samedi 28 janvier 2012

Silex and the city de Jul

Evoluer pour quoi faire ?

Ce n'est vraiment pas le genre de graphisme qui attire mon regard, j'ai trouvé le titre sympa et je l'ai emprunté avec plus de curiosité que d'intérêt.
Que peut nous raconter cette famille d'hommes préhistorique dont les parents sont profs dans une ZEP ! Oui une Zone d'Evolution Prioritaire. Quand la mère professeur de préhistoire -géographie prend en charge sa classe, il lui faut composer avec toutes les " cultures " qui la composent, un cannibale à ce sujet entend bien faire respecter ses droits de sa condition de minorité visible. Le père décide, pour changer les choses, de se lancer en politique, il va vite déchanter et comprendre la difficulté de satisfaire tous les électeurs, même les homos homo-sapiens. EDF, l'Energie Du Feu et son lot de cégétistes sont plus vrais que nature. Mai - 68000 ans avant JC raconté par le grand père vaut son pesant de cacahuètes.
Jul passe en revue tous les éléments de notres société, l'école, le travail, l'amour, le consumèrisme, les classes sociales, tout cela avec un humour et des calembours aussi grotesques que , accrochez vous " Evoluer plus pour gagner plus " !!! Avouez que c'est con comme slogan.
Finalement elle est agréable cette famille des cavernes.
Une bonne pioche, un bon moment bédé

Bacchanales chez l amère Tatzi de San-Antonio


Caca boudin !!!
Non pas, KK boudin, une nébuleuse internationale d'origine japonaise impliquée dans la disparition d'une ogive, elle même réclamée par l'illustre président. Devinez qui se charge de l'enquête ? De lupanar en DS aménagée, de chinoiseries en polissage de chinois, de coups de tête dans le museau en salades antonionesques, il y a un homme qui émerge de tout ça, son éminence Béru qui se voit nommer Miniss de l'intérieur ( dixit Béru), avouez que ça laisse pantois, en plus baderne-baderne qui se la joue à la Lazare, mais si ...
Fidélè à tous les autres, pas de surprises, pas de déconvenues, dire que M. Hollande n' pas parlé de San-antonio au Bourget, cela m'inquiète.

mardi 24 janvier 2012

Présidentielles 2012

Comment un homme, François Hollande, qui a tout voté ( Europe, finance...) , qui a contribué à mettre la France dans l'état où elle se trouve peut retourner sa veste sans vergogne. C'est tout l'art de la politique, prendre les gens pour des imbéciles et savoir que les Français n'ont pas de mémoire.
La psychologie des foules est à mon avis un des livres à lire avant mai 2012 :
 http://leblogdupirate.blogspot.com/2011/11/psychologie-des-foules-de-gustave-le.html

Un article du point qui vient corroborer tout ça :
http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/hollande-le-changement-de-veste-24-01-2012-1423058_324.php


L'indémodable et toujours actuel tube de Dutronc /.-)

lundi 23 janvier 2012

Voyage avec un âne dans les Cévennes de Stevenson.

Un peu déçu par ce premier livre de l'auteur que je lis.
Les incessantes comparaison entre catholiques et protestants sont lassantes, et ne sont pas très intéressantes.
Le récit du voyage offre quelques belles lignes, mais dans l'ensemble cela manque un peu de relief. Je n'ai pas trouvé mon compte, je m'attendais à une étude plus poussée sur le mode de vie des habitants des cévennes, de plus jolies descriptions des paysages et surtout les sentiments et les sensations de Stevenson pendant son voyage intérieur qui n'est pas mis en valeur dans ce livre. Les mauvais traitements infligés à Modestine sont de cette époque, bref je reste sur ma faim.

vendredi 20 janvier 2012

L'homme de chasse de Paul Vialar

Paul Vialar, né le 18/09/1898 à Saint-Denis et mort le 8 janvierr 19966, est un écrivain français.
En 1939 il obtient leprix femina pour la Rose de la mer.


Ode à la plaine,
Jean Tadorne est l'homme de chasse, son unique passion dans la vie est l'art cynégétique, non pas la boucherie assassine, la catharsis du dimanche pour citadins en mal de nature.
Jean élève la chasse au rang de mode de vie.
L'animal, aussi paradoxal que cela puisse paraître, voir inconcevable pour un non chasseur, trouve dans la ligne de mire du fusil de Jean toute sa dimension d'animal sublime.
Sur son domaine de Villebois, Jean, anime une chasse, il gère les rabatteurs, les tireurs, et fait en sorte que chaque journée soit inoubliable pour ses clients.
Tout bascule le jour ou Jean prend en pleine figure une décharge de chevrotine  qui le rend aveugle.
Alité, convalescent, Jean profite de ce repos forcé pour faire un travail d'intropsection et nous raconte sa vie et sa passion.
Jean est un orphelin rachitique, chaperonné par une tante richissime qui lui donne la meilleure éducation possible dans un internat parisien.
Selon le diagnostic du médecin, Jean doit partir au grand air.
La tante est propriétaire d'un domaine près de Chartres, Villebois. Des fermes, des champs, des bois et du gibier. C'est là que la vie de Jean va basculer et définitevement l'imprégner de la chasse.
La conscienscieuse, préparée, respectueuse et en accord avec la nature, harmonieuse.
Jean va fonder une famille, dont la vie s'articulera autour de cette chasse, la gérer du mieux possible, bichonner le gibier, un travail accaparant.
La vie de Jean c'est la chasse, sa femme et sa fille ne sont que la partie congrue de sa vie, pas indispensables, nécessaires.
Seulement, Jean doit ce domaine à sa femme, qui ne lui demande pas de rendre des comptes.
Jean va s'émanciper, voyager en Afrique, tromper amoureusement sa femme et revenir comme ces oiseaux migrateurs, au nid qui l'a vu naître.
C'est l'histoire d'un destin, de la vie d'un homme, de ses retranchements, de sa passion.
Une ode à la plaine de Beauce au milieu de laquelle coule à l'abri du temps et des autres la vie de Jean.

Paul Vialar est peu lu de nos jours, la pauvreté des renseignement glanés sur internet sont là pour le prouver, c'est bien dommage. Vialar possède un style classique évidemment, froid, mais très agréable.

mercredi 11 janvier 2012

Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne




A l'heure où les records du tour du monde à la voile, en ballon, en avion tombent comme les feuilles en automne, j'ai pris plaisir à lire ce livre de Verne.
Se replonger dans une époque où la vitesse n'en était qu'à ses débuts est revigorant. Quelle énergie ne faut-il pas à Phileas Fogg pour parvenir à ses fins, les liaisons sont périlleuses, hasardeuses et pleines d'aventures.
Pauvres hommes du 21 ème siècle qui nous plaignions du manque de débit internet, du retard de quelques minutes concernant les trains, les avions, qui voulons être informés de tout à tout moment.
Ce livre qui a dû être une éloge de la vitesse à l'époque a été pour moi une éloge de la lenteur, comme quoi nous avons évolué et nous sommes adaptés à la vitesse subsonique. Il y a fort à parier que Verne aurait été impresionné par l'exploit du trimaran de Peyron.
Il y a une dizaine de pistes à l'intérieur du roman pour en faire d'autres, il y a des clins d'oeil aux autres livres de Verne.
Certes le récit manque de rebondissements, de descriptions et Verne fait le minimum syndical concernant les moeurs des pays traversés. Cependant j'ai été charmé par la prose, le style de Verne et me pencherai certainement avec plaisir sur d'autres ouvrages. En attendant je vais regarder la version cinématographique de 1956 qui selon les avis reste la meilleure.

dimanche 8 janvier 2012

Blog neutre en carbone c'est éco...logique.


Je suis loin d'être un militant vert, et je trouve l'écologie mise à toutes les sauces assez indigeste.
L'écologie est devenue un produit marketing, tout se doit d'être vert, et même la bêtise doit être écolo.
Il faut être vert ou en avoir l'air, même si les pires comportements pour l'environnement sont parfois réalisés par les pires intégristes de l'écologie bien pensante.
Je pense à ses con-sommateurs qui se targuent d'acheter du bio dans un magasin surchauffé et suréclairé,  ou qui achètent des produits bios du bout du monde, venus dans nos contrées à bord d'avions ou de cargos polluants.
Cependant, difficile de résister à cette initiative. Bonial se propose de planter un arbre en échange de la mise en place sur les blogs de ce logo :

Merci à Iza du tuyau, un seul bémol, on ne peut pas suivre l'évolution de ce parrainage écolo !
Si vous désirer participer : http://www.bonial.fr/environnement/

samedi 7 janvier 2012

Contrat sur le Celte



Attention !!! Gros nanard de la littérature du genre. Je n'avais jamais lu ce genre de livre et autant l'avouer, j'aime lire aussi des livres avec des coups de poings, des jolies filles et des mecs à l'ancienne qui ne posent pas le manche après la cognée. Vous aurez reconnu les Boudard, Le Breton, Léo Mallet et surtout San-Antonio.

Robert Morcet est un ancien braqueur, qui prenait les policiers pour des pigeons d'argiles et qui après ces années de taule s'est reconverti dans la " littérature ". Vous ne connaissez pas le Celte ? Normal cela n'a aucun interêt.
Sur un plan littéraire c'est aussi plat que la Beauce, et encore ils ont les ponts SNCF pour relever le plat.
Une histoire d'anciens d'Algérie, version OAS, reconvertis dans la police, qui démêle une histoire de mafia. Des clins d'oeil au Parrain, à San-Antonio, à la littérature de gare.
Pour moi Morcet restera à quai dans la gare de triage sans jamais connaître les grandes lignes.


L'ombre chinoise de Georges Simenon

Sentiments mitigés à la lecture de ce Maigret, l'ambiance est toujours aussi superbe, on s'imprègne des lieux, des gens et Simenon a cette faculté de mettre en exergue les petites gens et leurs manies, leurs vices cachés, leur mesquinerie qui au final les fait tomber de leur petitesse. Il y a un peu de nous dans les personnages de Simenon, que reste t-il quand la façade, la jolie façade des apparences s'effondre.
Un meurtre, des billets qui flottent sur la seine, des ex, des légitimes, des maîtresses, et chacun sa petite boule de haine qui n'attend qu'un déclic pour jaillir.
Donc tout va très bien de ce côté, en revanche l'enquête n'est vraiment pas intéressante, mais là n'est pas l'essentiel.

lundi 2 janvier 2012

La maison Tellier de Guy de Maupassant

J'avais deux a prioris qui ne me faisaient pas m'engager dans cette lecture avec enthousiasme.
Le premier c'est que j'ai eu une mauvaise expérience avec GDM et son Boule de suif, qui m'avait déçu.
Le deuxième c'est que je n'apprécie pas outre mesure les nouvelles.
Ce recueil m'a réconcilié avec le genre et l'auteur.
La première, La maison Tellier,  est transcendante au sens propre et oecuménique, voir arriver cette bande de poulettes dévergondées à l'église et les laisser enflammer l'homélie a été très jouissif.
La dernière, La femme de Paul, retient toute mon attention au delà des moeurs, mais surtout pour la description d'un Paris et de sa banlieue qui ont maintenant disparu.
Les tombales, manque de développement,
Le papa de Simon, est juste un peu niaise et sans grand intérêt,
En famille, est aussi très jouissif.
Un recueil inégal, mais qui me permet de rédécouvrir GDM, son stylem'a particulièrement fait voyager avec beaucoup de nostalgie, dans ce Paris de Dandys, de cocottes et de yoles.