samedi 22 janvier 2011

La petite écuyère a cafté.



Agréablement supris par la lecture de RN 86 du même auteur. Désagréablement surpris par la lecture de Spinoza encule Hegel, je voulais poursuivre ma découverte. Quoi de mieux que de se lancer dans le premier tome d'une série qui fait semble -til l'unamité, celle consacrée aux aventures du Poulpe.
Et bien quelle n'est pas ma déception.
Car quel bazar, que ce livre qui veut certainement avoir les meilleures intentions du monde mais qui au final se trouve être aussi banal qu'un entrefilet à la rubrique des faits divers.
Le Poulpe se veut comme anti-héros qui joue les redresseurs de tort, il sort de nulle part pour arriver nulle part.
Il ne résout rien et ne fait que jeter de l'huile sur le feu. Le récit est teinté au cirage noir de poncifs sur les gauchos et les fachos. L'auteur emprunte des raccourcis qui servent sa prose et son histoire et qui sont au final plein d'invraisemblances. Pensez de vilains anti-avortements catholiques d'extrêmes droites (ouf) fomentent et maquillent le meurtre de leur propre fille qui voulait éventer dans la presse de gauche un secret de famille pas très reluisant!!!
Ce premier tome se voulait, à l'époque, sans doute un pamphlet socio-politique, il ne convainc plus aujourd'hui.
Dire qu'il s'agit d'un mauvais livre équivaudrait à jeter mémé dans les orties, ce que je me refuse. Pouy a un certain talent, certaines séquences font mouche et garde le lecteur sinon en haleine au moins attentif. La fin du livre est bâclée par une queue de poisson semblant signifier que l'auteur n'avait plus d'inspiration.
On dit que le premier tome est le meilleur de la série, bien m'en garde, je ne lirai pas les autres. Pas convaincu par cette ouverture.

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