Un blog de plus dans la blogosphère, nèologisme du net. Je le définirais par : Bazar virtuel, caverne d'Ali Baba, carnet de bord de tout citoyen qui publie ses idées, ses envies, ses coups de coeur et ses coups de gueules. Ici vous trouverez un peu tout ça, mais surtout des histoires de livres. C'est futile, inutile, donc indispensable. Bon surf.
vendredi 11 mars 2011
Le Roi des Fougères de Jean Anglade.
Je suis très attiré par un genre de littérature dont le succès ne se dément pas, il s'agit de la Littérature du terroir.
J'apprécie énormément des auteurs comme Henri Vincenot, Bernard Clavel et Pierre Magnan dans le genre Polar-Terroir du sud-est.
Il se trouve que je n'avais jamais rien lu de Jean Anglade. Je sais qu'il est un pilier de l'édition du genre et que chacun de ses ouvrages est un succès.
Me voilà donc, au sortir de la bibliothèque municipale, muni du Roi des Fougères.
C'est un etit livre d'une centiane de pages, cela ne prête pas à conséquence.
A peine commencée la lecture est terminée, et alors...
Alors, Jean Anglade à les clefs du succés et du talent.
C'est d'un style très clair, très fluide, facile à lire sans être trop facile ni niais.
Il aborde dans cet ouvrage l'histoire d'un petit martiniquais de 10ans vivant dans un quartier populaire de Clermont-Ferrand.
Son père est wattman à la compagnie de la ville. Le petit Zébédée est très fier de son père qui est le seul martiniquais, donc noir de la cité.
Il constitue une curiosité, nous sommes dans les années 40.
Zébédée n'hésite pas à monter à bord et à co-piloter le tramway avec son père.
Pamphile, le père, a un défaut. Il aime biberonner des lampées de rhum pendant le service.
C'est sans compter sur la surveillance d'un inspecteur de la compagnie qui prend Pamphile en flagrant délit et le sermone vertement.
Cette scène d'humiliation ayant lieu sous les yeux de Zébédée, ce dernier prend la poudre d'escampette, révolté par le comportement soumis de ce père qu'il idôlatrait.
Zébédée envoyant tout paître, part se réfugier sur un des nombreux volcans d'Auvergne.
Au cours de cette ascension, il fera la rencontre d'un ermite troglodyte et mysanthrope.
Il va découvrir la vie bucolique de ceux qui se sont retirés de la modernité, ceci avec ces avantages et ces inconvénients.
Force doit rester à la loi et les gendarmes retrouverons bientôt le petit Zébédée qui regagnera son foyer, tandis que le roi des fougères sera emmener manu militari, menottes aux poignets, comme un vilain coup du sort à cet esprit épris de liberté.
C'est bref, c'est un joli conte sur la liberté, l'indépendance, la nature.
Cela aurait mérité un traitement et un dévellopement plus appuyé, il y a matière à construire un joli livre.
Anglade outre la nature et la liberté y évoque briévement le racisme, mais de manière trop frivole.
Je lirai sans doute d'autres livres de Jean Anglade, ne serait ce que pour me forger une opinion plus précise.
Quoi qu'il en soit, Le roi des fougères, est d'une agréable fraîcheur.
J'y ai appris un proverbe auvergnat que je ferai mien avec plaisir, je vous le livre :
"Quand faut baiser le cul du chien, tant vaut mieux aujourd'hui que demain"
Bonne lecture.
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