samedi 17 novembre 2018

Georges BERNANOS Journal d'un curé de campagne.





















Ah ! Bernanos !!!
Qui lit encore cet auteur, les royalistes et catholiques nostalgiques ? Les passionnés de littérature ?
Les curieux, les chrétiens, les chercheurs de sens ? et tous les autres ?
Car oui il faut lire Bernanos comme il faut lire Péguy.
Car ce sont des écrivains comme il n'en existe, malheureusement plus.
Des repères, des bornes lumineuses dans la nuit sombre de nos sociétés déboussolées.
Humainement Bernanos me stupéfie par sa biographie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Bernanos
Disons le sans ambage c'est le genre de bonhomme dont notre société moderne est dépourvue à présent.
Chaque époque à ses hommes , nous avons ceux que nous méritons.
Je ne connaissais pas Bernanos et c'est une découverte géniale.
Un auteur qui vous remue, vous déstabilise.
Ce journal est sombre, brumeux, froid comme une plaine du nord en plein hiver, mais…
Mais au travers de cette brume, cette obscurité, ce froid, on entend l'Angélus sonner qui réchauffe le corps et le cœur.
Ce curé nous livre ses angoisses , sa foi, sa paroisse, ses réflexions, nous partageons son quotidien de  jeune prêtre qui apprend les us et coutumes de son sacerdoce.
Il se relève de ses erreurs, se cogne à certains paroissiens, les notables.
C'est difficile, on a envie de l'aider, de le soulager de sa charge d'homme de Dieu.
Mais il est seul face à sa foi.
Son chemin de foi est un chemin de croix.
Il y a des fulgurances métaphysiques, religieuses, spirituelles dans ce livre qui fait partie de ceux que l'on va relire au fil de sa vie.
Je conseille vivement sa lecture.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire