Chacun cherche son sommeil dans les replis des draps du lit solitaire ou les esprits tentent de se calmer.
La nuit passe comme un vol de grues en migration, calmement mais surement. Le matin pointe le bout de son nez, Paris s'éveille aux bruits des marteaux piqueurs et des vrombrissements de moteurs. Prise de constante, parfait.
Administration d'un relaxant avant l'anesthésie.
Descente au bloc, ultime vérification. Le personnel est toujours aussi professionnel.
Injection de l'anesthésiant. Je me jure de résister. Je me réveille quelques heures plus tard, hagard. Oh! oh! on s'réveille, monsieur. Quelques petits coups sur la joue. Quoi! c'est déjà terminé. Sonné, mis K-O par les drogues médicales, rien pu faire.
Remonté dans la chambre ce sont de longues heures de retour à la surface, puis de grande plongées et enfin retour final. Ouah le voyage!!! Mon oeil est douloureux. L'infirmière m'injecte par la perfusion un calmant, oh douce caresse des anesthésiants que je ne remercierai jamais assez. Encore une nuit de sommeil et vient le matin du jour du départ.
Je vérifie mon oeil.
On dirait qu'il a été cogné par un boxeur avide de détruire son adversaire pour pouvoir monter sur le podium et avoir la ceinture de champion du monde.
Passage du chirugien qui confirme que tout s'est bien passé,les clips qui serviront de cible aux rayons ont été parfaitement positionnés. Groggy, je quitte l'hôpital après les contraintes administratives.
Retour à la maison où la marmaille attend impatiement le retour du convalescent, ah chères têtes blondes...
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#melanomedelachoroide
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