Par monts et par vaux
Si les abeilles viennent bourdonner au creux de vos oreilles, que vos cheveux en épis comme les blés frisent sous la rosée des sous bois, que votre esprit se désaltère à la source jaillissante entre deux roches, que les empreintes des renards, lièvres et sarcelles impriment votre rétine, que vos muscles sont courbaturés d'avoir franchis vallons et combes.
Que le gel dessine sur les vitres de votre masure des constellations d'étoiles gelées, et que l'âtre vous réchauffe les os.
Que l'engourdissement de votre être par le vin tiré, et bu à la fin des vendanges, vous transporte en Bourgogne, que le doux tintamare des pétoires de braconniers vous étourdissent les tympans, que vos guêtres sont griffées par les ronciers, que des paroles sages et pleines de bon sens vous montrent le chemin, enfin que le doux murmure de la nature vous révèle les plus grand secrets, ne vous inquiétez pas d'avoir été ensorcelé, vous êtes simplement en train de lire Récits des friches et des bois.
Critique de 2007
Que le gel dessine sur les vitres de votre masure des constellations d'étoiles gelées, et que l'âtre vous réchauffe les os.
Que l'engourdissement de votre être par le vin tiré, et bu à la fin des vendanges, vous transporte en Bourgogne, que le doux tintamare des pétoires de braconniers vous étourdissent les tympans, que vos guêtres sont griffées par les ronciers, que des paroles sages et pleines de bon sens vous montrent le chemin, enfin que le doux murmure de la nature vous révèle les plus grand secrets, ne vous inquiétez pas d'avoir été ensorcelé, vous êtes simplement en train de lire Récits des friches et des bois.
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