Un blog de plus dans la blogosphère, nèologisme du net. Je le définirais par : Bazar virtuel, caverne d'Ali Baba, carnet de bord de tout citoyen qui publie ses idées, ses envies, ses coups de coeur et ses coups de gueules. Ici vous trouverez un peu tout ça, mais surtout des histoires de livres. C'est futile, inutile, donc indispensable. Bon surf.
samedi 27 août 2011
Où on va , papa de Jean Louis Fournier
Voici un livre qui à l'époque avait fait pas mal parlé de lui, sans le lire j'avais compris qu'il proposait un regard décalé sur les handicapés moteurs cérébraux.
Au regard du CV du bonhomme on se dit que le livre ne va pas raconter n'importe quoi, que l'on va en retirer quelque chose.
Dès les premières pages, il y a un petit côté désinvolte et cynique propre à Pierre Desproges, que l'auteur cite d'ailleurs.
J'ai appris après recherche que Fournier était un ami de Desproges et qu'il a réalisé certains de ses spectacles. Fournier est également l'auteur de l'entrefilet paru dans la presse à la mort de Desproges
" Pierre Desproges est mort, étonnant non ! "
Autant le dire tout de suite, Fournier n'atteint jamais la cheville de l'humouriste.
C'est un portrait à l'acide de deux petits garçons handicapés, il n'y va pas avec le dos de la cuillère. C'est parfois tendre, mais jamais émouvant. Ca aurait pu être caustique mais c'est méchant, habilement méchant, sans intérêt.
Le père évoque tous les aspects du handicap profond, le regard des gens, la difficulté des apprentissages, la mort précoce, la culpabilité, l'impossibilité de communiquer. Mais tout cela ne fait pas un bon livre, et j'ai du mal à comprendre l'avalanche de louanges qu'il a receuilli.
La mère des enfants est venue à contre-pied proposer un site pour défendre ses enfants malmenés, un droit de réponse :
http://mamanmathieuetthomas.monsite-orange.fr/
En définitive je suis déçu et ne comprendrai jamais les arcanes du monde des livres qui récompense n'importe qui et n'importe quoi.
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Je l'avais bien aimé ! Je trouvais justement inhabituelle la façon de traiter le sujet, pas misérabiliste, d'un humour grinçant qui laissait passer la tristesse. Question de point de vue ;)
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