Un blog de plus dans la blogosphère, nèologisme du net. Je le définirais par : Bazar virtuel, caverne d'Ali Baba, carnet de bord de tout citoyen qui publie ses idées, ses envies, ses coups de coeur et ses coups de gueules. Ici vous trouverez un peu tout ça, mais surtout des histoires de livres. C'est futile, inutile, donc indispensable. Bon surf.
mercredi 28 mars 2018
La part du ghetto de Manon Querouil et Malek Dehoune
En premier lieu je veux déjà exprimer le fait que j'ai peu d'une manière générale, de respect pour les journalistes.
Trop de compromission, d'idéologie et de parti pris dans leur travail.
Cependant, n'étant pas quelqu'un à l'esprit fermé, il m'arrive de lire certains de leurs écrits et d'en tirer un avis objectif.
C'est ce que je vais faire ici.
Je ne connaissais pas cette journaliste, le ouèb m'a permis d'en savoir davantage sur elle.
Elle est une reporter, a des faits d'armes à l'étranger et semble reconnue par ses pairs.
Dont acte.
J'avaislu il y environ 15 ans le livre d'une autre journaliste qui s'était immergée à la grande borne et en avait tiré un livre très instructif sur la vie de banlieue.
Bis repetita 15 ans plus tard !
Manon à l'aide d'un fixeur va pénétrer la cité, laquelle ? On l'ignore mais on comprend que des règles de discrétion l'empêche de divulguer les lieux mais que c'est de l'autre côté du périph' , cete frontière d'asphalte, qui sépare deux mondes, deux civilisations.
Au début j'ai pensé que Manon serait une bobo en soif de d'aventures dans le quartier des bad boys, qu'elle allait nous vendre du vivre ensemble, melting pot et compagnie.
Fausse route.
Elle d'immisce tout au long du récit dans la cité et nous décrit de manière objective, même si l'on sent poindre une part d'affection distante pour ses habitants et surtout ses soit-disant caïds.
Mais cela ne gène pas le travail qu'elle effectue et dont elle nous rend compte.
Elle nous fait rencontrer les petits caïds, des loosers en fait, vendant de la drogue, essentiellement du cannabis mais pas que, des petites frappes qui tabassent les clandestins qui viennent occuper leur territoire.
L'image du banlieusard banni de l'intégration par le système ne prend un coup dans l'aile.
Car elle nousmontre clairement qu'ils emploient pour sauvegarder leur tranquilité des moyens qu'ils reprochent souvent à la police, tabassage, pression et exclusion de la cité.
Elle nous balade dans ce petit monde de quelques ares où se côtoient des kebabs, pizzeria dont la principale fonction est de blanchir l'argent de la drogue.
Nous suivons les parcours de deaelers, anciens braqueurs, qui séjournent tous un jour ou l'autre en prison. Le passage sur Fleury-Mérogis sonne juste.
Elle nous parle de ses filles qui se prostituent pour échapper à cette cité qui ne fait qu'une chose oppresser ses habitants.
Ses filles qui " Prient un jour et suce un autre" car Manon met le doigt où ça fait mal, cette omniprésence de la religion musulmane dans la cité.
Ses personnes qui se targuent d'être de bons musulmans mais qui se prostituent, vendent de la drogue braquent et qui parle à longueur de journée de respect.
Il y a de la schizophrénie chez ses gens, ni français, ni maghrébins, ni les deux à la fois, mal dans leur cité et mal dans la ville.
Le passage sur la médecine musulmane m'a fait mourir de rire, l'iman qui exorcise est un sacré malin qui berne biens son monde en empochant les billets.
La parodie de mariage est un must de cette hypocrisie, les filles couchent avant mais font hallal pour faire plaisir aux parents, se griment, et expédient en un coup de cuiller à pot ce mariage religieux qui leur donne le droit de vivre avec l'élu de leur cœur.
La petite bobo qui a dû cesser de porter des jupes, de se maquiller et de sortir m'a bien plu également.
ET puis évidemment le passage obligé sur le salafisme et ses idiots utiles.
Donc rien n'a changé dans ses cités où toute une partie de la population vivote, ne s'intègre pas car elle n'a pas les codes, elle ne les a pas car elle les a refusés.
Des gens qui, on le ressent très bien, sont mal à l'aise dans leur statut bancal, mais qui paradoxalement ne font rien pour que cela change.
Il semblerait que ce qui ait changé est le comportement des jeunes qui ne veulent qu'un chose, des billets et à n'importe qu'elle prix.
Vendeur de drogue, prostituée la semaine et pénitent le vendredi à la mosquée.
Il manque des figures dans ce livre tels que les enseignants, les médecins et les travailleurs sociaux, ce n'est pas un reproche, mais leurs témoignages auraient pu valider certaines thèses avancées.
Pour moi qui connaît ce monde, je n'ai rien appris de particulier, je connais toutes ces figures de cité et leurs destins semblent sans issues.
Comment sera la vie dans 20 ans des ces quartiers perdus par l'Etat ?
Un lieu de rejet où la vie se paupérisera davantage, excluant les inaptes ou les marginaux et ce n'est pas en injectant des milliards que la chose s'arrangera.
Comment motiver un jeune qui gagne un Smic en deux jours en vendant de la drogue, à aller bosser pour le même salaire pour un mois de travaille ?
Pas de questions soulevées dans le livre de Manon qui d'ailleurs n'est pas fait pour cela.
Le titre m'a un peu contrarié, car parler de ghetto pour ce genre de cité me semble exagéré, mais le jeu de mot nécessitait cette bévue.
Pour ceux qui veulent découvrir un monde qui est en fait à deux pas de chez eux, ce livre les comblera en restant au chaud.
C'est un bon travail qui mérite à l'auteur de poursuivre sur ce chemin de récits factuels.
Je lui souhaite le meilleur.
mardi 27 mars 2018
Jeanne d'Arc le procès de Rouen de Jacques Trémolet de Villers
A l'aube des fêtes Johanniques d'Orléans, Jeanne fait encore couler beaucoup d'encre cela après des siècles depuis sa mort.
L'auteur propose ici une démarche intéressante qui est de reprendre le procès de Jeanne et de le commenter.
Son regard d'avocat et de chrétien, clairement affiché, ne permet pas une totale objectivité quand il commente les questions et réponses.
Ceci dit cela ne perturbe en rien la lecture d'un acte qui pourrait, a priori, rebuter les plus rétifs.
Certes Jeanne s'exprime en ancien français, mais ce n'est pas incompréhensible et plutôt plaisant de l'entendre répondre en version originale.
L'avocat apporte une lecture du procès, appui sur les carences procédurales de l'époque qui sont flagrantes.
Ces intermèdes ne sont jamais ronflantes ou inquisitrices à l'égard des juges et assesseurs, au contraire, cela permet de faire une pause dans la lecture de ce qui reste un procès et permet au lecteur de mieux comprendre le déroulement de la pièce judiciaire que nous avons ici sous les yeux.
Quelle chance que les greffiers aient fait leur travail.
Car cette Jeanne, quel mystère !!!
18/19 ans au moment des faits, emprisonnée, entravée, mal nourrie, certainement maltraitée, subissant les outrages des soudards qui veulent la violer.
En dépit de tout cela devant les juges, théologiens ou magistrats, elle reste stoïque, sereine et droite.
Imaginons la scène d'un bout de femme devant des experts en théologie, elle s'en instruction qui va les remettre à leur place, sagement, dignement, c'est incompréhensible.
Jeanne m'émerveille, me sidère comment expliquer qu'une pucelle de 18/19 ans ait pu mener une armée de plusieurs milliers de soldats au combat, faire sacrer un roi en venant d'une campagne reculée et sans instruction, c'est consternant.
Devant ses juges elle reste fidèle à elle-même et à Dieu, quel courage, quelle leçon de vie et d'histoire.
Jamais elle ne reniera sa foi.
Un procès inique, ou la prisonnière est harcelée de question, piégée, rabaissée, mais toujours droite dans ses bottes et sa foi.
Quels esprits fallacieux pour accuser Jeanne de sorcellerie, de magie, d'être relapse, il fallait qu'elle meure et Cauchon a fait le boulot, quel sale boulot.
Tous les passionnés d'histoire y trouveront leur compte, les curieux apprendront à mieux connaître cet être extraordinaire.
L'auteur a fait un bon travail de pédagogie et ce qui est surprenant c'est que l'ont a vraiment le sentiment d'être aux côtés de Jeanne dans un tribunal.
Jeanne n'a pas fini de faire parler d'elle, la Seine se souvient sans doute que son cœur sanglant y fut jeté?
Le bourreau n'a pas compris que le cœur puisse encore saigner après un tel moment de bûcher, il l'a pourtant enduit de graisse et de charbon de bois, rien n'y a fait.
Qu'elle a demandé à Charles VII de lui donner le royaume de France, chose qu'il a faite, imaginons la scène !
Durant ce cours instant elle a consacré le royaume de France au Christ, puis l'a redonné au roi.
Fut-elle de ce fait reine de France durant un cours instant, je l'ignore, mes connaissances sont trop faibles en ce domaine.
Certains disent que son cœur bat encore , que Jeanne a été manipulée par les services secrets de l'époque, que ses vois étaient des personnes qui lui parlaient, qu'elle était schizophrène, que sais-je encore.
Jeanne rejoint ces grand mystères de l'histoire humaine, ces personnages hors-norme qui deviennent forcément des symboles.
A lire sans réserve.
lundi 19 mars 2018
Jeanne d'Arc de Régine PERNOUD
A l'heure ou Jeanne défraye la chronique avec les fêtes Johannique d'Orléans, comment ne pas se renseigner davantage sur ce personnage haut en couleurs de notre pays et de notre histoire.
Régine Pernoud est l'un des grands spécialistes de Jeanne, reconnue et sérieuse.
Ce livre relate succinctement la petite vie de la Pucelle.
Pari réussi pour l'auteur qui en 140 pages parvient à faire une synthèse parfaite et passionante de la vie de notre héroïne.
Il y a tant de livres écrits sur la Sainte qu'il y a de quoi en perdre son latin.
Pour ceux qui veulent la découvrir ce livre me semble être un bon point de départ.
Nous passons en revue la vie de Jehanne de son enfance à son exécution, j'ai envie de dire son assassinat.
Ce qui fait l'attrait du livre c'est qu'il est parsemé de phrases dites par Jeanne durant son procès ou de témoins directs,
Il semblerait qu'elle fut une personne volontaires dès son enfance, je cite :
" Jeanne était de bonne conduite, dévote, patiente, elle allait volontiers à l'église, volontiers se confesser; elle faisait l'aumône aux pauvres quand elle le pouvait"
C'est un mot qui revient constamment au fil des témoignage : Volontiers.
C'st à l'âge de 13 ans qu'elle eut ses voix.
Je cite : " Quand j'eus environ l'âge de 13 ans, jai eu une voix de Dieu pour m'aider à me gouverner. Et la première fois, j'eus grand peur. Et vint cette voix, au temps de l'été, dans le jardin de mon père aux environs de midi[...] Jai entendu la voix du côté droit, vers l'église. Et rarement je l'entends sans clarté. Cette clarté vient du même côté ou la voix est ouïe. Il y a communément une grande clarté[...] Après que j'ai entendu trois fois cette voix, j'ai compris que c'était la voix d'un ange...
Dans son pays de Domremy on l'appelait Jeannette, c'st en France que l'on a nommée Jeanne ou Jehanne.
Lorsqu'elle rencontre Chares VII qui avait usé d'un subterfuge pour la tromper elle se met à genoux et déclare " Très noble seigneur dauphin, je suis venue et suis envoyée de par Dieu pour apporter secours à vous et à votre royaume ".
On connaît tous cette partie de l'histoire.
A ceux qui doutent de Jeanne, il y a cette fameuse phrase dans laquelle elle dit que le roi se trouvant en grand désarroi avait fait une prière dans laquelle il envisageait de quitter la France. Personne ne connaissait cette prière, or la Pucelle lui en a fait part !
Concernant les objets, chapelets que les gens lui présentaient elle répondait " Touchez-les vous même, ils seront aussi bons de votre toucher que du mien".
Quelle humilité !
A la tête d'un armée de plusieurs milliers d'hommes, Jeanne met en demeure les anglais de quitter le royaume.
Ahurissant cette pucelle de 17/18 ans, à la tête d'une armée de soldats aguerris, l'équivalent d'un cinq étoiles de nos jours, sans instruction, sans science de la guerre, quel mystère !
Elle a également prédit sa blessure la veille des faits à son chapelain !
Modeste, fidèle, pieuse, à quelqu'un qui lui demandait pourquoi son étendard fut porté en l'église de Reims, elle répond : Il avait été à la peine, c'était bien raison qu'il fût à l'honneur "
Quelle sens de la répartie !
Il semblerait qu'elle ait fait un miracle à Lagny. Un nourrisson mort depuis 4 jours déjà noir serait revenu à la vie le temps d'être baptisé, puis expira.
Il semblerait que ce soit à Melun, que les voix de Sainte Catherine et Margueritte lui aient signifié sa future arrestation.
Durant le début de son emprisonnement Cauchon aurait tenté de l'empoisonner car elle fût prise de vomissements après avoir consommé une carpe.
Bref, ce petit livre regorge d'informations sur la sainte qui n'a pas fini de faire parler d'elle.
Tout le monde l'a récupérée, les politiques, les historiens et les religieux.
Quand même, quelle personnage ! J'ai envie de dire unique dans l'histoire de l'humanité.
Quelle fin inique, tragique que ce soit le fait des anglais ou du félon Cauchon, cela l'a inscrite dans la longue liste des martyrs de la folie idéologique des hommes.
C'est pour ça également que Jeanne nous touche tous.
Les thèses les plus fumeuses circulent à son sujet, l'une d'elle serait qu'elle fut un agent manipulé des services secrets du dauphin pour le galvaniser lui et ses troupes !
Je laisse le mot de la fin à Péguy qui dit à son sujet " La fille la plus sainte après la Sainte Vierge".
Excellent petit livre qui fait partie d'une collection de TEMPUS relatant la vie de personne illustres.
Je recommande.
dimanche 18 mars 2018
Mémoires de Jean-Marie Le PEN
Tout un pan de notre histoire
Depuis le temps que l'on en parlait je commençai à croire que ce serait comme l'Arlésienne ou le monstre du Loch Ness, une rumeur savamment orchestrée. Un mirage médiatique.
Enfin les voilà.
Pas encore sur les étagères des libraires mais que déjà la première édition de 50 000 exemplaires est en rupture. Au gand dam de la piètre Mme Angot qui s'en est offusquée. Cela doit la faire rager, elle aimerait certainement avoir le même tirage pour ses livres insipides .
L'Immonde, journal de référence avait même fait un article stipulant qu'elles auraient peut de succès, les électeurs FN étant des illétrés, abrutis, alcooliques et incultes.
Comme si d'ailleurs il n'ya que les électeurs du FN qui vont les lire !
Paf ! Une claque pour l'Immonde, ( journal dit de référence), qui n'en est pas à sa première ineptie.
JMLP étant, indubitablement, un des hommes politiques majeurs de notre histoire depuis ces 50 dernières années.
Donc, à peine sorties, elles ont déjà fait voir rouge aux germano-pratins, qui observent le monde depuis la terrase du Flore et dispensent leur doxa boboiste via les canaux télévisés subventionnés.
Ok, et donc ?
Du bon, du très bon et un peu de déception pour ce premier tomes de mémoires qui en comprendront deux.
JMLP nous retrace l'histoire de sa vie, de la vie qu'il a choisi de nous raconter comme un papi se sachant dans la dernière ligne droite d'une existence bien remplie.
Sur le style il n'y a rien à redire, le monsieur étant très cultivé, très littéraire et sachant manier la langue de Molière avec art et élégance. Il l'a assez démontré au cours de ses discours ou interventions.
Ses mémoires commencent dont au début de sa vie, Son enfance bretonne où il relate sa condition très modeste. Il a grandi dans une petite maison bretonne, les pièces étant de terre-battue, sans électricité qu'il verra venir au fil du temps et de la modernisation de nos campagnes.
Son instruction chez les jésuites puis dans un collège publique.
Sa jeunesse à PARIS en fac de droit, ses mandats de président de corpo, ses petits boulots comme marin-pêcheur, mineur, cela le marquera grandement et lui donnera toujours du respect à l'égard des travailleurs.
Sa vie militaire occupe une grande partie de ces mémoires, l'Indochine où il a participé au dernier mois de Dien-Bien-Phu, son retour en France. Sa volonté de partir en Algérie alors qu'il était député, le plus jeune de l'assemblée. Ce qui est une spécialité des LE PEN car Marion fut elle aussi la plus jeune députée.
L'Algérie, cette guerre qui a fait couler beaucoup trop d'encre, JMLP en a à nous dire, il y a du ressentiment chez cet homme à l'égard des injustices qui s'y sont déroulées. Les trahisons il y en a eu, il n'épargne pas DE GAULLE à ce sujet.
De Gaulle qu'il a rencontré à deux reprises, enfant à Auray puis en tant que Député.
Le moins que l'on puisse dire c'est que l'homme est peu apprécié par JMLP.
Sa gestion de l'après-guerre, celle de l'Algérie et de sa fin de pouvoir sont selon l'auteur largement contestable, c'est son point de vue.
Il est vrai que JMLP redore le blason de PETAIN qu'il tient en haute estime.
A-t-il tort ?
PETAIN ne fut que l'arbre qui cache la forêt de ceux qui étaient bien ravis de trouver un fusible, mais ne polémiquons pas, il s'agit d'une autre pan de notre histoire.
L'Algérie a beaucoup marqué JMLP, s'est une période qui semble l'habiter, c'est ce que j'ai ressenti.
Sa campagne pour Poujade, puis Tixier-Vignancourt.
JMLP pense que c'est l'échec de l 'avocat qui a compromis la droite, la vraie, dans sa capacité à réunir les français. C'est une réflexion intéressante.
Puis la création de la SERP, qui lui a permis de faire bouillir la marmitte.
Il est amusant de voir que les médias ont focalisé sur l'édition d'un chant du troisième Reich alors qu'il a édité des chants anarchistes, communistes, indochinois, etc.
Il évoque très peu sa vie de famille, maritale, paternelle, peut-être cela sera-t-il fait dans le second tome.
Il fait un peu part de sa vie civile, de ses amis, quasiment pas de ses hobbies.
Il consacre beaucoup de lignes au communisme qui est en réalité son véritable ennemi.
Il évoque des amis comme Tabarly, Kerzauzon qui a mis ses distances avec JMLP. Il faut bien assurer sa carrière.
Des politiques, quelques personnes du showbiz, et encore je pense qu'il n' a pas tout dit. Les avocats ont dû se pencher sur les épreuves et corriger certaines choses.
Ce tome s'achève au moment de la création du FN, nous verrons la suite plus tard.
A la lecture de ces mémoires que penser de cet homme ?
Bien sûr je ne suis pas objectif, mais je vais essayer de l'être.
A mon avis JMLP s'est laissé embarqué dans un train médiatique qu'il n'a plus su diriger par la suite et qu'ils 'est laissé déborder.
Car l'homme n'est pas un mauvais bougre. Il y a l'homme qu'il est et l'homme que les médias ont présenté. Il sont différents et en désaccord.
Car qui sait que JMLP durant la guerre d'Algérie a enterré de son propre chef des musulmans conformément aux rites de cette religion, recevant de la part des dignitaires mahométans des remerciements pour cet acte digne d'un guerrier qui respecte ses adversaires jusque dans la mort.
Qu'il a entretenu une relation avec , c'est important de le dire car cela n'a jamais été fait, avec une femme juive. Cela pourrait être anecdotique mais c'est utile de le dire bien qu'il reste très discret sur cette personne et leur relation.
JMLP aurait pu avoir un autre destin, s'il ne s'était pas laissé manipuler par d'une part les médias et d'autre part sa nature profonde. Nature qui est rebelle, aimant la provocation. A De Gaulle qui lui dit " Je vous connais M. LE PEN", il répond " Moi aussi je vous connais".
C'est la nature de ces gens entiers, sanguins, qui savent à un moment qu'il vont trop loin mais se laisse emporter par les émotions. JMLP ne pouvait pas ignorer le mode de fonctionnement des médias, il aurait dû s'en prémunir. Peut-être n'avait-il que ce moyen pour exister publiquement. C'était le buzz avant les réseaux sociaux.
Un premier tome convaincant mais qui , à mon goût, donne trop d'importance aux trois guerres qui ont émaillé la vie de JMLP.
Ce sont les mémoires d'un homme, d'une époque que nous ne pouvons pas appréhender au temps de la paix, de l'hédonisme, de l'égocentrisme.
Il faudra attendre la parution du deuxième tome pour se faire une idée sur sa vie, ses combats, ses convictions et son bilan.
Un livre que je conseille même à ceux qui déteste l'homme, son oeuvre. Les 450 pages se lisent d'une traite, il n'y a pas de redondance, de longueurs, c'est maîtrisé.
A lire pour se remémorer un pan de notre histoire nationale que l'on méconnaît ou ignore et surtout mieux connaître l'histoire du Menhir.
Enfin les voilà.
Pas encore sur les étagères des libraires mais que déjà la première édition de 50 000 exemplaires est en rupture. Au gand dam de la piètre Mme Angot qui s'en est offusquée. Cela doit la faire rager, elle aimerait certainement avoir le même tirage pour ses livres insipides .
L'Immonde, journal de référence avait même fait un article stipulant qu'elles auraient peut de succès, les électeurs FN étant des illétrés, abrutis, alcooliques et incultes.
Comme si d'ailleurs il n'ya que les électeurs du FN qui vont les lire !
Paf ! Une claque pour l'Immonde, ( journal dit de référence), qui n'en est pas à sa première ineptie.
JMLP étant, indubitablement, un des hommes politiques majeurs de notre histoire depuis ces 50 dernières années.
Donc, à peine sorties, elles ont déjà fait voir rouge aux germano-pratins, qui observent le monde depuis la terrase du Flore et dispensent leur doxa boboiste via les canaux télévisés subventionnés.
Ok, et donc ?
Du bon, du très bon et un peu de déception pour ce premier tomes de mémoires qui en comprendront deux.
JMLP nous retrace l'histoire de sa vie, de la vie qu'il a choisi de nous raconter comme un papi se sachant dans la dernière ligne droite d'une existence bien remplie.
Sur le style il n'y a rien à redire, le monsieur étant très cultivé, très littéraire et sachant manier la langue de Molière avec art et élégance. Il l'a assez démontré au cours de ses discours ou interventions.
Ses mémoires commencent dont au début de sa vie, Son enfance bretonne où il relate sa condition très modeste. Il a grandi dans une petite maison bretonne, les pièces étant de terre-battue, sans électricité qu'il verra venir au fil du temps et de la modernisation de nos campagnes.
Son instruction chez les jésuites puis dans un collège publique.
Sa jeunesse à PARIS en fac de droit, ses mandats de président de corpo, ses petits boulots comme marin-pêcheur, mineur, cela le marquera grandement et lui donnera toujours du respect à l'égard des travailleurs.
Sa vie militaire occupe une grande partie de ces mémoires, l'Indochine où il a participé au dernier mois de Dien-Bien-Phu, son retour en France. Sa volonté de partir en Algérie alors qu'il était député, le plus jeune de l'assemblée. Ce qui est une spécialité des LE PEN car Marion fut elle aussi la plus jeune députée.
L'Algérie, cette guerre qui a fait couler beaucoup trop d'encre, JMLP en a à nous dire, il y a du ressentiment chez cet homme à l'égard des injustices qui s'y sont déroulées. Les trahisons il y en a eu, il n'épargne pas DE GAULLE à ce sujet.
De Gaulle qu'il a rencontré à deux reprises, enfant à Auray puis en tant que Député.
Le moins que l'on puisse dire c'est que l'homme est peu apprécié par JMLP.
Sa gestion de l'après-guerre, celle de l'Algérie et de sa fin de pouvoir sont selon l'auteur largement contestable, c'est son point de vue.
Il est vrai que JMLP redore le blason de PETAIN qu'il tient en haute estime.
A-t-il tort ?
PETAIN ne fut que l'arbre qui cache la forêt de ceux qui étaient bien ravis de trouver un fusible, mais ne polémiquons pas, il s'agit d'une autre pan de notre histoire.
L'Algérie a beaucoup marqué JMLP, s'est une période qui semble l'habiter, c'est ce que j'ai ressenti.
Sa campagne pour Poujade, puis Tixier-Vignancourt.
JMLP pense que c'est l'échec de l 'avocat qui a compromis la droite, la vraie, dans sa capacité à réunir les français. C'est une réflexion intéressante.
Puis la création de la SERP, qui lui a permis de faire bouillir la marmitte.
Il est amusant de voir que les médias ont focalisé sur l'édition d'un chant du troisième Reich alors qu'il a édité des chants anarchistes, communistes, indochinois, etc.
Il évoque très peu sa vie de famille, maritale, paternelle, peut-être cela sera-t-il fait dans le second tome.
Il fait un peu part de sa vie civile, de ses amis, quasiment pas de ses hobbies.
Il consacre beaucoup de lignes au communisme qui est en réalité son véritable ennemi.
Il évoque des amis comme Tabarly, Kerzauzon qui a mis ses distances avec JMLP. Il faut bien assurer sa carrière.
Des politiques, quelques personnes du showbiz, et encore je pense qu'il n' a pas tout dit. Les avocats ont dû se pencher sur les épreuves et corriger certaines choses.
Ce tome s'achève au moment de la création du FN, nous verrons la suite plus tard.
A la lecture de ces mémoires que penser de cet homme ?
Bien sûr je ne suis pas objectif, mais je vais essayer de l'être.
A mon avis JMLP s'est laissé embarqué dans un train médiatique qu'il n'a plus su diriger par la suite et qu'ils 'est laissé déborder.
Car l'homme n'est pas un mauvais bougre. Il y a l'homme qu'il est et l'homme que les médias ont présenté. Il sont différents et en désaccord.
Car qui sait que JMLP durant la guerre d'Algérie a enterré de son propre chef des musulmans conformément aux rites de cette religion, recevant de la part des dignitaires mahométans des remerciements pour cet acte digne d'un guerrier qui respecte ses adversaires jusque dans la mort.
Qu'il a entretenu une relation avec , c'est important de le dire car cela n'a jamais été fait, avec une femme juive. Cela pourrait être anecdotique mais c'est utile de le dire bien qu'il reste très discret sur cette personne et leur relation.
JMLP aurait pu avoir un autre destin, s'il ne s'était pas laissé manipuler par d'une part les médias et d'autre part sa nature profonde. Nature qui est rebelle, aimant la provocation. A De Gaulle qui lui dit " Je vous connais M. LE PEN", il répond " Moi aussi je vous connais".
C'est la nature de ces gens entiers, sanguins, qui savent à un moment qu'il vont trop loin mais se laisse emporter par les émotions. JMLP ne pouvait pas ignorer le mode de fonctionnement des médias, il aurait dû s'en prémunir. Peut-être n'avait-il que ce moyen pour exister publiquement. C'était le buzz avant les réseaux sociaux.
Un premier tome convaincant mais qui , à mon goût, donne trop d'importance aux trois guerres qui ont émaillé la vie de JMLP.
Ce sont les mémoires d'un homme, d'une époque que nous ne pouvons pas appréhender au temps de la paix, de l'hédonisme, de l'égocentrisme.
Il faudra attendre la parution du deuxième tome pour se faire une idée sur sa vie, ses combats, ses convictions et son bilan.
Un livre que je conseille même à ceux qui déteste l'homme, son oeuvre. Les 450 pages se lisent d'une traite, il n'y a pas de redondance, de longueurs, c'est maîtrisé.
A lire pour se remémorer un pan de notre histoire nationale que l'on méconnaît ou ignore et surtout mieux connaître l'histoire du Menhir.
samedi 17 mars 2018
Ne dis à personne que tu aimes ça de Céline TRAN
Je ne suis pas un saint mais je ne suis pas un adepte de cette forme de cinéma.
Je n'ai jamais vu la dame dans ses prouesses. Je l'ai connue malgré moi, sur les affichages des marchands de presse.
Bref je connais sa bobine et sa réputation , cela me suffit.
Je l'avais entendue dans une émission radiophonique il y a environ 10 ans et son témoignage m'avait interpellé.
Elle expliquait qu'elle faisait ce métier par goût du sexe, qu'elle était une étudiante modèle et que cet attrait pour la chose l'avait dirigée vers le milieu du X.
Cela m'avait interpellé, elle paraissait sincère.
Donc, son livre devait me permettre d'en savoir davantage sur ce milieu et surtout ce qui m'intéressait c'était la raison qui pousse une fille de bonne famille à devenir l'égérie numéro 1 du genre.
Téléchargeant mon livre électronique, je me dis au regard de la couverture Encore une édition bâclée avec des coquilles car on m'appelait Katsuni et non katsuMi !!!
Que nenni, la dame a écopé d'un procès d'une personne qui se nomme réellement katsumi et l'a attaquée en justice car elle aurait souffert de l'utilisation de son nom.
Bref, notre hardeuse a dû modifier son pseudo et l'édition électronique est sauve de mon jugement hâtif.
Céline Tran de son vrai nom nous ouvre son cœur, sa change, et nous dit , presque tout sur sa vie et son itinéraire dans le X.
Etudiante de sciences Po Grenoble, issue d'une famille bien sous tout rapport, fille d'un père réfugié vietnamien, que s'est-il passé ?
Et bien Céline a été attirée au cours d'une sortie en boîte de nuit avec des amis par une gogo-danseuse.
Cette fille réservée a ressenti un appel.
C'est cette danseuse qui lui a mis le pied à l'étrier, puis les streap-tease en boîte, les photos de charme et enfin le X se sont enchaînés.
Il faut le savoir Katsumi a bénéficié d'une carrière exceptionnelle, chose que j'ignorais. Elle a tourné avec les plus grands du genre, a reçu moult prix et a trôné au top pendant une dizaine d'années, faisant même une carrière américaine avec les meilleurs maisons de production du genre.
Il semblerait qu'elle était particulière, que son véritable talent aurait été qu'elle ne jouait pas la comédie.
Elle nous apprend qu'elle recherchait un contact émotionnel avec son ou ses partenaires.
Qu'elle s'engageait physiquement de manière entière, sans réserve, que cela surprenait ses collègues.
De plus elle y prenait beaucoup de plaisir.
Je cite " Jai besoin de m'emplir du corps des autres, et je ne saurais expliquer pourquoi. Chaque jour où je ne touche personne peut me rendre folle. Et, lorsque le contact est là, il le faut de plus en plus fort, intense, dans un besoin presque vital de fusion et de transe".
Egalement " Travailler. Moi je veux juste continuer de m'épuiser dans la sueur des autres...je tâtonne, trébuche-peu importe. Pour l'instant, c'est seulement ainsi que je parviens à me sentir vivante".
Mais elle élude certaines choses qu'elle n'a pas dû vivre en qualité de super star mais qu'elle a dû connaître.
Car le X est une industrie, elle ne nous parle pas de toutes les smicardes du genre, des heures de tournage, des sévices reçues, elle n'en évoque qu'une dans son livre, un acteur qui serait allé trop loin sur un tournage avec Siffredi. Même lui qui n'est pas le plus doux a reproché à l'acteur son comportement avec Katsumi.
Les tournées dans les festivals avec les fans hystériques, les tournages et la vie sentimentale sont abordés très franchement.
Ce dernier thème aurait pu être davantage développé. Car on le voit, ce n'est pas simple d'avoir une vie amoureuse lorsque l'ont est hardeuse.
Les passages sur sa vie de famille sont touchants, c'est parents ont quand même ignoré durant longtemps le métier de leur fille.
A un moment elle écrit :
" Mais pourquoi fais-tu ça ?" lui demande son père.
Elle répond " Pour le plaisir papa".
Je pense que c'est cette phrase qui résume l'atmosphère du livre et de la carrière de Katsumi.
Ce qui est surprenant c'est la faculté de ces gens à séparer mentalement leur profession et leur vraie vie.
Et puis un jour, durant un tournage elle ne s'est plus sentie à sa place et elle a mis un terme à sa carrière.
Elle tente à présent une reconversion dans le cinéma .
Une autre phrase résume ce milieu et tous les fantasmes qu'il véhicule.
Je cite " Jai 34 ans et je ne suis pas sûre de savoir faire l'amour ".
Peut-être que final Katsumi ne sait pas faire l'amour, je souhaite à Céline TRAN de le découvrir.
250 pages de lecture sobre, ne vous attendez pas à retrouver vos pages collées, surtout en version électronique. Pas de racollage, de la sobriété et surtout même si cela peut surprendre une forme de pudeur.
Mis à part le goût pour le sexe, je n'ai toujours pas compris comment on pouvait s'épanouir dans ce milieu qui n'est pas épargné par la convoitise, la cupidité et la jalousie.
Katsumi m'aura bien surpris au travers de ses mots qui révèlent l'itinéraire d'une hardeuse hors-norme qui me semble être l'arbre qui cache la forêt.
La jolie poupée qui masque l'horreur.
Je lui souhaite le meilleur.
samedi 10 mars 2018
Emmanuel MACRON, un jeune homme si parfait.
En avant Marche.
Qu'on le veuille ou non, Macron fascine sinon interpelle.
Carrière fulgurante, réussite époustouflante au nez et à la barbe des vieux dinosaures politiques qu'il a mis sur la touche.
Il fallait que je me renseigne un peu plus sur l'homme en dépassant la simple consultation de sa fiche Wikipédia qui renseigne déjà bien.
Ce bouquin traînant sur un étal de libraire, j'y ai vu un appel pour en apprendre davantage.
Disons tout clair, ce n'est pas le genre de livre qui casse la baraque.
Cela ressemble parfois à un article de Paris-Match sans les photographies glamour.
Cependant il n'est pas complétement inutile.
Il retrace , surperficiellement, son enfance, son adolescence, sa formation, sa rencontre avec Brigitte, son mariage, son cursus dans la banque, ses rencontres, sa détermination à vouloir convaincre et réussir.
L'importance de sa grand-mère qui serait le tuteur sur lequel il a pris appui pour se développer.
Sa véritable histoire d'amour avec Brigitte qu'il a dû imposer à sa famille, et on comprend pourquoi.
Macron est un tourbillon qui emporte tout sur son passage, en usant d'empathie, de contact avec son interlocuteur. C'est ce trait de caractère qui ressort tout le long du livre, comme s'il avait la capacité à capter, comme un hypnotiseur, l'attention et l'intention de l'autre et de le convaincre.
C'est un mélange de Mitterand pour son attrait pour les livres et la culture, le nom de son parti, En Marche, provient d'une phrase de St Exupery dans Courrier Sud.
On apprend qu'il aurait aimé être écrivain et que c'est un dévoreur de grands auteurs.
Qu'il a du Chirac pour la proximité avec les gens, feinte ou réelle, du Sarkozy pour la volonté de casser les codes.
Il a su faire un cocktail des traits de caractère des ses prédécesseurs pour les adapter à sa personnalité.
Au regard des résultats, sa recette fonctionne plutôt bien.
Confirmera-t-il ses ambitions ? L'avenir nous le dira.
Ce livre manque cruellement de sources et de relief, il est écrit comme un panégyrique, mais il permet de se faire une idée plus précise du garçon.
Une première source d'information. Il est assuré que d'autres livres sortiront sur lui, il n'a pas fini de faire couler de l'encre.
Carrière fulgurante, réussite époustouflante au nez et à la barbe des vieux dinosaures politiques qu'il a mis sur la touche.
Il fallait que je me renseigne un peu plus sur l'homme en dépassant la simple consultation de sa fiche Wikipédia qui renseigne déjà bien.
Ce bouquin traînant sur un étal de libraire, j'y ai vu un appel pour en apprendre davantage.
Disons tout clair, ce n'est pas le genre de livre qui casse la baraque.
Cela ressemble parfois à un article de Paris-Match sans les photographies glamour.
Cependant il n'est pas complétement inutile.
Il retrace , surperficiellement, son enfance, son adolescence, sa formation, sa rencontre avec Brigitte, son mariage, son cursus dans la banque, ses rencontres, sa détermination à vouloir convaincre et réussir.
L'importance de sa grand-mère qui serait le tuteur sur lequel il a pris appui pour se développer.
Sa véritable histoire d'amour avec Brigitte qu'il a dû imposer à sa famille, et on comprend pourquoi.
Macron est un tourbillon qui emporte tout sur son passage, en usant d'empathie, de contact avec son interlocuteur. C'est ce trait de caractère qui ressort tout le long du livre, comme s'il avait la capacité à capter, comme un hypnotiseur, l'attention et l'intention de l'autre et de le convaincre.
C'est un mélange de Mitterand pour son attrait pour les livres et la culture, le nom de son parti, En Marche, provient d'une phrase de St Exupery dans Courrier Sud.
On apprend qu'il aurait aimé être écrivain et que c'est un dévoreur de grands auteurs.
Qu'il a du Chirac pour la proximité avec les gens, feinte ou réelle, du Sarkozy pour la volonté de casser les codes.
Il a su faire un cocktail des traits de caractère des ses prédécesseurs pour les adapter à sa personnalité.
Au regard des résultats, sa recette fonctionne plutôt bien.
Confirmera-t-il ses ambitions ? L'avenir nous le dira.
Ce livre manque cruellement de sources et de relief, il est écrit comme un panégyrique, mais il permet de se faire une idée plus précise du garçon.
Une première source d'information. Il est assuré que d'autres livres sortiront sur lui, il n'a pas fini de faire couler de l'encre.
Poutine l'itinéraire secret de Vladimir Féderowski
Dévoiler l'itinéraire de Poutine me semble une chose assez compliquée.
Ancien agent du KGB, du FSB, maire adjoint de Saint-Pétersbourg, il a su s'imposer au bon moment en actionnant les bons leviers.
C'est ce que démontre ce livre qui évoque la jeunesse , la vie d'agent en Allemagne, la vie politique et les décisions de Poutine qui l'ont amené à se retrouver président de la Russie.
Poutine avait toutes les qualités pour l'être. Intelligent, patient, malin et sachant s'allier au bon moment avec les bons individus.
Poutine est un moindre mal pour la Russie, Soljenitsyne l'avait d'ailleurs soutenu, jusqu'à un certain point.
Il semblerait qu'il n'ait pas suivi toutes les recommandations de l'ancien détenu du Goulag.
Poutine est venu au bon moment au bon endroit, la Russie était au plus bas, coincée entre les oligarques et la mafia après la chute du communisme et la gestion catastrophique de la transition vers la démocratie par Gorbatchev et Eltsine.
Il fallait un homme, après toutes les gabegies, qui puisse tenir en respect les deux camps..
Poutine y est parvenu, comme tout homme politique il ménage la chèvre et le chou, soufflant sur les braises du Caucase quand il en a besoin, négociant avec l'Europe puis la Chine, il a su s'enrichir mais qui ne l'a pas fait à ce poste. Certaines actions musclées sont contestables, mais la Russie n'est pas la France.
Un livre court, qui est agréable à lire car l'auteur use d'un beau style et semble être bien renseigné.
Un bon début pour connaître un peu mieux Poutine.
Un temps pour mourir de Nicolas DIAT
La mort ce passage ...
C'est le second livre que je lis de cet auteur, le précédent était La force du silence.
Disons le tout clair, écrire un livre qui traite de la mort n'et pas très vendeur, de surcroît s'il s'agit de celles de moines. En ces temps de déchristianisation des peuples européens ce genre de bouquin n'a pas quoi de faire rêver.
Erreur, Nicolas DIAT, avec un style élégant, un sens du récit respectueux pour les moines nous livre divers témoignages qu'il est allé glaner au sein de différents monastères français.
On sent qu'il connaît bien le monde de la religion chrétienne et lève avec pudeur et délicatesse un coin du voile, celui de la mort
La mort , sa vision, la fin de vie, l'acharnement thérapeutique, l'euthanasie, les répercussions au sein des monastères sont développés sans tabou.
J'ai été surpris que des moines se livrent ainsi, personnes peu propices aux effusions.
C'est sans doute dû à la personnalité de l'auteur qui a su mettre en confiance ces hommes de foi.
Il y est question également de suicide, de dépression. J'ai été surpris d'apprendre que les moines, personnes avec la foi chevillée au corps et au coeur, pouvaient être dépressifs.
Ce qui m'a encore plus surpris c'est que certains moines ont peur de la mort !
Le chapitre qui m'a le plus ému est celui qui concerne les Chartreux, quelle foi !
On se sent minuscule face à l'abnégation de ces moines quasiment solitaires, vivant reculés, loin de la fureur du monde.
Les deux moines qui m'ont toujours impressionné sont Padre Pio et Saint Charbel, les Chartreux sont également exemplaires dans la façon de vivre leur foi et leur attitude face à la mort.
Etat transitoire vers les cieux et l'éternité.
Un livre qui n'est pas destiné aux grenouilles de bénitiers, chacun pourra y trouver des ressources grâce à l'intimité avec les moines qui parcourt tout les témoignages.
Un livre que je recommande à toutes les personnes, croyantes ou non , qui s'interrogent, qui vivent ce moment délicat au sein de leur famille, ceux qui sont pleins de certitudes comme d'incertitudes sur ce grand mystère qu'est la mort.
Disons le tout clair, écrire un livre qui traite de la mort n'et pas très vendeur, de surcroît s'il s'agit de celles de moines. En ces temps de déchristianisation des peuples européens ce genre de bouquin n'a pas quoi de faire rêver.
Erreur, Nicolas DIAT, avec un style élégant, un sens du récit respectueux pour les moines nous livre divers témoignages qu'il est allé glaner au sein de différents monastères français.
On sent qu'il connaît bien le monde de la religion chrétienne et lève avec pudeur et délicatesse un coin du voile, celui de la mort
La mort , sa vision, la fin de vie, l'acharnement thérapeutique, l'euthanasie, les répercussions au sein des monastères sont développés sans tabou.
J'ai été surpris que des moines se livrent ainsi, personnes peu propices aux effusions.
C'est sans doute dû à la personnalité de l'auteur qui a su mettre en confiance ces hommes de foi.
Il y est question également de suicide, de dépression. J'ai été surpris d'apprendre que les moines, personnes avec la foi chevillée au corps et au coeur, pouvaient être dépressifs.
Ce qui m'a encore plus surpris c'est que certains moines ont peur de la mort !
Le chapitre qui m'a le plus ému est celui qui concerne les Chartreux, quelle foi !
On se sent minuscule face à l'abnégation de ces moines quasiment solitaires, vivant reculés, loin de la fureur du monde.
Les deux moines qui m'ont toujours impressionné sont Padre Pio et Saint Charbel, les Chartreux sont également exemplaires dans la façon de vivre leur foi et leur attitude face à la mort.
Etat transitoire vers les cieux et l'éternité.
Un livre qui n'est pas destiné aux grenouilles de bénitiers, chacun pourra y trouver des ressources grâce à l'intimité avec les moines qui parcourt tout les témoignages.
Un livre que je recommande à toutes les personnes, croyantes ou non , qui s'interrogent, qui vivent ce moment délicat au sein de leur famille, ceux qui sont pleins de certitudes comme d'incertitudes sur ce grand mystère qu'est la mort.
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