Un blog de plus dans la blogosphère, nèologisme du net. Je le définirais par : Bazar virtuel, caverne d'Ali Baba, carnet de bord de tout citoyen qui publie ses idées, ses envies, ses coups de coeur et ses coups de gueules. Ici vous trouverez un peu tout ça, mais surtout des histoires de livres. C'est futile, inutile, donc indispensable. Bon surf.
samedi 18 juillet 2020
Remonter la Marne de Jean-Paul KAUFFMAN
Ce livre m'est tombé par hasard dans les mains.
Je me trouvais dans une station balnéaire atlantique, la libraire municipale se séparait de certains ouvrages dont celui-ci. Je l'ai pris et il est allé augmenter la hauteur de ma PAL.
Concernant JPK je connaissais peu de choses sur cet homme.
Jute qu'au temps de mon enfance il avait été otage durant trois ans, cela avait alimenté les reportages télévisés, c'était un nom que nous entendions souvent.
Concernant son travail de journalsi et et d'écrivain je ne connaissais absolument rien.
J'ai pris ce livre car j''aime les récits de voyages métropolitain, comme ceux de Stevenson, Ruffin et autres.
Donc aucun apriori.
JPK décide de partir de banlieue pour remonter la Marne, Matrona en latin, la Mère.
Remonter un fleuve en marchant est peu commun, souvent on le descend, soit.
La plume est agréable, le récit est interessant, c'est dynamique, les premières 100 pages sont lues d'un trait.
Puis cela devient un plus lent, comme si le marcheur peinait dans sa progression.
D'ailleurs il y a un annotation sur la première, rédigée par le précédent lecteur " Trop long, je ne l'ai pas fini".
Moi je suis un lecteur de longue haleine, je m'accroche et je reste intéressé par cette Marne que nous dévoile JPK, ses méandres, ses riverains, ses paysages, ses odeurs, son histoire, tout cela parsème élégamment ce récit de d'écrivain en marche.
C'est un région que je ne connais pas mis à part son nectar à bulles.
C'est le mérite de ce livre qui reste respectueux car JPK aurait pu dresser un bilan négatif sur cette région, son chômage, sa désertification, sa périphérie avec le monde qui avance. Il évoque cela mais par saupoudrage, parcimonie, sans critique négative au contraire, il évoque certaines figures qu'il nomme les conjurateurs. Ceux qui sans haine tourne le dos à ce monde qui s'éloigne en vivant selon leurs idées et philosophie au coeur de leur région.
Alors oui on peut reprocher à JFK d'avor fait un livre qui parle beaucoup de la rivière La Marne, et de ne pas faire un récit sociologique.
Mais ce n'est pas l'objet du livre, l'essentiel est la rivière, les visages qu'elle présente, son histoire, son évolution, la Mère de cette région dont JPK , en fils adoptif car il est breton mais son grand-père était de la région, dresse un beau portrait reconnaissant.
Une belle lecture et découverte.
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