mardi 29 mars 2011

Le coup du père françois de San-Antonio



Pinaud simple flic.

L'Alabanie vous connaissez, vous ?
Quand un ancien prof de Sana, le Professeur Morpion le contact par téléphone pour lui faire part d'une singulière remarque, notre commissaire adoré ne peut que se dépêcher sur place.
Cette singulière remarque, c'est que pendant l'absence du Professeur Morpion de son domicile pendat deux mois, son horloge à balancier ne s'est pas arrêtée. Louche n'est ce pas, et de quoi diligenter une enquête.
Il se trouve qu'en face de l'immeuble de Morpion se trouve le consulat d'Alabanie et qu'une vitre est brisée. Une raison de plus pour enquêter, vous ne trouvez pas ?
Sana envoie son cher Pinaud, avec son air de constipé résigné, aux devants d'une enquête pleine de rebondissements, surtout pour Pinaud.
Et dire que les Alabanais voulait attenter à la vie de notre président, c'était sans compter sur le fabuleux commissaire San-Antonio.


dimanche 27 mars 2011

Cargo pour l'enfer de Bernard Clavel



Le radeau toxique de la méduse mutante

Effectivement ce rafiot qui trimbale des fûts toxiques est une belle métaphore de notre société d'hyper consommation qui engendre des déchets qu'elle ne maîtrise pas. Là dessus viennent se greffer des margoulins prêts à empocher les billets mais pas à assumer les problèmes.
De déroutes en changements de cap, le Gabbiano va de Charybde en Scylla et ses tonneaux toxiques sont eux aussi des Danaïdes.
Clavel dresse le portrait d'un équipage où les hommes sont égaux à eux-mêmes. Comme dans tous ses romans, humains et presque idylliques dans leurs comportements.
Un commandant légitime et probe, un équipage qui lui est dévoué corps et âmes, sauf quelques mutineries de pacotille et sans réelles ambitions d'aboutir.
Ce roman fiction basé sur une triste réalité, celle de la pollution des mers et des terres, pèche un peu par un style plat comme une mer d'huile. Le suspense est quasi absent, pas grand chose à retenir, sinon que toujours des bateaux bombes à retardements sillonnent nos mers et mettent en péril nos terres et que ce roman restera toujours d'actualité.



mercredi 23 mars 2011

Fais gaffe à tes os de San-Antonio

Olé !

Y a bon Sana,
Cette fois-ci notre commissaire se retrouve en charge d'un épineux dossier.
Retrouver un criminel de guerre nazi, bras droit de Himmler.
Un témoin a reconnu Luebig, sur un film d'actualité, qui participait à un meeting aérien.
Peu d'élements, ce n'est pas grave pour l'excellent Sana qui trouverait une épingle dans une meule de foin les yeux bandés et les mains liées.
Le voici donc en quête de Luebig, avec Béru il a retrouvé sa trace en Espagne. Va pour les castagnettes et la castagne.
De fil en aiguille, Sana dénouera l'échevau.
Cas de conscience pour le commissaire, peut-il abattre l'homme qui lui a sauvé la vie ?
T'inquiètes Sana, Béru est là pour faire le boulot, conscienscieusement et sans douleur.

Un bon Arabe et un mauvais Arabe.

Petite leçon de choses :

mardi 22 mars 2011

lundi 21 mars 2011

La bourrelle de Bernard Clavel


En 1700 et quelques, l'hstoire  au Québec d'une belle garce venue de Normandie.
Accusée de vol, elle est condamnée à la potence. Pas beaucoup d'alternatives pour échapper à ce sinistre destin. Il en existe un, se marier au bourreau. Cela tombe bien, un soldat en déroute vient d'être incarcérer dans la même prison. Usant de ses charmes pour soudoyer le surveillant, elle en usera pour convaincre le soldat de l'épouser.
C'est que la bourelle est belle, peu d'hommes résistent à ses charmes.
Vivant une vie de mari et femme, le couple ne se satisfait pas de cette vie en marge de la cité, refluée aux portes de la ville, houspillée, caillassée, rejetée, la bourrelle n'en peut plus.
Elle convainc son mari de prendre le large grâce au concours d'un courreur des bois.
Bien sur elle s'en éprend. Le Pelletier sera son unique amour, le seul, le grand.
Echappée puis  rattrapée, réincarcérée, la bourrelle sera trahie par celui qu'elle aimait et finira pendue.

C'est une très courte histoire que nous conte là Bernard Clavel, presque une nouvelle, basée sur une hsitoire vraie. L'auteur y place toute la miséricorde, l'amour, le pardon qu'il faut savoir accorder à ceux qui font des faux pas. C'est un livre pétrit de sentiments ambivalents et d'une grande foi en l'humain.
La bourrelle, au regard des moeurs de l'époque, n'a que ce qu'elle mérite, mais Clavel laisse la porte ouverte à la miséricorde, à l'espoir qui finalement se trouvent déçus.
Une agréable lecture.
Un hommage parmi tant d'autres :










Radioactivité au dessus de la France

Loin de moi l'idée d'affoler la population française, mais enfin.
On vient d'annoncer que des particules radioactives, charriées par les vents allées venir survoler le territoire français. Cela bien évidement sans aucun risque pour la population. Tiens donc, le même refrain qu'en 1986 après Tchernobyl.
On se fout vraiment de nous, mais on commence à avoir l'habitude.
Ainsi ce spécialiste de l'énergie atomique, droit dans ses bottes, qui affirme qu'aucun danger sanitaire n'est à craindre pour les français. Peut être pour demain et après demain sur un calcul journalier des doses enregistrées. Mais à long terme ? La répétition de ses doses, ne deviendrait-elle pas dangereuse.
Dormez tranquille, sur vos deux oreilles de mutants, puisqu'on vous dit qu'il n'y a rien à craindre.

dimanche 20 mars 2011

" Les centurions " de Jean Lartéguy.


C'est un fait d'actualité et une dépêche lus d'un oeil, qui m'ont fait m'interresser aux centurions de Jean Lartéguy.
La première est le décès voici peu de cet homme illustre.
Illustre par ses parcours de combattant et d'écrivain.
La seconde est que son livre " Les centurions " soit le livre de chevet de certains généraux américains impliqués dans la guerre Afghane.
Deux raisons biens valables.
La première question qui me soit venue à l'esprit est pour quelle raison des généraux américains s'intéressent-ils à un livre écrit voici il y a cinquante ans par un écrivain français.
Renseignements pris me voila plongé en quête du livre qui... n'est plus disponible.

Petit aparté pour rendre hommage à internet et à ses nombreux sites de vente d'occasion qui font la joie des lecteurs désapointés par le manque de réaction et d'initiative de l'édition française.
Comment se fait-il qu'un livre placé sur un tel piedestal ne soit pas réédité ? Cherchez l'erreur ! 

Allez, continuons notre chronique.

Prise en main du livre, vieux, usager, racorni et odoriférant. Il a vécu, il a roulé sa bosse. Malmené, trituré mais toujours présent et plus riche encore de ses expériences.
Comme les centurions qui sont la charpente de ce chef d'oeuvre.
N'ayons pas peur des mots, s'en est un.
De la jungle asiatique  après la défaite de Dien Ben Phu, aux cinglantes rafales de la mousson, la vie s'organise dans ce camps de prisonniers. Ils vont y passer 4 ou 5 ans.
Ils vont assimiler ce qui fait la doctrine des viethmin, un communisme triomphant qui va modeler le monde et fomenter d'autres batailles, d'autres systèmes ponctués de meurtres, d'amour et de camaraderie.
Il y a là Raspéguy, Boisfeuras, Merle, Esclavier etc...
Cette poignée d'officiers français meurtris par cettte défaite indochinoise vont rentrer en France.
La vie est bien différente ici. Les français n'ont pas vécu ce conflit éloigné, certains ne comprennent rien, d'autres jugent. En tout cas c'est suffisamment de sarcasmes pour rendre amer ce retour au pays.
Ces hommes ont été chamboulés par les pluies de mortier, par la mort cruelle et soudaine des copains, parfois par l'amour et souvent par le charme de l'Asie.
Comment reprendre le fil d'une vie de famille, entouré de femme et enfants, comment satisfaire une maîtresse qui n'a pas les charmes des asiatiques ?
On peut brûler la vie par les deux bouts, se satisfaire d'une médaille plantée au revers d'un veston, mais cela remplit-il la vie d'un homme ?
Mal à l'aise, déconvenus, nos centurions rongent leurs freins dans cette société qui ne leur correspond plus.
Et puis il y ce fantôme qui avance sur le monde : le communisme.
Et ce sont les premiers événements en Algérie.
On a besoin d'hommes aguerris, expérimentés, qui tiennent la route.
Nos officiers rempilent pour le X ème Régiment de Parachutistes Coloniaux.
Le Maghreb va les happer, mais rien ici ne ressemble à l'Asie. Le paysage, les moeurs, le climat. Il n'y a qu'une chose semblable, la guerre.
Les bombes, les terroristes, les colons, le Djebel et Alger la blanche.
C'est une autre guerre ici, même si les motifs rejoignent ceux des indochinois.
C'est plus charnel, plus passionnel, plus politique.
Jean Lartéguy a fait un grand roman de  " Les centurions", décomposé en trois parties, il donne vie à ce groupe d 'hommes qui ne sont pas que des officiers parachutistes.
Il a mis beaucoup de choses dans ce livre.
L'héroisme, la défaite, l'amour, l'ambivalence des hommes face à leurs destins, leurs interrogations face au destin du monde.
Il met à l'honneur l'aristocratie de ces hommes d'honneurs.
Il ne s'agit en aucun cas d'un livre de militaire revenchard. Jean Lartéguy me fait penser à ses reporters de guerre, baroudeurs au coeur du conflit et rendant compte dans un style académique de la réalité d'un conflit et du basculement du monde
C'est superbe, un grand livre.


Extraits :
"- Qu'est c'est ça " les contradictions internes du capitalisme " ?
- Ne plus oser faire la guerre qu'il faut pour se défendre. Ne pas se transformer, se renouveler pour porter la guerre chez l'adversaire, s'enfermer dans des citadelles confortables, ne pas sa battre la nuit, employer des mercenaires- nous par exemple- au lieu de jeter dansla mêlée tous ceux qui ont interêt à ce que ce système capitaliste survive, remplacer par la foi de l'argent et la technique, oublier que le peuple est le réservoir de toutes les énergies; le pourrir par le confort au lieu de la rassembler maigre et nerveux autour de quelques raisons valables...
- Le peuple aime aussi le confort. Il découvre en Europe le frigidaire et la télévision. Les Arabes aussi prendront goût au confort, et les Hindoux et les Chinois et les Patagous. Quand je serai de retour en France, je me plongerai avec frénésie dans tout ce confort.Jene boirai que glacé et ne ne coucherai qu'avec des petites filles bien aseptiques, qui se lavent le derrière avec des eaux parfumées.
- La civilisation du frigidaire et du bidet, ricanan Esclavier ".
***


Le communisme serait difficile à instaurer complétement tant qu'il y aurait des hommes et des femmes, avec leurs instincts et leurs passions, leur beauté et leur jeunesse. Jadisles chinois broyaient lentement les pieds de leurs femmes pour les rendre plus petits ; c'était une mode ; cela devait avoir un sens religieux ou érotique. Maintenant au nom du communisme, on broyait l'homme tout entier, on contrariait, on brisait sa nature.
***

Les hommes l'entraînèrent à l'auberge.
Escotéguy, aui avait passé avec lui le conseil de révision, lui demanda pendant qu'on servait le vin :
- Alors, Pierre. Raconte ! Comment c'était là-bas ?
Comment c'était là bas ! Leur expliquer tout ça, à eux qui étaient à peine sortis de leur vallée ; leur expliquer les Chinois et les Vietminh, les grandes herbes à éléphants de la Haute-Région et les rizières des deltas, la boue et la poussière, le combat , la souffrance, la mort, et ce que lui et les siens cherchaient derrière cette mort !
- C'était pas beau, répondit-il, de sa voix râpeuse, mais ça vous prenait aux tripes.
***

Il n'y a plus de chance dans le monde, plus rien que de l'économie, et des statistiques, une économie artificielle et des statistiques fausses, ce qui condamne Raspéguy et tous ceux qui lui ressemblent. J'en suis fort aise ; j'arrive à l'âge des statistiques.



samedi 19 mars 2011

Combien coûte la vie d'un homme ?


Allocation Universelle d'existence.

A mon sens une idée qui va s'inviter lors de la prochaine campagne présidentielle. Certains à droite sont pour, d'autres à gauche sont contre. Comme quoi les clivages ne sont pas aussi nets que ce que l'on croit.
Certains militent sur ce sujet depuis des décennies. Je pense que la grande précarité de certains concitoyens obligent les dirigeants à repenser l'aide sociale. Ce revenu universel d'existence verra sans doute le jour, l'idée mérite d'être dévellopée tant  la théorie rend attrayante la mise en place d'un tel système.
Qui n'a jamais entendu dire que certains individus n'acceptaient aucun travail de peur de gagner moins d'argent. Autrement dit l'inactivité est plus rénumératrice que le travail, un comble.
La théorie explique que ce revenu supprimerait le coût exhorbitant de la gestion sociale des plus pauvres.
Beaucoup de vertu en théorie, la mise en pratique serait-elle aussi simple.
Voici des pistes de reflexion :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle

mercredi 16 mars 2011

Helen Merrill

Helen Merrill est une chanteuse de jazz américaine, qui s'est produite en concerts et a enregistré avec les plus grands noms du jazz américain et international. Sa carrière couvre plus de cinquante ans d'histoire du jazz vocal. Elle a enregistré plus d'une trentaine d'albums, dont plusieurs en duo : Charlie Byrd, Bill Evans, Ron Carter, Stan Getz, Gil Evans.

Helen Merrill fut une des grandes représentantes du jazz vocal. Interprétant magistralement les plus grands standards.
Auréolée d'une beauté hitchcockienne, elle eut une carrière aussi riche que fulgurante lui valant la collaboration des plus grands musiciens.
Sur cet album, elle est entre autres accompagnée du talentueux Jim Hall, guitariste hors pair, alter ego du saxophoniste alto Paul Desmond.
Egérie des années 50, elle apparaît comme la pionnière ayant annoncé la venue des nouvelles représentantes telles que Diana Krall, Melody Gardot et Norah Jones.

mardi 15 mars 2011

Mélanome de la choroïde.

Cette page est destinée à répertorier tous les liens utiles concernant les informations sur le mélanome de la choroïde. Par définition elle évoluera au fil du temps et au grè de mes recherches sur la toile.

C'est volontairement que je ne mets aucun site de forum. Ceux-ci sont de véritables chambres d'échos qui peuvent véhiculer le meilleur comme le pire. L'esprit humain étant ce qu'il est, il suffit de lire un témoignage désespéré pour y voir une parole d'évangile.
Je ne suis pas un lecteur de ces forums qui n'apportent pas grand chose de constructif.
Si l'envie vous prend d'aller y fureter, prenez garde de ne pas prendre tous les témoignages au pied de la lettre.
Le mélanome de la choroïde est une maladie trop rare pour bénéficier d'un site approprié, clair et précis. C'est bien dommage. C'est la raison pour laquelle, j'essaie à mon humble niveau de répertorier ce qui semble être le plus pertinent.

Tout d'abord le site de l'Institut Curie qui est le centre national dans le traitement de ce type de cancer :
http://www.curie.fr/

Le centre de Protonthérapie d'Orsay :
http://www.ch-orsay.fr/index.php?id_site=1&id_page=33

Le centre de Proton thérapie de Nice :
http://www.nicematin.com/article/papier/cancer-le-cyclotron-ii-sera-operationnel-en-2014



Le site de l'institut National du Cancer :
http://www.e-cancer.fr/


Un article clair, scientifiquement juste et pertinent rédigé sous l'égide du Dr Desjardins. Exerçant à l'Institut Curie, rue d'Ulm à Paris 5, le Dr Desjardins est une grande spécialiste nationale et internationale dans le domaine de cette maladie :
http://www.snof.org/maladies/melanome-oculaire.html


Un reportage du magazine de la santé sur France 5 :
http://www.bonjour-docteur.com/actualite-sante-qu-est-ce-qu-un-melanome-de-la-choroide--1676.asp


Rapport médical :
http://www.em-consulte.com/article/111741


Politique mise à part, le témoignage de M. Philippe De Villiers sur cette maladie :
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/01/21/01002-20100121ARTFIG00735-ne-jamais-se-laisser-gagner-par-le-doute-face-au-cancer-.php


Un article de var martin :
http://www.varmatin.com/article/sante/des-particules-lourdes-contre-les-cancers.760590.html

Résumé de thèse :
http://www.sfbi.fr/content/caract%C3%A9risation-de-marqueurs-mol%C3%A9culaires-associ%C3%A9s-%C3%A0-un-haut-risque-de-d%C3%A9veloppement-de-m%C3%A9ta


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dimanche 13 mars 2011

Les sondages !



Ah les sondages,
Ca y est, c'est reparti comme en 14. On sort la grosse artillerie, les petits soldats et tout le toutim.
Ainsi selon ces nouvelles détentrices de l'orthodoxie démocratique ( les maisons de sondages) Madame Marine Le Pen arriverait en tête au premier tour des électiosn présidentielles de 2012.
Magnifique séance de bonneteau dans les médias.
On nous sort voilà une semaine que MLP arriverait en tête des éléctions présidentielles.
Branle bas de combat dans les chancelleries des partis politiques.
C'est à qui enverra son meilleur orateur au front pour pourfendre cette ignominie.
Le ventre de la bête est encore fécond, la peste brune est aux portes de nos institutions, armons nous pour assurer le combat.
Beaux discours, claps de fin, on remballe passons au tsunami.
Je dis stop.
Stop les rigolos.
Marine est en tête des sondages, alors on refait ces sondages. Manque de bol elle est encore en tête. On recommande un troisième sondage, allez hop encore en tête. C'est à rendre fous nos démocrates prêts à porter sur l'épaule le sac de riz de la démocratie devant toutes les caméras.
C'est bien de s'offusquer, ça plaît à la ménagère de moins de 50 ans, mais au final ?
Cela fait 30 ans que j'entends piailler dans les micros et 30 ans que le FN monte et il monte.
De deux choses l'une, ou les hommes politiques sont des idiots, ou ils nous prennent pour des cons. Peut être l'inverse.
Qui est responsable de cette montée?
La gauche qui a sacralisé une population, lui offrant ce totem-baudruche qu'est SOS racisme. Association qui à mon sens a plus oeuvré pour le racisme que contre.
La gauche qui , la tête enfouie dans les sables de la bonne conscience n'a pas vu le monde tourner et changer.
La droite elle, absorbée par ses dévotions à son dieu libéralisme, a cru en bonne conscience que le dévellopement économique allait tirer toutes les classes sociales vers le haut.
Seulement mesdasmes, messieurs, il y a le chômage, la mondialisation, l'importance de la religion , l'ethnicité, le communautarisme et le coût de la vie qui ne cesse de monter proportionnellement d'ailleurs à la côte de popularité de MLP.
Côte de popularité toute relative.
Cela ne vous intrigue pas que l'on nous sorte ces sondages si tôt?
Entre une gauche atomisée et KO debout et une droite dans ses petits souliers, je vous le dis, il y a une rampe de lancement pour 2012 qui est en train de se construire et qui va propulser MLP très haut.
Très haut comme un certain M. Bayrou qui n'existe quasiment plus politiquement.
MLP sera le troisième homme de cette bataille qui passionne les français.
Ceci étant, le président le plus énergique, le plus omnipotent...suivez mon regard ne peut rien faire sans parlementaires acquis à sa cause.
Voyez vous mes braves concitoyens une chambre haute peuplée d'élus FN?
Je pense que l'on s'amuse à nous faire peur avec pas grand chose.
Mais nous en reparlerons, nous verrons lpeut être es pleureuses s'offusquer et tomber des nues comme des vierges éffarouchées.
A suivre... Après le Tsunami qui devrait nous occuper quelques temps.

Le couloir de la mort.


Difficile dans l'état actuel des choses de ne pas évoquer cette situation complexe.
On voit se profiler un horizon bouché, où seul pointe une faible lueur. Promesse sarcastique de jours éternels, remplis de bonheur et de félicité!
Que d'encombres pour parvenir à toucher cette lueur, cet espoir.
Il y a les bilans et l'anxiété de leur attente. Les verdicts affûtés comme des couperets. Tombentnt, tombe pas ?
On connait la largeur de ce couloir sombre, la largeur d'un brancard.
On ne connait pas sa longueur, aléatoire, incertaine,inexplorée, en tout cas pas infinie.
Combien de secondes vont s'égréner au cadran de la grande horloge, l'horloge de la vie avec son bras lourd lesté d'une faux.
Etre dans le couloir de la mort, c'est le sort de tout sursitaire, pas d'appel possible, pas de cassation.
Injustice ? Même pas. La vie n'a pas cette option dans son panel de possibilités. Elle a des circonstances à proposer, à imposer.
Coupable non plus.
Drôle de sort que celui du cancéreux. Le cul entre deux chaises. Mal à l'aise forcément.
Le procureur est absent, l'avocat à donner sa robe au chirugien, au spécialiste, à l'homme de science.
Le réquisitoire peut être délétère, final, ou en points de suspension.
Surtout ne pas rester les bras croisés en attente de la rémission. Garder billes en tête face aux coups tordus du destin et lui tordre le cou.
Tenir dans sa main les fils de la vie et ne pas les laisser filer comme le sable des plages bordant les océans où le soleil plonge jusqu'au lendemain pour se refaire une santé. Et revenir éternellement tout feu tout flamme.

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vendredi 11 mars 2011

Le Roi des Fougères de Jean Anglade.



Je suis très attiré par un genre de littérature dont le succès ne se dément pas, il s'agit de la Littérature du terroir.
J'apprécie énormément des auteurs comme Henri Vincenot, Bernard Clavel et Pierre Magnan dans le genre Polar-Terroir du sud-est.
Il se trouve que je n'avais jamais rien lu de Jean Anglade. Je sais qu'il est un pilier de l'édition du genre et que chacun de ses ouvrages est un succès.
Me voilà donc, au sortir de la bibliothèque municipale, muni du Roi des Fougères.
C'est un etit livre d'une centiane de pages, cela ne prête pas à conséquence.
A peine commencée la lecture est terminée, et alors...
Alors, Jean Anglade à les clefs du succés et du talent.
C'est d'un style très clair, très fluide, facile à lire sans être trop facile ni niais.
Il aborde dans cet ouvrage l'histoire d'un petit martiniquais  de 10ans vivant dans un quartier populaire de Clermont-Ferrand.
Son père est wattman à la compagnie de la ville. Le petit Zébédée est très fier de son père qui est le seul martiniquais, donc noir de la cité.
Il constitue une curiosité, nous sommes dans les années 40.
Zébédée n'hésite pas à monter à bord et à co-piloter le tramway avec son père.
Pamphile, le père, a un défaut. Il aime biberonner des lampées de rhum pendant le service.
C'est sans compter sur la surveillance d'un inspecteur de la compagnie qui prend Pamphile en flagrant délit et le sermone vertement.
Cette scène d'humiliation ayant lieu sous les yeux de Zébédée, ce dernier prend la poudre d'escampette, révolté par le comportement soumis de ce père qu'il idôlatrait.
Zébédée envoyant tout paître, part se réfugier sur un des nombreux volcans d'Auvergne.
Au cours de cette ascension, il fera la rencontre d'un ermite troglodyte et mysanthrope.
Il va découvrir la vie bucolique de ceux qui se sont retirés de la modernité, ceci avec ces avantages et ces inconvénients.
Force doit rester à la loi et les gendarmes retrouverons bientôt le petit Zébédée qui regagnera son foyer, tandis que le roi des fougères sera emmener manu militari, menottes aux poignets, comme un vilain coup du sort à cet esprit épris de liberté.
C'est bref, c'est un joli conte sur la liberté, l'indépendance, la nature.
Cela aurait mérité un traitement et un dévellopement plus appuyé, il y a matière à construire un joli livre.
Anglade outre la nature et la liberté y évoque briévement le racisme, mais de manière trop frivole.
Je lirai sans doute d'autres livres de Jean Anglade, ne serait ce que pour me forger une opinion plus précise.
Quoi qu'il en soit, Le roi des fougères, est d'une agréable fraîcheur.
J'y ai appris un proverbe auvergnat que je ferai mien avec plaisir, je vous le livre :
"Quand faut baiser le cul du chien, tant vaut mieux aujourd'hui que demain"
Bonne lecture.

Le roi des fougères de Jean Anglade.

jeudi 10 mars 2011

Le cancer ou la rentabilité à tout prix.

A combien estime t-on la vie d'un homme? Sans doute à un vil prix, à une misère, à une peau de banane.
Edifiant cet article de Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/sante/le-traitement-du-cancer-coute-t-il-trop-cher-09-03-2011-1304337_40.php


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Les fiançailles de Monsieur Hire.

Présentation de l'éditeur :

La concierge toussota avant de frapper, articula en regardant le catalogue de la Belle-Jardinière qu'elle tenait à la main :
" C'est une lettre pour vous, monsieur Hire. "
Et elle serra son châle sur sa poitrine. On bougea derrière la porte brune. C'était tantôt à gauche, tantôt à droite, tantôt des pas, tantôt un froissement mou de tissu ou un heurt de faïences, et les yeux gris de la concierge semblaient, à travers le panneau, suivre à la piste le bruit invisible. Celui-ci se rapprocha enfin. La clef tourna. Un rectangle de lumière apparut, une tapisserie à fleurs jaunes, le marbre d'un lavabo. Un homme tendit la main, mais la concierge ne le vit pas, ou le vit mal, en tout cas n'y prit garde parce que son regard fureteur s'était accroché à un autre objet : une serviette imbibée de sang dont le rouge sombre tranchait sur le froid du marbre...



Mon avis :


S'engager dans une lecture de Simenon n'était pas anodin pour moi. J'ai déjà eu une expérience avec cet auteur et n'en fut pas ravi. Il s'agissait à l'époque de " Pietr le Letton". Je n'avais  pas  été enthousiasmé par ce titre et je n'en conserve d'ailleurs aucun souvenir précis.
J'ai toujours à l'idée de ne pas m'arrêter sur une seule opinion qui au grè de l'époque, de l'humeur peut changer.
J'ai donc acquis un deuxième Simenon.
Difficile devant l'étal de s'orienter vers quelque chose de précis, à moins de fureter sur le net et d'y lire des avis qui peuvent orienter le choix.
Que non, j'ai pris au hasard " Les fiançailles de Monsieur Hire"
L'avantage des livres de Simenon c'est qu'ils ne sont pas épais et que l'ennui peut vite être une histoire ancienne.
Entamant ma lecture sans arrière pensée, quelle ne fut pas ma surprise d'être d'entrée de jeu happé par le style de l'auteur.
Cette ambiance froide, humide de la banlieue des années 30, faite de ces ouvriers, concierge, servante, loufiat et petit peuple travaillant à Paris constitue la trame du livre.
Très vite le récit se centralise sur ce M. Hire, petit bonhomme replet et malhabile, aux habitudes maniaques, serviles et routinières.
Simenon nous relate son existence, morne, déprimante et sans interêt.
Puis petit à petit vient s'agréger les éléments qui vont comme une tempête bousculés la vie monotone de M. Hire.
Les personnages vont prendre de l'épaisseur, vont s'installer dans leurs rôles.
Et cette question, qui a sauvagement assassiné cette femme dans ce terrain vague ?
La concierge soupçoneuse qui s'acoquine avec la police va orienter l'enquête sur cet étrange M. Hire.
Petit à petit les révélations vont donner un autre visage à cet homme placide. C'est un  reprit de justice, ce n'est pas une oie blanche, il est juif.
A ce propos le bref interrogatoire mené par le commissaire est sublime de concision et d'éfficacité. En quelques lignes Simenon parvient à retranscrire l'éffondrement moral de notre petit bonhomme venu pourtant avec les meilleures intentions du monde.
Il y a Alice, la servante voluptueuse et coquine un brin exhibitionniste qui se révélera une véritable peste.
Simenon dépeint formidablement la destinée d'un homme englué. Englué dans l'atavisme que les autres lui jettent à la figure, emprisonné dans les fils de son existence qu'il ne parvient pas à trancher. Au contraire il s'empêtre, il se condamne en croyant s'affranchir et courir vers le bonheur.
Simenon relate cette vie des petites gens, leurs mauvais côtés, leurs tares, tout cela dans un climat gris, humide et peu reluisant.
C'est superbe, c'est talentueux, c'est de la grande littérature populaire.
Certains évoquent pour Simenon de la littérature de gare haut de gamme.
Et si c'était cela la littérature, avec peu de mots, piqué au vif et conter une histoire avec talent.
Vous l'aurez compris, ce livre m'a largement réconcilié avec l'auteur et d'autres ne manqueront pas de venir grossir ma liste à lire.

Grues cendrées.


Magnifique spectacle hier dans la matinée. Toute un escadrille de Grues survolait le ciel de ma campagne. Faut-il y voir un signe ou un coup du sort comme parfois ce dernier s'amuse à nous faire. Toujours est-il que au dessus de ma maison elles se sont mises à tournoyer, comme hésitantes sur leur destination. Et vas-y que ça craquettait, trompetait à toute berzingue là haut. Splendide.
Puis elles ont repris leur itinéraire vers un ailleurs exotique qui les attend.
A ne pas râter non plus la frénésie des merles qui ne vont pas tarder à s'apparier.
Attention même si le ciel et ses habitants commencent à donner des signes de renaissance, il y a toujours le rouge-gorge du matin dans mon jardin, ce qui signifie que le printemps n'est pas encore là

mardi 8 mars 2011

Pour venger pépère de A.D.G

Détails sur le produit

Maître Delcroix à prévu une partie de pêche avec pépère, mais il va y avoir embûche et impossibilité. En effet, Pépère va se faire tuer d'une rafale de PM par des braqueurs peu scrupuleux, mais le sont-ils?
Delcroix va mener son enquête et remonter le fil de cet ignoble massacre et lever quelques lièvres sur la tranquilité factice des notables provinciaux.

C'est tout simplement excellent. Du polar monté sur une trame digne d'un orfèvre.
Pensez, ce livre à été écrit en 1980 au siècle dernier donc,  et il n'a rien perdu de son punch et de sa pertinence. Bien sûr le décor à changé depuis, de nos jours les brigands ne roulent plus en R5, mais ces particularités de l'époque ne gâchent rien à la maitrise et la virtuosité du récit. Polar de terroir, peuplé de vrais gens habitès par une quotidienneté qui les abîment, ADG s'inscrit pleinement dans cette veine du polar social et réaliste. Un coup de maître.
On pourra toujours décrier les prises de positions politiques de l'auteur ancrées à droite toute, d'ailleurs cela transparaît dans le livre, mais cela n'enlève rien à son talent.
Un incontournable du polar français, fleurant bon la province,la vengeance crédible d'un avocat opiniâtre quand il s'agit de venger pépère. De bons jeux de mots, un phrasé travaillé et pertinent. En fait c'est ce genre de bouquin, décrié par les intellos qui donne toute ses lettres de noblesse au genre. Pas de facilité ici, ami lecteur lance toi sans apriori dans ADG tu ne le regretteras pas.

vendredi 4 mars 2011

Le pays de l'absence de Christine Orban.



Le pays de l'absence porte magnifiquement son nom.
Abscence de style, absence de sentiments, absence d'interêt littéraire.
La relation fille mère pendant la longue dégénérescence de cette dernière.
La mère atteinte de la maladie d'Alzheimer quitte le Maroc où elle mène une vie dorée pour passer les vacances de Noël auprès de sa fille.
S'en suit une longue litanie sur les affres de la maladie, de ses conséquences quotidiennes pour cette vieille bourgeoise sénile, qui n'a au long de sa vie rien su faire que de mener grand train.
La fille est desemparée par le mal et se livre à des introspections psychanalitiques sur leur relation.
C'est creux à n'en plus finir et je me demande qui peut s'interesser au déclin d'une vieille bourgeoise qui attend ses caramels mous comme réconfort quotidien en serrant sa peluche.
C'est nombriliste, parisianiste un genre de littérature que j'abbhore.
Si vous aimez les romans où les gens parlent d'eux à longueur de pages dans un style aussi plat qu'une déclaration d'impôts vous serez comblés. Sinon ...
Pour moi ce livre à déjà rejoint le pays de l'oubli.

jeudi 3 mars 2011

A rebrousse poil de Henri Vincenot.

Une jeune et enthousiaste bourguignonne monte à Paris pour enseigner aux enfants de la capitale.
Ayant délaissé ses études qui coûtaient trop cher, au profit de son frère qui désire emprunter pour moderniser la ferme familiale. Melle Lorriot se retrouve institutrice dans un quartier parisien, non loin des fortifs, des bidonvilles.
Cheville ouvrière de cette école laïque est républicaine, ardente défenseur de l'égalité face à l'enseignenent, gonflée d'idéaux et d'amour propre, cette jeune enseignante va être confrontée à la dure réalité du terrain.
Des classes surchargées, des locaux miteux, une population pauvre socialement et intellectuellement.
Des petites frappes qui font le coup de poing et font régner la loi dans la classe, une hiérachie pleutre et couarde, des collègues j'en foutiste, voilà  de quoi l'environnement professionnel de la belle est constitué.
Certains passages sur l'école seraient dignes de figurer dans une enquête journalistique actuelle, un copié-collé placé entre de deux dépêches et je suis certain que tout le monde n'y verrait que du feu. Incroyable comme la situation n'a pas évolué et semble récurente au fil des décénnies.
Le prêtre ouvrier sur le devenir qui a les mêmes aspirations mais des méthodes différentes vient habilement compléter ce roman où l'auteur développe lea vision républicaine, religieuse et athée du monde moderne, sans oublier les matéralistes progressistes.
De scènes cocasses en désillusions, Melle Lorriot va découvrir l'envers d'un décor qu'elle n'imaginait même pas.
Vincenot n'y va pas avec le dos de la cuillère. Il dévellope tous les thèmes qui lui sont chers au travers de tout ces livres.
La condition des paysans, des urbains, de la femme, de la nature et de l'univers rien que ça.
Il évoque cette modernisation délétère de la paysannerie, la promiscuité et la déchéance de l'homme moderne dans sa cité de débauche et de débâcle, cette femme qui à abandonné ces instincts naturels pour en satisfaire d'autres matériels, cette nature absente dans la ville conséquence du mal être et de la déserrance humaine, et cette homme qui tel un Icare attiré par les feux de la ville ne fait que chuter après un bien court envol vers la modernité.
Vincenot oppose habilement une ville lunaire  à une campgne solaire,  il use du même moyen pour opposer l'enseignante et l'apprenti prêtre qui finiront comme les astres par se réunir pour danser le ballet de l'univers.
Vincenot tire à boulet rouge sur la modernité, sur les incohérences de la vie urbaine.
Ecolo-barde avant l'heure, Vincenot pourrait passer de nos jours pour un horrible raciste, un réactionnaire, un passéiste et un mysogine. Pourtant ne nous parle t-il pas simplement de la sagesse qui devrait nous animer par ses temps de révolution, de déboussolement et de tournis médiatique. Tous les livres de Vincenot sont autant de moyens de se reposer l'âme et de méditer.

mercredi 2 mars 2011

Va ma Maria.



Pierre Pelot on le sait est l'auteur de " L'été en pente douce", livre adapté au cinéma avec succès.
Résumer l'auteur à cet ouvrage serait sans doute réducteur. Cependant beaucoup de caractéristiques déjà présents dans " L'été en pente douce" se retrouve tout au long de ses autres ouvrages.
Comme une marque de fabrique, une couleur, une marque indélébile.
Ce " Maria" ne déroge pas à la règle.
Pour ceux qui ignore à peu près tout de Pierre Pelot, sachez que notre homme n'a rien, mais alors rien à voir avec ce genre de prosateur germanopratin qui écrit toujours le même livre pour ne rien dire de vraiment important sinon de décrire la course de son orbite autour de lui même.
Pierre Pelot donne une image d'un barde mal léché sous les apparences d'un mauvais garçon protégé par ses tatouages.
Ca c'est pour l'image.
En ce qui concerne ses livres, on sent dans ses histoires la sensibilité afleurer à chaque chapitre, qui plus est dans Maria.

Maria, Jolie institutrice de campagne pendant la seconde guerre mondiale, va se retrouver au coeur d'un raz de marée sentimental et humain comme seuls savent les faire exister les moments chaotiques de l'Histoire.
Enlevée par des maquisards revenchards, violentée, violée, bafouée, Maria va malgré l'ignominie continuer son bonhomme de chemin, mener sa vie. Comme ça, sans rien révéler, essuyant l'opprobre, élévant le fruit de cette violence et vivre.
Nous la retrouverons bien des décennies plus tard, chroniqueuse historique sur une station radiophonique de province, dans les Vosges.
Un journaliste va venir à sa rencontre et nous découvrivrons la vérité de Maria.
Pelot nous surprend à décrire en si peu de pages une histoire émouvante, profondément touchante qui révèle les tréfonds de l'âme humaine.
Maria est l'incarnation de la dignité, du devoir et de la lutte sans résignation, cela malgré les apparences.
Pas de manichéisme ici, des êtres que l'histoire fracasse, détruit, avilie et glorifie.
J'ai vraiment été ému par cette courte histoire qui mérite vraiment le détour et surout le rebondissement final qui est à la mesure du talent de l'auteur.
Un bien beau livre, j'espère qu'il ne passera pas inaperçu dans le flot des sorties littéraires, souvent médiatiques et qui cachent paradoxalement de par leur petitesse la superbe forêt de chef-d'oeuvres.