mardi 11 décembre 2018

Christian SIGNOL l'Eté de nos vingt ans.




Cela doit faire le trois ou quatrième ouvrage de Signol que je lis.
C'est une valeur sûre de la littérature régionale ou comme on dit du terroir.
Il y a des maîtres illustres dans le genre, Genevoix, Vincenot, et Anglade dont, sans doute, Signol est un des fils spirituels.
Marie des brebis est mon préféré de Signol pour le moment.
Quant à celui-ci, l'auteur nous emmène durant la seconde guerre mondiale, trois amis, deux hommes et une femme vont avoir leur destin bousculé par cette saleté de guerre qui ruine les espoirs, sape le moral et saccage les terres et les hommes.
Oui mais quand on est jeune, amoureux de la vie, on veut s'engager vertueusement dans la résistance et combattre dans l'ombre pour faire rejaillir un jour la lumière d'une nouvelle aube.
Je n'en dis pas plus.
Concernant le style il n'y a aucune surprise c'est du pur Signol avec cette plume élégante qui peut en quelques mots raviver la plus pure des nostalgies. Décrire un paysage de Dordogne et s'y faire sentir en plein cœur.
Concernant l'histoire elle est simple, l'auteur la sert avec justesse.
Le livre est court, un peu léger, Signol aurait pu s'attacher à développer davantage certaines parties ce qui en aurait fait un ouvrage marquant.
Les confidences de l'auteur en fin de livre nous indique qu'il avait la possibilité d'en faire plus.
Quoiqu'il en soit c'est un livre agréable à lire.
Ceux qui connaisse ne seront pas déçu.
Ceux qui ne connaissent pas découvriront un auteur et cela leur permettra de se faire une idée de l'ensemble de son oeuvre dont le présent ouvrage ne donne qu'un aperçu.

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