser des commentaires, je ne sais pas pourquoi Blogger ne facilite pas cette fonction !
Allez Banzaï ...


PS : Je viens de créer une page Facebook. Il suffit de taper Mélanome De La Choroïde sur FB.
Cela sera plus aisé que sur Blogger pour ceux qui veulent témoigner, échanger, diffuser .

samedi 4 novembre 2017

l'Apparition de Didier Van Cauwelaert















 








 Bien ! Bien ! Bien !


Je vais commencer avec un manque total d'objectivité, oui j'apprécie fortement DVC.
Ses deux dictionnaires de l'impossible ont bouleversé mon existence et renforcé ma spiritualité, lui amenant de l'eau au moulin.
Cela ne va pas m'empêcher d'être objectif.
Quid de ce livre.
Il évoque un miracle, comment l'appeler autrement, de la Tilma de Juan DIEGO ( son nom de baptême).
Une  tilma est une tunique d'agave, une plante locale, dont une fibre textile.
Sur cette tilma s'est imprégné une représentation, je ne peux dire peinture, de la Vierge.
On l'appelle la Vierge de Guadalupe.
Tu m'en fais un beau de miracle, me dites-vous !
Oui car cette tunique de fibre aurait dû au mieux se désagréger au bout de 20ans. Or elle a maintenant près de 500 ans et elle est toujours intacte.
Que les pigments de la " peinture" n'ont aucune origine terrestre.
Que sur la tunique sont présentes des étoiles qui représentent les constellations qui figuraient dans le ciel le jour de l'apparition.
Que dans l'oeil de la Vierge sont représentés 13 personnages et que ces personnages sont Juan DIEGO, l'évêque, une servante de cet évêque et d'autres individus.
Que ces personnages sont l'exact reflet des personnes présentes le jour de l'apparition, ils sont imprimés dans le reflet de l'oeil de la Vierge, en trois reflets comme sur un oeil humain vivant.
Que la courbure de l'oeil est présente sur la peinture, technique appliquée au mappemonde, pour respecter l'échelle,s auf qu'à cet époque on ne savait pas faire cela.
Que des ophtalmologues ont découvert avec les appareils modernes que dans l'oeil était représenté du sang artériel comme un oeil vivant.
Que la cornée fait à peine un centimètre et qu'aucune technique de peinture de l'époque ne pouvait reproduire ce tableau.
Qu'en dépit de bombardement sur l'église qui abritait la tunique elle n'a souffert d'aucune dégradation alors que le crucifix en métal situé à proximité a été endommagé.
Qu'une femme de ménage a versé malencontreusement de l'acide sur la tunique, que l'acide l'a abîmée,mais qu'au fil du temps les couleurs se sont reconstituées.
Deux miracles sont attribués à la tunique. ! Un oeil crevé par un hameçon s'est reconstitué, en dépit de ce que les médecins pronostiquaient.
Un enfant tombé d'une grade hauteur a eu le cerveau et la moelle épinière touchés. Que le verdict était clair, dans le meilleur des cas paralysie dans le pire la mort. L'enfant est reparti en gambadant sou l'oeil décontenancé des médecins !
DVC utilise cette tunique pour broder un roman agréable à lire mais qui n'est pas on meilleur.
En deux mots, le Vatican mandate des spécialistes mondiaux dans chaque discipline pour apporter des éléments en vue du procès en canonisation de notre indien.
Tout cela sur fond d'amours difficiles pour l'héroïne ophtalmologue.
C'est gentillet.
J'ai été déçu car je m'attendais à plus de révélations sur la tunique. Un peu comme dans l'Evangile de Jimmy qui était captivant.
J'apprécie toujours DVC car il ne s'agit pas d'un illuminé, il a des sources sûres et fouillées. C'est vrai qu'il est devenu au fil du temps un écrivain de l'extraordinaire et il le fait bien.
Un roman court, 240 pages, intéressant et captivant. Un bon roman pour ceux qui découvre DVC, mais sachez que ce n'est pas le meilleur.