Un blog de plus dans la blogosphère, nèologisme du net. Je le définirais par : Bazar virtuel, caverne d'Ali Baba, carnet de bord de tout citoyen qui publie ses idées, ses envies, ses coups de coeur et ses coups de gueules. Ici vous trouverez un peu tout ça, mais surtout des histoires de livres. C'est futile, inutile, donc indispensable. Bon surf.
samedi 22 septembre 2012
La colère de Maigret
C'est le mois de juin, la PJ est en sommeil, ces fidèles serviteurs affûtent les gaules pour partir en vacances.
Notre commissaire bien aimé est lui toujours sur le pied de guerre, surtout quand on retrouve en pleine rue, trois jours après son assassinat, un tenancier de cabaret à Pigalle étranglé.
Méthode peu orthodoxe pour les gros bras du milieu, ok pour flinguer, pour larder, mais étranglé n'est pas dans les moeurs de ces messieurs.
Et puis l'Emile ne correspond pas au cliché du patron de boîte.
Il vit en famille, gère en bon père de famille ses trois cabarets, il n'a pas de maîtresse, pas de vices.
Les autres patrons l'appellent " l'épicier " c'est dire.
Maigret a beau chercher, il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire.
Difficile de tromper plus longtemps le locataire du 36, il va remonter le fil jusqu'au principal suspect, ténor du barreau mais surtout maître chanteur acculé qui finira par là où il a fauté.
Un " Maigret " court qui fait la part belle au Pigalle de ces années là, l'ambiance y est, le savoir faire de Simenon en jette plein les yeux, il manque juste cette ambiance que je recherche dans les Maigret, comme celle du " Client du samedi " par exemple.
Un bon polar quand même, pas de doute à avoir.
jeudi 20 septembre 2012
Oh... de Philippe DJIAN
Djian c'est l'origine, l'homme par qui tout est arrivé, énorme commotion lors de la lecture de " Zone Erogène " il y a bientôt 20 ans.
Puis tout c'est enchaîné avec plus ou moins de plaisir, je garde un souvenir évasif de de " Sotos ", " Criminels ", " Vers chez les blancs ".
En revanche les trois derniers m'ont plutôt plus et constituent une base sérieuse pour qui veut se plonger dans l'univers de DJIAN.
Je passe sur " Doggy bag " qui ne m'a pas intéressé.
" Oh... "
rassemble tout ce qui fait un livre de DJIAN.
Cela fait des décennies qu'il nous propose sa vision tortueuse des relations hommes-femmes, de la sexualité, de la drogue, de l'alcool et de sa vision de la littérature.
" Oh ... " n'y échappe pas, parfois dérangeant, je pense au viol de Michèle et de sa sexualité morbide.
Après avoir mis en scène l'inceste dans son précédent livre, " Oh ... " tourne autour d'une histoire de viol. S'y agglutine le divorce, la présence d'un fils immature et d'hommes capricieux, tout cela mâtiné de société bourgeoise parisienne , banlieusarde chic et choc.
C'est loin d'être le meilleur de DJIAN qui n'en fini pas d'entremêler les fils de nos existences, pour resserer les névroses en lieu et place de trancher dans le vif.
DJIAN titille le mal, il est de ces improbables invités que l'on appelle, à juste titre, des troubles fêtes.
Les personnages de Djian depuis longtemps sont toujours un peu timbrés, le cul entre deux chaises, entre deux époques, celle des années 70, qui n'aurait pas compris que la fête est finie, que sa jeunesse est derière elle et qu'elle est révolue.
Que le passé ne passera plus.
Djian tire le bilan en plaçant ses personnages désemparés dans otre époque chaotique. Secouez le tout et vous avez un bon livre, très ancré dans son époque mais qui me parait faible dans le traitement des problèmes et l'abscence de solutions.
On dirait que Djian nous écrit un livre pour nous dire ce que nous ne devrions pas faire sans donner les solutions pour y arriver.
Il expose l'échec d'une génération gâtée qui a fini par pourrir.
Une bonne cuvée , mais pas le meilleur millésime.
Cependant comme d'habitude j'en reprendrai.
lundi 10 septembre 2012
Nord contre Sud de Jules Verne
L'indémodable Jules Verne ou le combat contre l'esclavage.
C'est en Floride que Verne a décider de planter le décor de cette épopée qui montre l'affrontement de deux camps aux idées plus qu'opposées.
Le Nord anti-esclavagiste s'oppose au Sud abolitionniste.
Pour corser son histoire, Verne place un abolitioniste au coeur de la Floride aux alentours de Jacksonville.
Là un opportuniste, un peu mercenaire, très ambitieux et prêt à mettre la ville sens dessus dessous pour pouvoir accéder au pouvoir, Il agite les foules et les guide vers l'affrontement, recette bien connue.
Le roman est un peu manichéen, avec le gentil abolitionniste qui possède quand même une lgion d'esclave et le méchant esclavagiste qui veut que rien ne change.
Cela sur fond de procès qui cherchent à incriminer les uns et les autres à la faveur des juges en place.
Texar, l'esclavagiste profite de sonimpuité pour mettre à sac la plantation de Burbank farouche applicateur des idées nordistes.
Sentant le danger, Burbank exhile unepartie de sa famille qui est capturée par Texar et envoyée aux Everglades.
Les affaires de Jacksonville vont s'arranger avec l'arrivée de l'armée fédérale.
Burbank a lui d'autres chats à fouetter. Retrouver sa fille aux mains des ravisseurs.
C'est là que le roman devient Vernien, sont décrits les rivages du Saint John, les marées du fleuve, la mangrove, la cyprière et les méandres du fleuve.
Tout finira bien dans le meilleur des mondes.
Un peu déçu par ce roman qui ne trouve pas son rythme, manque de précision historique et péche par un manque de développement psychologique des protagonistes.
Il m'a plu de suivre les pérégrinations des héros via Google Earth, je pense que Verne aurait apprécié ce moyen de suivre les aventures de ces personnages.
Connecté sur la floride, je suivais l'itinéraire tortueux au travers du fleuve, c'était amusant et enrichissant.
Pour terminer, une cause défendue noblement par Verne mais qui manque de rythme.
Le roman est un peu manichéen, avec le gentil abolitionniste qui possède quand même une lgion d'esclave et le méchant esclavagiste qui veut que rien ne change.
Cela sur fond de procès qui cherchent à incriminer les uns et les autres à la faveur des juges en place.
Texar, l'esclavagiste profite de sonimpuité pour mettre à sac la plantation de Burbank farouche applicateur des idées nordistes.
Sentant le danger, Burbank exhile unepartie de sa famille qui est capturée par Texar et envoyée aux Everglades.
Les affaires de Jacksonville vont s'arranger avec l'arrivée de l'armée fédérale.
Burbank a lui d'autres chats à fouetter. Retrouver sa fille aux mains des ravisseurs.
C'est là que le roman devient Vernien, sont décrits les rivages du Saint John, les marées du fleuve, la mangrove, la cyprière et les méandres du fleuve.
Tout finira bien dans le meilleur des mondes.
Un peu déçu par ce roman qui ne trouve pas son rythme, manque de précision historique et péche par un manque de développement psychologique des protagonistes.
Il m'a plu de suivre les pérégrinations des héros via Google Earth, je pense que Verne aurait apprécié ce moyen de suivre les aventures de ces personnages.
Connecté sur la floride, je suivais l'itinéraire tortueux au travers du fleuve, c'était amusant et enrichissant.
Pour terminer, une cause défendue noblement par Verne mais qui manque de rythme.
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