lundi 21 mars 2011

La bourrelle de Bernard Clavel


En 1700 et quelques, l'hstoire  au Québec d'une belle garce venue de Normandie.
Accusée de vol, elle est condamnée à la potence. Pas beaucoup d'alternatives pour échapper à ce sinistre destin. Il en existe un, se marier au bourreau. Cela tombe bien, un soldat en déroute vient d'être incarcérer dans la même prison. Usant de ses charmes pour soudoyer le surveillant, elle en usera pour convaincre le soldat de l'épouser.
C'est que la bourelle est belle, peu d'hommes résistent à ses charmes.
Vivant une vie de mari et femme, le couple ne se satisfait pas de cette vie en marge de la cité, refluée aux portes de la ville, houspillée, caillassée, rejetée, la bourrelle n'en peut plus.
Elle convainc son mari de prendre le large grâce au concours d'un courreur des bois.
Bien sur elle s'en éprend. Le Pelletier sera son unique amour, le seul, le grand.
Echappée puis  rattrapée, réincarcérée, la bourrelle sera trahie par celui qu'elle aimait et finira pendue.

C'est une très courte histoire que nous conte là Bernard Clavel, presque une nouvelle, basée sur une hsitoire vraie. L'auteur y place toute la miséricorde, l'amour, le pardon qu'il faut savoir accorder à ceux qui font des faux pas. C'est un livre pétrit de sentiments ambivalents et d'une grande foi en l'humain.
La bourrelle, au regard des moeurs de l'époque, n'a que ce qu'elle mérite, mais Clavel laisse la porte ouverte à la miséricorde, à l'espoir qui finalement se trouvent déçus.
Une agréable lecture.
Un hommage parmi tant d'autres :










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire