Un blog de plus dans la blogosphère, nèologisme du net. Je le définirais par : Bazar virtuel, caverne d'Ali Baba, carnet de bord de tout citoyen qui publie ses idées, ses envies, ses coups de coeur et ses coups de gueules. Ici vous trouverez un peu tout ça, mais surtout des histoires de livres. C'est futile, inutile, donc indispensable. Bon surf.
samedi 4 novembre 2017
l'Apparition de Didier Van Cauwelaert
Bien ! Bien ! Bien !
Je vais commencer avec un manque total d'objectivité, oui j'apprécie fortement DVC.
Ses deux dictionnaires de l'impossible ont bouleversé mon existence et renforcé ma spiritualité, lui amenant de l'eau au moulin.
Cela ne va pas m'empêcher d'être objectif.
Quid de ce livre.
Il évoque un miracle, comment l'appeler autrement, de la Tilma de Juan DIEGO ( son nom de baptême).
Une tilma est une tunique d'agave, une plante locale, dont une fibre textile.
Sur cette tilma s'est imprégné une représentation, je ne peux dire peinture, de la Vierge.
On l'appelle la Vierge de Guadalupe.
Tu m'en fais un beau de miracle, me dites-vous !
Oui car cette tunique de fibre aurait dû au mieux se désagréger au bout de 20ans. Or elle a maintenant près de 500 ans et elle est toujours intacte.
Que les pigments de la " peinture" n'ont aucune origine terrestre.
Que sur la tunique sont présentes des étoiles qui représentent les constellations qui figuraient dans le ciel le jour de l'apparition.
Que dans l'oeil de la Vierge sont représentés 13 personnages et que ces personnages sont Juan DIEGO, l'évêque, une servante de cet évêque et d'autres individus.
Que ces personnages sont l'exact reflet des personnes présentes le jour de l'apparition, ils sont imprimés dans le reflet de l'oeil de la Vierge, en trois reflets comme sur un oeil humain vivant.
Que la courbure de l'oeil est présente sur la peinture, technique appliquée au mappemonde, pour respecter l'échelle,s auf qu'à cet époque on ne savait pas faire cela.
Que des ophtalmologues ont découvert avec les appareils modernes que dans l'oeil était représenté du sang artériel comme un oeil vivant.
Que la cornée fait à peine un centimètre et qu'aucune technique de peinture de l'époque ne pouvait reproduire ce tableau.
Qu'en dépit de bombardement sur l'église qui abritait la tunique elle n'a souffert d'aucune dégradation alors que le crucifix en métal situé à proximité a été endommagé.
Qu'une femme de ménage a versé malencontreusement de l'acide sur la tunique, que l'acide l'a abîmée,mais qu'au fil du temps les couleurs se sont reconstituées.
Deux miracles sont attribués à la tunique. ! Un oeil crevé par un hameçon s'est reconstitué, en dépit de ce que les médecins pronostiquaient.
Un enfant tombé d'une grade hauteur a eu le cerveau et la moelle épinière touchés. Que le verdict était clair, dans le meilleur des cas paralysie dans le pire la mort. L'enfant est reparti en gambadant sou l'oeil décontenancé des médecins !
DVC utilise cette tunique pour broder un roman agréable à lire mais qui n'est pas on meilleur.
En deux mots, le Vatican mandate des spécialistes mondiaux dans chaque discipline pour apporter des éléments en vue du procès en canonisation de notre indien.
Tout cela sur fond d'amours difficiles pour l'héroïne ophtalmologue.
C'est gentillet.
J'ai été déçu car je m'attendais à plus de révélations sur la tunique. Un peu comme dans l'Evangile de Jimmy qui était captivant.
J'apprécie toujours DVC car il ne s'agit pas d'un illuminé, il a des sources sûres et fouillées. C'est vrai qu'il est devenu au fil du temps un écrivain de l'extraordinaire et il le fait bien.
Un roman court, 240 pages, intéressant et captivant. Un bon roman pour ceux qui découvre DVC, mais sachez que ce n'est pas le meilleur.
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