mercredi 8 novembre 2017

PAGE FACEBOOK

Je viens de créer un page Facebook, elle s'intitule Mélanome de la Choroïde, tout simplement.
Il y sera plus aisé de témoigner, d'échanger et de diffuser.
A votre guise.

lundi 6 novembre 2017

Mélanome de la choroïde 7ans plus tard.

Anniversaire, et quel anniversaire !
7 ans jours pour jour que l'on m'a diagnostiqué officiellement ce cancer.
Après ces 7 années, 4 opérations sur l'oeil, des dizaines de scanners, scintigraphies osseuses, Irm et une chimiothérapie, je pense avoir la légitimité d'en parler.
Il s'agit de mon expérience et chacun aura la sienne, personnelle.
Je vois que les articles que je publie sur cette maladie et surtout mon expérience trouve un intérêt auprès de certains internautes. Il s'agit des pages les plus consultées.
Je pense être l'un des seuls à avoir fait ce genre de chose, même si des témoignages existent sur des forums.
Donc, 7 ans plus tard, comment ça va ?
Bien. Je peux le dire sans trahir quoique ce soit.
Je suis toujours surveiller par Curie, les rendez-vous vont s''espacer de plus en plus.
Il faut dire que mes caractéristiques personnelles on fait qu'ils m'ont surveillé comme le lait sur le feu.
Le témoignage que je veux laisser c'est qu'il ne faut rien lâcher, être stoïque et prendre les choses comme elles viennent.
Il n'y a pas de fatalité, que des espoirs.
Un docteur m'avait dit que le vie est injuste, je lui avais répondu que la justice ou l'injustice n'existaient pas dans la nature. Cela vous donne mon état d'esprit.
Je ne dis pas cela pour fanfaronner 7 ans plus tard, j'ai toujours eu cette attitude.
Personnellement j'ai été énucléé 2 ans après le diagnostic. Certains ne le seront jamais. Philippe de Villiers qui a eu le même traitement à quelques semaines d'écart avec moi ne l'a pas été. C'est un exemple probant.
Oui la vie change quant on perd un organe aussi précieux qu'un oeil. Oui c'est un réel handicap, mais pas insurmontable, juste gênant.
Ma vie est normale et personne ne remarque que je porte une prothèse. Le travail des ocularistes est bluffant !
Les jeux de balle sont maintenant juste un souvenir pour moi. En effet, avec la monophtalmie on ne distingue plus les reliefs avec précision. Adieu tennis, foot, ping-pong etc.
Ca va, on peut s'en passer.
Socialement cela ne change pas grand chose, saut en cas de foule, comme dans le métro où l'on ne distingue pas les gens sur le côté et il arrive fréquemment que l'on se cogne à eux. Rien de bien grave.
Donc oui la vie continue, comment pourrait-il en être autrement. Un peu moins bien mais elle continue.
Je ne vais pas vendre du rêve et dire, Youpi !
Il y aura des moments difficiles mais rien d'insurmontable. Et puis ouvrons l'oeil sur le monde qui nous entoure et constatons que nous avons tous nos croix à porter. Elles sont plus ou moins lourdes suivants les personnes.
C'est surtout un bon courage que je souhaite à chacun et chacune ( je suis opposé à l'écriture inclusive), je consulterais les statistiques de mon blog comme d'habitude.
L'inconvénient c'est qu'il est difficile de laisser des commentaires, je ne sais pas pourquoi Blogger ne facilite pas cette fonction !
Allez Banzaï ...


PS : Je viens de créer une page Facebook. Il suffit de taper Mélanome De La Choroïde sur FB.
Cela sera plus aisé que sur Blogger pour ceux qui veulent témoigner, échanger, diffuser .

samedi 4 novembre 2017

l'Apparition de Didier Van Cauwelaert















 








 Bien ! Bien ! Bien !


Je vais commencer avec un manque total d'objectivité, oui j'apprécie fortement DVC.
Ses deux dictionnaires de l'impossible ont bouleversé mon existence et renforcé ma spiritualité, lui amenant de l'eau au moulin.
Cela ne va pas m'empêcher d'être objectif.
Quid de ce livre.
Il évoque un miracle, comment l'appeler autrement, de la Tilma de Juan DIEGO ( son nom de baptême).
Une  tilma est une tunique d'agave, une plante locale, dont une fibre textile.
Sur cette tilma s'est imprégné une représentation, je ne peux dire peinture, de la Vierge.
On l'appelle la Vierge de Guadalupe.
Tu m'en fais un beau de miracle, me dites-vous !
Oui car cette tunique de fibre aurait dû au mieux se désagréger au bout de 20ans. Or elle a maintenant près de 500 ans et elle est toujours intacte.
Que les pigments de la " peinture" n'ont aucune origine terrestre.
Que sur la tunique sont présentes des étoiles qui représentent les constellations qui figuraient dans le ciel le jour de l'apparition.
Que dans l'oeil de la Vierge sont représentés 13 personnages et que ces personnages sont Juan DIEGO, l'évêque, une servante de cet évêque et d'autres individus.
Que ces personnages sont l'exact reflet des personnes présentes le jour de l'apparition, ils sont imprimés dans le reflet de l'oeil de la Vierge, en trois reflets comme sur un oeil humain vivant.
Que la courbure de l'oeil est présente sur la peinture, technique appliquée au mappemonde, pour respecter l'échelle,s auf qu'à cet époque on ne savait pas faire cela.
Que des ophtalmologues ont découvert avec les appareils modernes que dans l'oeil était représenté du sang artériel comme un oeil vivant.
Que la cornée fait à peine un centimètre et qu'aucune technique de peinture de l'époque ne pouvait reproduire ce tableau.
Qu'en dépit de bombardement sur l'église qui abritait la tunique elle n'a souffert d'aucune dégradation alors que le crucifix en métal situé à proximité a été endommagé.
Qu'une femme de ménage a versé malencontreusement de l'acide sur la tunique, que l'acide l'a abîmée,mais qu'au fil du temps les couleurs se sont reconstituées.
Deux miracles sont attribués à la tunique. ! Un oeil crevé par un hameçon s'est reconstitué, en dépit de ce que les médecins pronostiquaient.
Un enfant tombé d'une grade hauteur a eu le cerveau et la moelle épinière touchés. Que le verdict était clair, dans le meilleur des cas paralysie dans le pire la mort. L'enfant est reparti en gambadant sou l'oeil décontenancé des médecins !
DVC utilise cette tunique pour broder un roman agréable à lire mais qui n'est pas on meilleur.
En deux mots, le Vatican mandate des spécialistes mondiaux dans chaque discipline pour apporter des éléments en vue du procès en canonisation de notre indien.
Tout cela sur fond d'amours difficiles pour l'héroïne ophtalmologue.
C'est gentillet.
J'ai été déçu car je m'attendais à plus de révélations sur la tunique. Un peu comme dans l'Evangile de Jimmy qui était captivant.
J'apprécie toujours DVC car il ne s'agit pas d'un illuminé, il a des sources sûres et fouillées. C'est vrai qu'il est devenu au fil du temps un écrivain de l'extraordinaire et il le fait bien.
Un roman court, 240 pages, intéressant et captivant. Un bon roman pour ceux qui découvre DVC, mais sachez que ce n'est pas le meilleur.

samedi 28 octobre 2017

Jean DEROBERT , PADRE PIO le Transparent de Dieu.







J'ai déjà lu deux ouvrages sur le Padre, commentés dans ce blog.
Celui d' Yves CHIRON et d'Antonio  Socci.
Je l'ai découvert grâce aux deux Dictionnaires de l'Impossible de Didier Van Cauvelaert.
Le transparent de Dieu est d'un autre genre et d'un autre contenu.
Si les deux précédents sont une biographie du Saint, le livre de DEROBERT et une longue étude basée sur les lettres écrites par Padre Pio à son directeur de conscience.
800 pages de lettres où s'intercalent des explications, des interprétations de celui qui fut un des fils spirituels du PADRE.
PADRE PIO est un prêtre capucin qui fut stigmatisé, et il me semble que c'est le seul prêtre à l'être.
Il a fait l'objet de nombreux livres, articles et commentaires. La science par la voie de la médecine s'est penchée sur son cas. Elle n'a pas fourni d'explications probantes.
Animé d'un grand amour pour Jésus, le PADRE a porté la croix du Christ durant 50 ans. Outre les stigmates des pieds, des mains et du flanc, il avait aussi ceux de l'épaule et de la couronne d'épines.
Les plaies ne se fermaient jamais, d'elles, coulait un sang artériel et une odeur agréable.
Il était sujet à la bilocation, lisait dans les consciences et affrontait le démon régulièrement;
Mais ce n'est pas à ce merveilleux que s'attache ce livre, c'est à la partie purement religieuse. La vocation du père, son parcours, ses craintes, ses joies, ses peines, ses souffrances etc.
Il est clair que ce livre est une sommité pour qui veut approfondir ses connaissances sur le PADRE.
800 pages d'exclusivité sur le destin hors normes, d'un homme qui devint saint.
Ce qui m'a surpris c'est les difficultés rencontrées tout au long de sa vie par le PADRE.
Pensez ! il doutait. Il pensait ne pas être digne du Seigneur en dépit d'une vie réservée presque exclusivement à la prière. Il a traversé la nuit de l'âme pendant des années et jusqu'à la fin il s'est plié aux exigences de son ordre.
Sans avoir quitté son monastère il a fondé un hôpital, des groupes de prières qui couvrent le monde entier et il est devenu une personne très vénérée, notamment en Italie mais pas que.
Cette intimité dévoilée pendant 800 pages et quelques semaines de lecture m'a interpellé.
Comment a-t-on pu accuser un homme qui a passé sa vie à prier, a se soucier du sort des âmes de ses prochains a pu être aussi conspué par ses pairs ?
Certains l'ont accusé d'être un menteur, un usurpateur !
Je ne connais pas de menteur qui tiendrait une vie a presque jeûner, prier, vivre de manière spartiate, qui récite des dizaines de chapelets, qui souffrait dans son corps et qui ne demandait au Seigneur de prendre les douleurs du monde comme l'avait fait Jésus.
Alors je veux bien que l'on crie à l'usurpateur, mais ils sont légion les exemples de ces saints qui ont tout donné au Seigneur pour sauver les âmes. Au bout du compte cela fait beaucoup d'usurpateurs qui sont morts dans la misère ou au moins le dénouement. Ceux que je connais sont souvent riches et pas très généreux et peu enclins à se soucier des autres sinon de leur petite personne.
Alors, conseillerais-je ce livre ?
Oui pour ceux qui connaissent le PADRE, ceux qui veulent le découvrir devraient commencer avec celui de CHIRON qui est très ben fait et documenté.

lundi 23 octobre 2017

Astérix et la Transitalique


















La question était de savoir s'il était éthique de poursuivre l'oeuvre d'Uderzo et Goscinny avec deux autres auteurs et de savoir s'il était acceptable d'y souscrire en achetant la bédé.
Je n'ai toujours pas la réponse mais j'ai acquis le livre.
Il faut savoir que je ne suis pas un grand fan de cette bédé mais que je pouvais par cette acquisition faire oeuvre de charité envers ma famille qui se délectera de la lire.
Bien, bien, qu'en est-il  de cette nouvelle version.
Rien ne me choque dans le dessin et dans le scénario qui sont très proches des Astérix que j'avais pu lire dans ma jeunesse.
Pas de rupture dans le style, les auteurs ont respecté leurs maîtres et ne les offenseront pas.
Il y a peut-être des libertés avec le ton et l'humour. Des gags et surtout des jeux de mots qui modernisent le ton général. Je vous laisse les découvrir.
Astérix et toujours égal à lui-même, Obélix mange toujours des sangliers et veut toujours en découdre avec les romains, Idéfix est là, le barde etc.
Le déroulement est très rapide, peut-etre trop rapide pour moi, on referme déjà la bédé à peine commencée. C'est ce qui m'a frustré avec cet opus.
Elle se lit très bien, et je dirais que le scénario manque un peu de consistance même s'il n'est pas faiblard.
Je pense que les fans ne seront pas déroutés,  ne feront pas de mauvais procès aux auteurs qui ont respecté les codes du genre.
C'est du bon boulot, un succès garanti, d'autres devraient suivre avec le même effet sur les lecteurs, les codes étant bien établis et les scénari illimités.
Peut-être que cette nouvelle mouture ramènera de jeunes lecteurs vers les anciennes versions.

lundi 9 octobre 2017

Mélanome de la choroïde, Enucléation, prothèse oculaire, cancer.

Je pense avoir la qualité pour évoquer ce cancer assez rare qui est le mélanome de la choroïde.
Il y a 7 ans qu'il m'a été diagnostiqué et j'ai déjà fait le récit de cette aventure dans les pages de ce blog.
Quid ? 7  ans plus tard.
C'est un long parcours, semé d'opérations, de visites de contrôles, de radiographies, de prises d'empreintes pour la prothèse.
J'ai beaucoup de chose à dire.
D'abord remercier tous les intervenants de cette chaîne médicale.
Du spécialiste au personnel hospitalier.
Remercier mon pays de m'avoir soigné.
Il ne faut pas se leurrer, il y a des embûches.
Notamment social, professionnel.
Jai l'habitude de dire que le cancer c'est la quintuple peine.
Maladie, perte d'organe, handicap, social, professionnel, etc.
Que la médecine n'est pas parfaite, surtout ses protocoles.
A ce jour, connaissant mieux la maladie, j'aurais aimé être énucléé sur le champ.
Je m'explique.
Diagnostic, proton-thérapie, chimiothérapie.
Là on me dit que mon œil va développer une cataracte et un glaucome dans les 1 à 3 ans.
Exact pour moi après deux ans.
Cette phase aurait pu être évitée et ainsi me préserver d'ennuis.
Effectivement , les rayons m'ont brûlé la glande lacrymale. Cela ma contraint à mettre plusieurs fois par jour du Lacryvist pour humidifier la muqueuse et la prothèse. Or, si l'on m'avait énucléer directement, je n'aurais pas eu à subir ce désagrément.
Là, j'en veux un peu au médecins qui savaient pertinemment ce qui allait se passer et auraient pu m'éviter cela.
Je pense que les opérations sont facturées et rentables pour les médecins et les hôpitaux, je ne vois pas d'autres explications.
Cela étant, j'en suis à ma quatrième prothèse, toujours provisoire, et je ferai la définitive sous peu.
Cela est dû au fait que l'on m'a reconstitué l'orbite qui avait été endommagée par les traitements.
Donc 7 ans. Ce que je veux dire ici, c'est qu'il faut prendre son mal en patience.
Restez serein face  à la maladie. Ne baissez pas les bras, ne soyez pas abattus.
Oui à 40 ans j'ai perdu un œil, mais il m'en reste un.
Profitez de cette maladie pour faire un examen de conscience.
JE répète ici ce que m'a dit un jour un autre malade " Toujours trouver quelque chose de positif dans ce qui nous arrive".
Gardez le courage, je sais ce que vous avez ou allez subir, personne ne le vivra à votre place, vous n'êtes pas les seuls.
A bientôt.

samedi 2 septembre 2017

Laure du bout du monde de Pierre MAGNAN



















J'ai plusieurs raisons pour lire Pierre MAGNAN.
C'est un écrivain que j'ai eu la chance de rencontrer il y a un petite dizaine d'années, sous les platanes de Provence à Varages dans le Var.
Ce fut une après-midi extraordinaire et inoubliable.
Il disait qu'un écrivain mort n'a plus de lecteur, j'aime à le faire mentir et à perpétuer son souvenir.
Je connais assez bien la région dans laquelle se déroule son oeuvre et notamment les villages qui apparaissent dans ce livre.
Il disait qu'au dessus du 48 ème parallèle il n'était pas lu, mais non Pierre, vos oeuvres migrent vers le septentrion avec succès.
Et pour finir l'écriture de M. MAGNAN est une régal. Très classique, riche en vocabulaire, poétique et harmonieuse, un vrai talent d'écrivain.
Ce livre ne fait défaut à son talent. Une oeuvre qui décrit la dure vie de Laure au travers du village d'Eourres, situé entre Laragne et Séderon. La lutte pour survivre, pour vire et grandir dans cette campagne hostile, avare de plaisirs et de richesse naturelle. Un roman dans lequel Pierre MAGNAN décrit la vie d'une personne qu'il a rencontrée. Comme il disait les gens que vous rencontrez pensent que leur vie est un roman alors qu'elle est des plus banales. Celle de Laure, petit bout d'enfant de 750 grammes à la naissance l'a interpellé et il en a fait un roman. Bravo Pierre Magnan, vous avez signé là un livre authentique, ancré dans votre région et qui relate à merveille la lutte de ces humbles paysans drômois dans les années 50. On pourrait évoquer le roman de terroir teinté de l'oeuvre de Giono que Magnan a très bien connu. Lisez au moins un roman de Magnan, le plus célèbre , car ayant été porté à l'écran, est La maison assassinée. Adaptation que l'auteur regrettait sous certains aspects,mais c'est une autre histoire. Bonne lecture.