mercredi 11 janvier 2012

Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne




A l'heure où les records du tour du monde à la voile, en ballon, en avion tombent comme les feuilles en automne, j'ai pris plaisir à lire ce livre de Verne.
Se replonger dans une époque où la vitesse n'en était qu'à ses débuts est revigorant. Quelle énergie ne faut-il pas à Phileas Fogg pour parvenir à ses fins, les liaisons sont périlleuses, hasardeuses et pleines d'aventures.
Pauvres hommes du 21 ème siècle qui nous plaignions du manque de débit internet, du retard de quelques minutes concernant les trains, les avions, qui voulons être informés de tout à tout moment.
Ce livre qui a dû être une éloge de la vitesse à l'époque a été pour moi une éloge de la lenteur, comme quoi nous avons évolué et nous sommes adaptés à la vitesse subsonique. Il y a fort à parier que Verne aurait été impresionné par l'exploit du trimaran de Peyron.
Il y a une dizaine de pistes à l'intérieur du roman pour en faire d'autres, il y a des clins d'oeil aux autres livres de Verne.
Certes le récit manque de rebondissements, de descriptions et Verne fait le minimum syndical concernant les moeurs des pays traversés. Cependant j'ai été charmé par la prose, le style de Verne et me pencherai certainement avec plaisir sur d'autres ouvrages. En attendant je vais regarder la version cinématographique de 1956 qui selon les avis reste la meilleure.

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