samedi 28 octobre 2017

Jean DEROBERT , PADRE PIO le Transparent de Dieu.







J'ai déjà lu deux ouvrages sur le Padre, commentés dans ce blog.
Celui d' Yves CHIRON et d'Antonio  Socci.
Je l'ai découvert grâce aux deux Dictionnaires de l'Impossible de Didier Van Cauvelaert.
Le transparent de Dieu est d'un autre genre et d'un autre contenu.
Si les deux précédents sont une biographie du Saint, le livre de DEROBERT et une longue étude basée sur les lettres écrites par Padre Pio à son directeur de conscience.
800 pages de lettres où s'intercalent des explications, des interprétations de celui qui fut un des fils spirituels du PADRE.
PADRE PIO est un prêtre capucin qui fut stigmatisé, et il me semble que c'est le seul prêtre à l'être.
Il a fait l'objet de nombreux livres, articles et commentaires. La science par la voie de la médecine s'est penchée sur son cas. Elle n'a pas fourni d'explications probantes.
Animé d'un grand amour pour Jésus, le PADRE a porté la croix du Christ durant 50 ans. Outre les stigmates des pieds, des mains et du flanc, il avait aussi ceux de l'épaule et de la couronne d'épines.
Les plaies ne se fermaient jamais, d'elles, coulait un sang artériel et une odeur agréable.
Il était sujet à la bilocation, lisait dans les consciences et affrontait le démon régulièrement;
Mais ce n'est pas à ce merveilleux que s'attache ce livre, c'est à la partie purement religieuse. La vocation du père, son parcours, ses craintes, ses joies, ses peines, ses souffrances etc.
Il est clair que ce livre est une sommité pour qui veut approfondir ses connaissances sur le PADRE.
800 pages d'exclusivité sur le destin hors normes, d'un homme qui devint saint.
Ce qui m'a surpris c'est les difficultés rencontrées tout au long de sa vie par le PADRE.
Pensez ! il doutait. Il pensait ne pas être digne du Seigneur en dépit d'une vie réservée presque exclusivement à la prière. Il a traversé la nuit de l'âme pendant des années et jusqu'à la fin il s'est plié aux exigences de son ordre.
Sans avoir quitté son monastère il a fondé un hôpital, des groupes de prières qui couvrent le monde entier et il est devenu une personne très vénérée, notamment en Italie mais pas que.
Cette intimité dévoilée pendant 800 pages et quelques semaines de lecture m'a interpellé.
Comment a-t-on pu accuser un homme qui a passé sa vie à prier, a se soucier du sort des âmes de ses prochains a pu être aussi conspué par ses pairs ?
Certains l'ont accusé d'être un menteur, un usurpateur !
Je ne connais pas de menteur qui tiendrait une vie a presque jeûner, prier, vivre de manière spartiate, qui récite des dizaines de chapelets, qui souffrait dans son corps et qui ne demandait au Seigneur de prendre les douleurs du monde comme l'avait fait Jésus.
Alors je veux bien que l'on crie à l'usurpateur, mais ils sont légion les exemples de ces saints qui ont tout donné au Seigneur pour sauver les âmes. Au bout du compte cela fait beaucoup d'usurpateurs qui sont morts dans la misère ou au moins le dénouement. Ceux que je connais sont souvent riches et pas très généreux et peu enclins à se soucier des autres sinon de leur petite personne.
Alors, conseillerais-je ce livre ?
Oui pour ceux qui connaissent le PADRE, ceux qui veulent le découvrir devraient commencer avec celui de CHIRON qui est très ben fait et documenté.

lundi 23 octobre 2017

Astérix et la Transitalique


















La question était de savoir s'il était éthique de poursuivre l'oeuvre d'Uderzo et Goscinny avec deux autres auteurs et de savoir s'il était acceptable d'y souscrire en achetant la bédé.
Je n'ai toujours pas la réponse mais j'ai acquis le livre.
Il faut savoir que je ne suis pas un grand fan de cette bédé mais que je pouvais par cette acquisition faire oeuvre de charité envers ma famille qui se délectera de la lire.
Bien, bien, qu'en est-il  de cette nouvelle version.
Rien ne me choque dans le dessin et dans le scénario qui sont très proches des Astérix que j'avais pu lire dans ma jeunesse.
Pas de rupture dans le style, les auteurs ont respecté leurs maîtres et ne les offenseront pas.
Il y a peut-être des libertés avec le ton et l'humour. Des gags et surtout des jeux de mots qui modernisent le ton général. Je vous laisse les découvrir.
Astérix et toujours égal à lui-même, Obélix mange toujours des sangliers et veut toujours en découdre avec les romains, Idéfix est là, le barde etc.
Le déroulement est très rapide, peut-etre trop rapide pour moi, on referme déjà la bédé à peine commencée. C'est ce qui m'a frustré avec cet opus.
Elle se lit très bien, et je dirais que le scénario manque un peu de consistance même s'il n'est pas faiblard.
Je pense que les fans ne seront pas déroutés,  ne feront pas de mauvais procès aux auteurs qui ont respecté les codes du genre.
C'est du bon boulot, un succès garanti, d'autres devraient suivre avec le même effet sur les lecteurs, les codes étant bien établis et les scénari illimités.
Peut-être que cette nouvelle mouture ramènera de jeunes lecteurs vers les anciennes versions.

lundi 9 octobre 2017

Mélanome de la choroïde, Enucléation, prothèse oculaire, cancer.

Je pense avoir la qualité pour évoquer ce cancer assez rare qui est le mélanome de la choroïde.
Il y a 7 ans qu'il m'a été diagnostiqué et j'ai déjà fait le récit de cette aventure dans les pages de ce blog.
Quid ? 7  ans plus tard.
C'est un long parcours, semé d'opérations, de visites de contrôles, de radiographies, de prises d'empreintes pour la prothèse.
J'ai beaucoup de chose à dire.
D'abord remercier tous les intervenants de cette chaîne médicale.
Du spécialiste au personnel hospitalier.
Remercier mon pays de m'avoir soigné.
Il ne faut pas se leurrer, il y a des embûches.
Notamment social, professionnel.
Jai l'habitude de dire que le cancer c'est la quintuple peine.
Maladie, perte d'organe, handicap, social, professionnel, etc.
Que la médecine n'est pas parfaite, surtout ses protocoles.
A ce jour, connaissant mieux la maladie, j'aurais aimé être énucléé sur le champ.
Je m'explique.
Diagnostic, proton-thérapie, chimiothérapie.
Là on me dit que mon œil va développer une cataracte et un glaucome dans les 1 à 3 ans.
Exact pour moi après deux ans.
Cette phase aurait pu être évitée et ainsi me préserver d'ennuis.
Effectivement , les rayons m'ont brûlé la glande lacrymale. Cela ma contraint à mettre plusieurs fois par jour du Lacryvist pour humidifier la muqueuse et la prothèse. Or, si l'on m'avait énucléer directement, je n'aurais pas eu à subir ce désagrément.
Là, j'en veux un peu au médecins qui savaient pertinemment ce qui allait se passer et auraient pu m'éviter cela.
Je pense que les opérations sont facturées et rentables pour les médecins et les hôpitaux, je ne vois pas d'autres explications.
Cela étant, j'en suis à ma quatrième prothèse, toujours provisoire, et je ferai la définitive sous peu.
Cela est dû au fait que l'on m'a reconstitué l'orbite qui avait été endommagée par les traitements.
Donc 7 ans. Ce que je veux dire ici, c'est qu'il faut prendre son mal en patience.
Restez serein face  à la maladie. Ne baissez pas les bras, ne soyez pas abattus.
Oui à 40 ans j'ai perdu un œil, mais il m'en reste un.
Profitez de cette maladie pour faire un examen de conscience.
JE répète ici ce que m'a dit un jour un autre malade " Toujours trouver quelque chose de positif dans ce qui nous arrive".
Gardez le courage, je sais ce que vous avez ou allez subir, personne ne le vivra à votre place, vous n'êtes pas les seuls.
A bientôt.