dimanche 23 décembre 2018

Nazis dans le métro de Didier DAENINCKX


















Skins en souterrain.


Politico-policier, mâtiné de bonne conscience, le roman est tissé sur une trame un peu usée.
Le poulpe, hybride de policier, privé, dilettante à la recherche de la vérité se confond dans les profondeurs de l'extrémisme de super marché. Des méchants forcément méchants, les skins ont des faces rougeaudes et sont édentés, les leaders sont des anciens cocos convertis aux thèses qu'ils combattaient la veille, ah le retournement de chemises pas toujours blanches. On voyage en province, où forcément les gens du cru sont fatalement plus ignares que l'élite bobo parisienne.
Un détour par les quartiers nouveaux branchés de la capitale, voire l'ouverture du restaurant Kurde face au salon de coiffure, un summum de pensée guimauvesque.
J'attendais beaucoup du Poulpe, je suis déçu. Je le laisse entre deux eaux. Cela n'enlève rien au talent de l'auteur qui manie mieux la plume que le tentacule.
Critique de 2008 

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