mardi 7 décembre 2010

Mars de Fritz Zorn

Mémoires d'un névrosé ecrites avec du fiel cancéreux et l'amertume des tumeurs. Zorn analyse très bien son mal mais plonge un peu loin dans cette analyse. Teinté de psychanalyse, ce récit se veut le testament d'un névrosé qui malgré tout et sans espoir décédera du cancer. J'ai eu beaucoup de difficultés à apprécier ce livre qui n'est pas un mauvais livre, mais qui par certains côtés trop partisans plombe l'ensemble. Zorn a voulu régler ses comptes avec ses parents, a voulu écrire un testament affectif. Pour tous les malades du cancer, sa théorie peut paraitre farfelue sur un plan médical, mais peut s'avérer exacte sur un plan psychanalytique. Bref, mi figue mi raisin, pour un public initié et volontaire face à la maladie. Je conseillerais plus " D'autres vies que la mienne" de Emmanuel Carrère pour appréhender et comprendre non seulement les malades mais surtout la maladie.

lundi 6 décembre 2010

Mélanome de la choroïde.




Coup de massue sur la tête pour certains, éffondrement pour d'autres, sérénité dans l'annonce de cette maladie, peut ordinaire dans sa forme mais courante dans son fond, pour d'autres. Le mélanome de la choroïde ne laisse pas indifférent, que ce soient  les malades ou les personnels soignants qui bien souvent sont dépourvus face à cette maladie.
Certains ophtamologues au cours de leur carrière n'en verront jamais, souvent les généralistes ignorent beaucoup de cette maladie peu commune.
Malade atteint du mal, tu dois rester serein et avoir confiance.
 Certes, mon itinéraire avec cette maladie ressemble à un safari au coeur de certains hôpitaux parisiens pourtant réputés. Mais un point doit être éclairci et permettre à toute personne inquiète surfant sur le net à la recherche d'informations de se sentir rassurée.
L'insitut Curie est ce qui se fait de mieux dans le domaine du mélanome de la Choroïde. Vous y trouverez des personnes compétentes et toujours à votre écoute. Certe la maladie pèse sur les épaules des malades et de leur entourage, mais l'espoir doit être un moteur de persévérance.
Le centre de protonthérapie d'Orsay offrira un plateau de compétences inégalables et permettra au patient d'affronter la maladie le plus sereinement possible.
Lors de mes soins, j'ai rencontré des personnes abattues, d'autres confiantes dans l'avenir. Je vous invite à ne pas vous laisser désabuser par certains commentaires fleurissant sur le net dans les forums santé. Ne laissez pas le désarroi vous abattre à la lecture de commentaires sombres et angoissants qui ne révélent pas la vérité. Une vérité certe mais pas la VERITE.

Gardez espoir, aussi je me permets de mettre en exergue cette phrase tirée du livre de Fritz Zorn" MARS" :


  • « Je n’ai pas encore vaincu ce que je combats ; mais je ne suis pas encore vaincu non plus et, ce qui est le plus important, je n’ai pas encore capitulé. Je me déclare en état de guerre totale ».




  • COURAGE A TOUS

    Prothonthérapie à Orsay.

    Ca y est, terminée, avhevée, la protonthérapie à Orsay.
    Etalées sur quatre jours, ces séances ce sont déroulées dans le cadre le plus parfait pour accueillir les malades.
    La mise en place fastidieuse du masque, le calage nécessaire à la précision des rayonnement s'est déroulé sans difficulté majeure. Les images saisissantes captées sur le net peuvent impressionner, mais cela s'arrête là. Aucune douleur, aucun désagrément particulier n'est lié à ces manipulations. La pose des écarteurs se fait avec dextérité de la part des radiologues et sans douleur. Quant au rayonnement par lui même il est indolore. Certaines personnes dont je fais partie voient des phosphènes pendant le rayonnement. Pour ma part il s'agissait d'un nuage violet mauve dans le champ de vision droit.
    S'il fallait établir une critique, je dirais que le centre de protonthérapie d'Orsay qui est spécialement dédié à cette thérapie a tous les atouts pour rassurer les patients. Le personnel, que ce soit les personnes de l'accueil, le personnel soignant ou les docteurs sont humains dans leur relation avec le patient. De la simplicité, de la compréhension et surtout une écoute et une disponibilité avenante me font tirer mon chapeau à ces personnes qui oeuvrent à la lutte contre le cancer.
    Un merci particulier au Docteur D. pour sa franchise, ses explications claires et son sens particulier de l'écoute.Merci à toutes et tous, vous les ambassadeurs en blouse blanche de ce que des hommes, des femmes et une nation peuvent apporter à l'humanité. Merci à vous.

    Vos messages sur twitter :
    #melanomedelachoroide

    mercredi 1 décembre 2010

    J'ai peur des mouches de San-Antonio.


    Vous le connaissez vous Sana, il n'a peur de rien. Sauf cette fois ci, il a peur des mouches.
    Il faut dire que la présence de ces insectes s'accompagne souvent de celle de la mort, alors méfi.
    Ecrit en 1957, bien avant les pandémies modernes, les armes bactériologiques et les virus mortels, notre commisssaire se retrouve au coeur d'une histoire virale. En Allemagne orientale, un usine pas catholique fabrique un virus dont un policier français, Larieux, se trouve être le vecteur. Le boss missione Sana pour trouver l'antidote, car Lareiux sème la mort si on l'approche de moins de 10 mètres de distance. Voilà nos deux compères partis en quête de l'antidote. Des rebondissements, des séductions, des pirouettes et galipettes plus loin, notre bon commissaire rentre sain et sauf au bercail. Ouf! j'ai eu bien peur de le perdre.
    Attention il s'agit d'un Sana de la première décennie et le maître n' a pas encore rodé cette sublime machine sanantonionesque qui fera son succès.
    Je termine par une phrase d'un copain de Béru:
    " On peut pas paître et avoir tété ", bonne lecture.