dimanche 26 juin 2011

l'Atlantide de Pierre Benoit


Quand on commence à éffectuer des recherches on s'aperçoit vite que l'Atlantide a fortement  marqué les esprits, que son souvenir évoque des heures de lecture passionantes. C'est un petit sondage dans mon entourage qui me permet d'avancer cela. Souvent lu à l'adolescence, ce récit mystérieux à tout pour faire rêver les esprits en mal d'aventures exotiques.
Quoi de plus intrigant que le mythe de l'Atlantide .
Deux officiers français condottiere partent en excursion au coeur du Sahara.
Les deux hommes vont se perdre au coeur du désert, évitant la montée des eaux d'un oued déchaîné, il vont sauver la vie d'un targui qui va bouleversé le destin de ces deux militaires.
Conduit dans un endroit mystérieux, au coeur du Hoggar, royaume fabuleux, dont la maîtresse n'est autre qu' Antinéa.
Déesse du pays du sable et des dunes, Walkyrie des oasis, Antinéa réfugiée dans son palais des plaisir évoque tous les mythes de la femme.
Mante qui collectionne les cadavres de ces amants morts d'amour, beauté inexprimable qui confond les hommes jusqu'à les rendre esclaves de ses charmes et de leur amour pour elle.
Pierre benoit mêle imaginaire et mythologie, ses descriptions du désert son splendides, il matîne son récit d'un léger ésotérisme, d'un mystérieux envoûtement.
Chaque chapitre mêle la réalité et le rêve.
Certainement que l'Atlantide restera un récit de référence, son style date un peu mais n'est pas un obstacle, au contraire, une maîtrise de la langue exceptionnelle.
Une jolie découverte pour moi qui ne connaissait pas du tout cet auteur.
Il y a du Petit Prince, du Matin des magiciens, du Club des cinq façon académique , du Crabe au pince d'or et de ces récits d'aventures qui éxhaltent les esprits les plus rétifs au dépaysement. 
Cependant  il garde la primeur sur tous ces récits qui semblent eux faire des clins d'oeil à  " Antinéa ".

1 commentaire:

  1. Il y a très très longtemps, j'avais lu "Pêcheur d'Islande" et j'en ai gardé un bon souvenir, plus qu'avec l'Atlantide, mais j'étais peut-être trop jeune...

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