samedi 22 septembre 2012

La colère de Maigret



La Colère de Maigret

C'est le mois de juin, la PJ est en sommeil, ces fidèles serviteurs affûtent les gaules pour partir en vacances.
Notre commissaire bien aimé est lui toujours sur le pied de guerre, surtout quand on retrouve en pleine rue, trois jours après son assassinat, un tenancier de cabaret à Pigalle étranglé.
Méthode peu orthodoxe pour les gros bras du milieu, ok pour flinguer, pour larder, mais étranglé n'est pas dans les moeurs de ces messieurs.
Et puis l'Emile ne correspond pas au cliché du patron de boîte.
Il vit en famille, gère en bon père de famille ses trois cabarets, il n'a pas de maîtresse, pas de vices.
Les autres patrons l'appellent " l'épicier " c'est dire.
Maigret a beau chercher, il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire.
Difficile de tromper plus longtemps le locataire du 36, il va remonter le fil jusqu'au principal suspect, ténor du barreau mais surtout maître chanteur acculé qui finira par là où il a fauté.
Un " Maigret " court qui fait la part belle au Pigalle de ces années là, l'ambiance y est, le savoir faire de Simenon en jette plein les yeux, il manque juste cette ambiance que je recherche dans les Maigret, comme celle du " Client du samedi " par exemple.
Un bon polar quand même, pas de doute à avoir.

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