samedi 31 décembre 2011

Dracula de Bram Stroker



Il y a un hommage que l'on peut rendre à Bram Stoker, c'est d'avoir créé un mythe et d'être à la genèse de toutes les sagas de vampires que nous connaissons maintenant.
Son oeuvre a été déclinée sur tous les supports et ce n'est certainement pas terminé.
Le livre est un bon livre  fantastique, qui se déroule en quatre tableaux majeurs.
Le voyage  du saute-ruisseau dans les Carpates est magnifique et l'on se dit que l'on tient une bombe, puis dans le deuxième tableau, avec l'arrivée de Dracula en Angleterre le livre s'étiole, il y a des longueurs, la troisième partie nous vaut les préparatifs du départ de la bande de chasseurs de vampires pour les Carpates où Dracula a pris la fuite, ayant été démasqué à Londres. La fin est expéditive et un peu décevante tant les choses paraissent simples.
Ne nous méprenons pas, Dracula a vieilli avec talent et ravira encore de nombreux lecteurs.
Ceux-ci trouveront qu'il manque de sexe et d'érotisme, alors que le personnage de Dracula est éminemment érotique et sensuel, le puritanisme et les moeurs de l'époque n'ont pu permettre cet aspect du suceur de sang.
Le rythme du livre pourra paraître lent et le récit long.
Ce qui m'a déçu c'est qu'à aucun moment il n'y a vraiment de frisson, sauf le début qui reste magistral et peux servir de leçon à tous les apprentis écrivains.
En définitive un bon livre qui a bien vieilli, malgré ses quelques 115 ans !!!

A noter que l'adaptation cinématographique de Coppola est une belle réussite, qui prend des libertés avec le livre sans le trahir.


La bande originale du film est elle aussi un must :

jeudi 15 décembre 2011

Je vais bien ne t'en fais pas de Olivier Adam




A la recherche du temps perdu...

Olivier Adam constitue le fer de lance de la littérature que j'apprécie, une littérature populaire qui parle des vrais gens. Ceux qui bossent, qui triment qui vivent dans des cités ou des pavillons de banlieues. La nostalgie, le spleen, les ereurs d'aiguillages sont les fils électrisés et conducteurs de tous les livres de Adam. Une absence qui prend de la place, ces héros du quotidien sont les anti-héros d'une littérature qu'y est maintenant inscrite dans le PLF. Bravo Olivier pour cette simple histoire qui révèle la vraie nature des gens, des petites gens. De bons sentiments dans un pathos inextricable, un noeud d'amour sous les embruns, noyé dans une mer d'acide. Bravo.Des mots pas gnan-gnan qui font mouche. Il ne me reste que quelques ouvrages à lire de M. Adam, je retarde le prochain rappel jusqu'à la limite maximale, c'est à dire bientôt.



mercredi 14 décembre 2011

Le fils du forçat de Alexandre Dumas



C'est le troisième roman que je lis de Dumas et je peux déjà dire qu'il ne s'agit pas du meilleur. Gaspard de Cherville apparaît comme collaborateur, n'a t-il pas assumé l'intégralité de l'oeuvre ?
Dans cette histoire marseillaise, les caractères des personnages sont bien trempés, M. Coumbes incarne la petitesse et la mesquinerie, sans salut. Millette la bonté docile et fragile, Le fils du forçat le courage et la droiture. Des personnages qui assument leur destinée à l'exception de Pierre Manas, l'ignoble père qui porte les stigmates du paria, qui s'est isolé de la société,veulement.
Tout ce pastis d'amour, de haine, de mesquinerie et d'individualité capricieuse n'a pas trouvé d'écho et n'a pas séduit le lecteur que je suis. Des thèmes indémodables traités de manière fastidieuse dans un style indigeste. Il faut vraiment s'accrocher pour finir le livre. Je ne baisse pas les bras, je lirai d'autres Dumas, j'espère qu'ils seront meilleurs.

jeudi 8 décembre 2011

Ah ! les classes moyennes.


Un petit coup de pub pour un livre que je n'ai pas lu mais qui a l'air intéressant, de plus il est édité par une maison icaunaise :

mercredi 7 décembre 2011

La terre des Vialhe.




La césure s'effectue au troisième tome, Claude Michelet a attendu 10 ans avant d'écrire la suite des grives aux loups. Ce quatrième tome marque l'entrée dans l'époque moderne de l'agriculture, la fin d'une époque, celle des paysans terriens, la mort de Saint Libéral, et l'avénement des grands trusts internationaux de l'agriculture. Les vieux meurent où sont malades, les jeunes traversent le monde pour établir d'autres normes agricoles à l'autre bout du monde. Claude Michelet règle quelques comptes avec l'Europe technocrates, avec les politiques. Ce quatrième est comme le père Vialhe, il s'essoufle un peu et n'a plus le panache des premiers tomes. Il n'en demeure pas moins que cette saga est une référence dans le roman de terroir et ne souffre d'aucune faiblesse. On aimerait que Michelet nous écrive un cinquième tome, sur les Vialhe à l'heure des nouvelles technologies.

samedi 3 décembre 2011

Citation



Lorsque notre nourriture, nos vêtements, nos toits ne seront plus que le fruit exclusif de la production standardisée, ce sera le tour de notre pensée.
Toute idée non conforme au gabarit devra être éliminée.

John Steinbeck in A l'est d'Eden.