mercredi 21 novembre 2012

Georges SIMENON " La mort de Belle "

medium
 
La minutieuse littérature de Simenon Dès les premières pages on est happé par le rythme de Simenon.
L'épaisseur des personnages est inversement proportionnelle à celle des ouvrages de Simenon.
Un livre court et dense, où comme toujours c'est l'ambiance qui prime, la description de la psychologie de ces individus observés comme des insectes.
On prend plaisir à se laisser guider par le maître dans cette histoire de professeur tranquille, un peu bonhomme,qui s'occupe comme il peut sur son tour à bois.
L'espace d'un instant, sur le seuil de son atelier il aurait pu laisser filer son destin, tranquille.
Avouez que trouver une jeune fille morte dans sa maison a de quoi interpeler, surtout quand on ne l'héberge que depuis un mois.
Les soupçons sont pesants, les interrogatoires suspicieux, les regards derrière les rideaux des fenêtres voilent les états d'âmes.
Une ambiance entretenue d'un bout à l'autre du livre, malgré le peu d'intérêt que peut représenter la vie d'un modeste professeur qui est soupçonné, même pas accuser, de meurtre.
Jusqu'au moment ou les chaînes de l'éducation, de la civilisation se brisent, il faut être fort devant le barrage qui cède, parfois on fait preuve de faiblesse.
C'est loin d'être le cas de ce roman court et persuasif, du bon, très bon Simenon.
A ma connaissance Simenon n'a jamais travaillé avec Hitchcock, c'est bien dommage, cela aurait été surnaturel.


samedi 17 novembre 2012

A vos tweets




Les statistiques du blog montrent que les pages les plus consultées concernent le Mélanome de la Choroïde.
La configuration de Google ne permet pas de laisser aisément des commentaires.
J'ai créé ce jour un compte twitter :

melanomedelachoroide

Il suffit de taper ce mot pour accéder au compte sur lequel vous pourrez laisser vos messages.
Au plaisir de vous lire et pourquoi pas créer la communauté du mélanome de la choroïde, il y a tellement à dire et si peut de forums consacrés à cette maladie.



dimanche 4 novembre 2012

Sport et Cancer

J'ai hésité à écrire un billet sur ce RAID, cependant les statistiques du blog montrent clairement que les internautes qui y échouent au grè des recherches via GOOGLE sont avides de connaître et de partager certains sentiments et réalités liés au cancer.

 Peut-on faire du sport après une chimiothérapie ? Oui, oui et encore oui.
Ma chimiothérapie s'est terminée en mai 2011 et j'ai recommencé le sport en juin 2011.
Je ne vous dit pas dans quel état, épuisé après 100 mètre de course, courbaturé et dégoûté.
Le corps avait pris des habitudes qui lui a fallu combattre.
Cela ne m'a pas désarmé pour autant, jai l'habitude du sport et de ses petits tracas.
Persévérant et continuant régulièrement mes séances, le rythme est revenu.
Je ne suis pas un bolide.
J'ai repris le vélo, alignant les bornes, la course à pied avec environ 25 kms par semaine.

Et puis ce raid s'est présenté à moi, j'ai dit bingo.
Ce fut sympathique et convivial, si vous êtes tentez par ce genre d'aventures n'hésitez pas, la seule marche du podium qui soit est la vôtre.

Tout cela m'a donné la force de continuer, de ne pas baisser les bras et de braver les éléments climatiques pour ne jamais me laisser séduire par le canapé plutôt que d'aller faire une sortie sportive.

A ceux qui liront ce modeste message et qui sont sous chimiothérapie, je veux simplement leur dire que c'est un moment à passer, je le connais, il faut patienter et tout redeviendra presque comme avant.

Pour ma part le mélanome m'a fait perdre totalement la vision de l'oeil et l'énucléation est envisagée à court terme, je ferai un billet là dessus.

Gardez espoir, rien n'est définitif.

J'ai fait miennes deux devises :
 " Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais "
et
" Je me prépare au pire et espère le meilleur "

Courage, je sais que ce billet sera lu et j'espère simplement que mon témoignage servira à son modeste niveau.


N'hésitez pas à laisser vos commentaires sur twitter :
#melanomedelachoroide

LE BLE EN HERBE de Colette

Colette est un grand auteur, elle sait manier les mots, décrire des paysages, des états d'âmes et fouiller subtilement les êtres qu'elle anime dans ses romans, mais .
Mais j'ai été déçu par ce livre.
Jen'ai jamais accroché au rythme, il faut reprendre son souffle pour conserver la cadence de la lecture, ça ne coule pas de source.
Les puristes apprécieront cette prose au millimètre, cette éternelle histoire d'amours adolescents mâtinés de coquineries bien sages.
Mis à part le grand talent de Colette , je n'ai pas cru à cete histoire de jeunes gens qui se prennent pour des grands, même si le roman fait la part belle à ce moment où tout bascule dans la vie des êtres, en l'occurence ici la découverte de l'amour.
Petit plus, comment ne pas voir planer le fantôme de Colette derrière le visage de l'initiatrice ?