lundi 6 janvier 2020

Indain Creek de Pete Fromm






















Cela faisait deux ou trois ans que ce livre était dans ma PAL, je voulais absolument le lire en hiver et puis le temps passait et je me retrouvais au printemps. Je considérais qu'il était trop tard pour le lire.
Cet hiver, ni une ni deux, je mets de côté les autres livres et me lance dans sa lecture.
250 pages au format poche, une histoire de deux ou trois soirées, au chaud, pour lire une aventure dans les montagnes américaines, rêver par procuration à une vie de trappeur, vivant seul dans une tente au coeur d'une prairie jouxtant une rivière avec des livres et un chien.
C'est dans ce genre d'aventure que nous balade Pete Fromm.
Le contrat est simple, 15 minutes de travail par jour, il suffit de surveiller, de l'automne au printemps,  une partie de la rivière où se trouve des millions d'oeufs de saumons destiné a réempoisonner la rivière.
Embauché par les Eaux et Forêts locales qui peinaient à trouver un volontaire pour ce genre de boulot, Pete s'y embauche avec joie et goût de l'aventure.
Pensez, 15 minutes de boulot par jour et le reste du temps vivre de chasse, de pêche et de promenade dans la nature, un vrai rêve.
Les aléas d'une vie de solitaire, les élans, les lynx, les cougars, la neige, le grand froid sont au menu.
Effectivement le récit est aventureux et fait rêver sauf que le style manque de souffle.
Tous les ingrédients sont présents mais il manque le style d'un Harrison, d'un London et même d'un Horn pour le côté aventureux.
J'attendais un grand et beau voyage de ce livre, je me suis retrouvé sur une destination assez banale.
Pourtant le livre avait été porté aux nues par France-Inter, Lire, Charlie-Hebdo, le Figaro Magazine.
Comme quoi il ne faut pas toujours faire confiance aux professionnels.
Ceci dit c'est un livre qui se lit bien, qui est agréable et que je ne regrette pas d'avoir lu, simplement il ne m'a pas passionné.

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