dimanche 25 novembre 2018

Alexandre DUMAS Les Trois Moustequaires.





Dès le titre du livre, Dumas nous induit en erreur et nous manipule. Il nous balade au coeur d'une épopée merveilleuse et lyrique.
Il fait mouche à la moindre phrase et porte l'estocade grâce à ses rebondissements fulminants.
Cependant, même si les protagonistes incarnent à merveille les différents caractères de l'espèce humaine, d'Artagnan la pugnacité et le panache, ses acolytes le dévouement et l'honneur dans le service. Milady la femme vénale, astucieuse, malicieuse, incarnant par la subtilité de ses charmes le serpent tentateur qui brise le salut des hommes, pensons au pauvre Felton.
Si les complots les plus vils ourdis dans les arcanes des palais nous incitent à prendre parti pour démêler l'écheveau des trahisons et les retournements de situations, et bien un certain endormissement s'empare de moi à certains chapitres du livre qui donnent le sentiment de remplir le texte inutilement, c'est le propre du feuilleton de l'époque.
Cependant entre l'arrivée de d'Artagnan à Paris, son ascension sociale qui ferait rêver plus d'un contemporain, les duels au nom de l'honneur, toujours encadrés de fair play, les cavalcades au travers du pays, les amourettes et les grandes passions, parfois se fait sentir une baisse de rythme qui oblige à forcer la lecture pour pouvoir rebondir sur un autre chapitre.
Alors oui un grand livre, écrit en parallèle du comte de Monte Cristo qui selon moi dépasse les trois mousquetaires.
Quatre étoiles pour les trois mousquetaires. 
Critiques de 2007

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