La fauvette noire ...
Excellent roman de Henri Vincenot qui relate les premiers pas des chemins de fer.
La folle histoire de cette épopée technologique qui va au gré de ses avancements révolutionner la vie des gens. Toujours au travers de la Bourgogne si chère à l'auteur, il en profite pour nous tracer le portrait de ses habitants, toujours aussi fiers, généreux et prompts à la gaudriole.
Lazare Denizot, jeune roulant plein de sang sillonne la Bourgogne à bord de sa machine quand son trajet est interrompu par deux cavaliers. Irrésistible portrait du passé, incarné par le demi solde Jobert et son cosaque qui se veulent être les défenseurs du cheval et de la France face à l'invasion technique qui va inféoder les hommes et la société.
Des premiers combats d'ouvriers réunis en amicale, contre l'iniquité de l'entreprise, de la rencontre du protagoniste avec Gustave Eiffel, jusqu'aux scènes de fraternité et de romance, tout l'art de Vincenot est présent dans cet ouvrage qui peut passer pour rétrograde et passéiste, mais qui au final nous ramène au bon sens . Exemple : " il faut jouir beaucoup de peu et non pas jouir peu de beaucoup " et puis cet extrait : " Un jour, l'homme méchant dit à ses frères : Vous travaillez pendant six heures et l'on vous donne une pièce de monnaie pour votre travail. Travaillez pendant douze heures et vous gagnerez deux pièces de monnaie. Et ils le crurent. Il leur dit ensuite : vous ne travaillez que la moitié des jours de l'année; travaillez tous les jours de l'année, et votre gain sera double. Et ils le crurent encore... Continuant à les tromper de la même manière l'homme méchant augmenta toujours plus leur travail et diminua toujours plus leur salaire. Et ils moururent, faute du nécessaire, mais d'autres s'empressaient toujours de les remplacer, car l'indigence était devenue si profonde, que les familles entières se vendaient pour un morceau de pain, et l'homme méchant amassa des richesses et devint tout puissant ... Amen.
Critique de 2008
La folle histoire de cette épopée technologique qui va au gré de ses avancements révolutionner la vie des gens. Toujours au travers de la Bourgogne si chère à l'auteur, il en profite pour nous tracer le portrait de ses habitants, toujours aussi fiers, généreux et prompts à la gaudriole.
Lazare Denizot, jeune roulant plein de sang sillonne la Bourgogne à bord de sa machine quand son trajet est interrompu par deux cavaliers. Irrésistible portrait du passé, incarné par le demi solde Jobert et son cosaque qui se veulent être les défenseurs du cheval et de la France face à l'invasion technique qui va inféoder les hommes et la société.
Des premiers combats d'ouvriers réunis en amicale, contre l'iniquité de l'entreprise, de la rencontre du protagoniste avec Gustave Eiffel, jusqu'aux scènes de fraternité et de romance, tout l'art de Vincenot est présent dans cet ouvrage qui peut passer pour rétrograde et passéiste, mais qui au final nous ramène au bon sens . Exemple : " il faut jouir beaucoup de peu et non pas jouir peu de beaucoup " et puis cet extrait : " Un jour, l'homme méchant dit à ses frères : Vous travaillez pendant six heures et l'on vous donne une pièce de monnaie pour votre travail. Travaillez pendant douze heures et vous gagnerez deux pièces de monnaie. Et ils le crurent. Il leur dit ensuite : vous ne travaillez que la moitié des jours de l'année; travaillez tous les jours de l'année, et votre gain sera double. Et ils le crurent encore... Continuant à les tromper de la même manière l'homme méchant augmenta toujours plus leur travail et diminua toujours plus leur salaire. Et ils moururent, faute du nécessaire, mais d'autres s'empressaient toujours de les remplacer, car l'indigence était devenue si profonde, que les familles entières se vendaient pour un morceau de pain, et l'homme méchant amassa des richesses et devint tout puissant ... Amen.
Critique de 2008
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