La marche truque ...
A la croisée des tontons flingueurs, des valseuses et autres, la marche truque est une bonne surprise pas piquée des hannetons.
Ambiance du milieu des années 70, truands aux grandes gueules et aux grands coeurs.
Le stacato des automatiques retentit dans une France oubliée, celle des seventies.
Deux compères se font la belle de prison et ont aux trousses des individus non recommandables mais obstinés.
De cavale en braquage, le duo se tire d'affaire sans trop d'ennuis mais en ayant semé quelques cadavres.
Du pognon plein les fouilles, de la gouaille bien pesée, sertie de truculence argotique, La marche truque est une bonne surprise.
Des dialogues à la Audiard, dont l'auteur aurait été un associé sur certains films. On imagine bien Ventura, Gabin, Belmondo et toute la clique des films de l'époque s'approprier l'histoire.
Un livre court qui fait mouche tant pour l'ambiance que pour le contexte de l'histoire.
On est loin des policiers actuels, construits tous un peu sur le même cadre. Ici c'est le verbe qui frappe au menton est sonne le lecteur.
Un peu de flonflon, des bistrots pas nets aux relents d'anis, des belles gueules qu'on imagine le clope au bec, droits dans leurs bottes, avec un certain sens de l'honneur, des zigs qui sont des mecs à qui il vaut mieux éviter de chercher des poux dans la tête.
A lire absolument.
Critique de 2007
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