mercredi 14 décembre 2011

Le fils du forçat de Alexandre Dumas



C'est le troisième roman que je lis de Dumas et je peux déjà dire qu'il ne s'agit pas du meilleur. Gaspard de Cherville apparaît comme collaborateur, n'a t-il pas assumé l'intégralité de l'oeuvre ?
Dans cette histoire marseillaise, les caractères des personnages sont bien trempés, M. Coumbes incarne la petitesse et la mesquinerie, sans salut. Millette la bonté docile et fragile, Le fils du forçat le courage et la droiture. Des personnages qui assument leur destinée à l'exception de Pierre Manas, l'ignoble père qui porte les stigmates du paria, qui s'est isolé de la société,veulement.
Tout ce pastis d'amour, de haine, de mesquinerie et d'individualité capricieuse n'a pas trouvé d'écho et n'a pas séduit le lecteur que je suis. Des thèmes indémodables traités de manière fastidieuse dans un style indigeste. Il faut vraiment s'accrocher pour finir le livre. Je ne baisse pas les bras, je lirai d'autres Dumas, j'espère qu'ils seront meilleurs.

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