lundi 9 avril 2012

Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc

Voici donc le fameux gentleman cambrioleur, courtois, rusé, impétueux, garnement des faubourgs mâtiné de la meilleur éducation. Mauvais garçon au coeur de guimauve, farceur et facétieux. Il y a de quoi en faire ce qu'il est devenu, un personnage récurent de la littérature du genre. Car 115 ans après avoir été écrites, ces nouvelles ont gardé leur fraîcheur, leur intérêt et leur piment. Une belle réussite qui met en oeuvre le talent dévoyé de Lupin pour accomplir les forfaits les plus fous au nez et à la barbe des plus fins limiers.
Tel est pris qui croyait prendre apprendra aussi Lupin dans une de ces nouvelles, mais nous dit-il, ce sera la seule et unique fois.
Une belle découverte, qui met l'eau à la bouche.
Un style merveilleux qui me renforce dans ma détermination, dans quels draps est tombée la littérature policière contemporaine, qui se complait à avoir oublié l'essence même de ce quelle devrait être, le langage et la beauté de la langue.
Ici, point de soucis, la langue et au service de l'histoire pour le plus grand plaisir du lecteur. Indémodable.

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