vendredi 20 janvier 2012

L'homme de chasse de Paul Vialar

Paul Vialar, né le 18/09/1898 à Saint-Denis et mort le 8 janvierr 19966, est un écrivain français.
En 1939 il obtient leprix femina pour la Rose de la mer.


Ode à la plaine,
Jean Tadorne est l'homme de chasse, son unique passion dans la vie est l'art cynégétique, non pas la boucherie assassine, la catharsis du dimanche pour citadins en mal de nature.
Jean élève la chasse au rang de mode de vie.
L'animal, aussi paradoxal que cela puisse paraître, voir inconcevable pour un non chasseur, trouve dans la ligne de mire du fusil de Jean toute sa dimension d'animal sublime.
Sur son domaine de Villebois, Jean, anime une chasse, il gère les rabatteurs, les tireurs, et fait en sorte que chaque journée soit inoubliable pour ses clients.
Tout bascule le jour ou Jean prend en pleine figure une décharge de chevrotine  qui le rend aveugle.
Alité, convalescent, Jean profite de ce repos forcé pour faire un travail d'intropsection et nous raconte sa vie et sa passion.
Jean est un orphelin rachitique, chaperonné par une tante richissime qui lui donne la meilleure éducation possible dans un internat parisien.
Selon le diagnostic du médecin, Jean doit partir au grand air.
La tante est propriétaire d'un domaine près de Chartres, Villebois. Des fermes, des champs, des bois et du gibier. C'est là que la vie de Jean va basculer et définitevement l'imprégner de la chasse.
La conscienscieuse, préparée, respectueuse et en accord avec la nature, harmonieuse.
Jean va fonder une famille, dont la vie s'articulera autour de cette chasse, la gérer du mieux possible, bichonner le gibier, un travail accaparant.
La vie de Jean c'est la chasse, sa femme et sa fille ne sont que la partie congrue de sa vie, pas indispensables, nécessaires.
Seulement, Jean doit ce domaine à sa femme, qui ne lui demande pas de rendre des comptes.
Jean va s'émanciper, voyager en Afrique, tromper amoureusement sa femme et revenir comme ces oiseaux migrateurs, au nid qui l'a vu naître.
C'est l'histoire d'un destin, de la vie d'un homme, de ses retranchements, de sa passion.
Une ode à la plaine de Beauce au milieu de laquelle coule à l'abri du temps et des autres la vie de Jean.

Paul Vialar est peu lu de nos jours, la pauvreté des renseignement glanés sur internet sont là pour le prouver, c'est bien dommage. Vialar possède un style classique évidemment, froid, mais très agréable.

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