vendredi 23 octobre 2015

Sans doute une prochaine lecture.

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dimanche 18 octobre 2015

Umberto ECO , Numéro Zéro.

ECO...nomique

Je tombe de l'armoire !
Acheté en vitesse pour meubler un trajet en train, je pensais pouvoir me délecter d'une lecture agréable et enrichissante en lisant un autre Eco que le Nom de la Rose.


 medium


Les pages défilent vite, aussi vite que les pylônes jouxtant la voie et que je vois défiler à 300 km/h.
Mais que se passe-t-il ? Ou ECO avait besoin d'argent, ou il devient sénile, ou il a été surestimé toute sa carrière.
Car qu'en est-il de ce mauvais livre ?
Il rejoint la longue liste des romans complotistes.
Une rédaction est créée pour monter un journal qui ne verra jamais le jour car il est destiné à faire comprendre aux groupes d'intérêts que le patron de ce journal fantôme détient des informations capitales et dérangeantes.
Ce fameux patron n'a qu'un objectif, utiliser ce pouvoir de l'information pour pénétrer des cercles économiques ou industriels. En somme d'accroître son pouvoir.
Le héros est embauché pour superviser cette rédaction et écrire en parallèle un livre sur l'histoire du journal au cas où il serait utile de faire valoir ses intérêts et s'offrir une protection.
Un des journalistes va enquêter sur Mussolini et découvrir un secret !
Mal lui en a pris car il finira assassiné.
Un mauvais livre qui se lit bien, je me demandais si Chattam n'était pas devenu le nègre d'ECO !
Ce sont des adages latin, pathologie Econiènne, qui m'ont fait comprendre qu'il s'agissait bien de ECO .
Des livres comme il y en a plein, avec lesquels on peut au mieux se divertir lors d'un voyage ou au pire perdre son temps.
Aucun intérêt, ECO doit prendre sa retraite et profiter de son temps.
Déçu de m'être fait avoir.

Pierre MARTINET

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Agent spécial

Un livre comme il en existe beaucoup.
Tout a déjà été dit sur le métier d'agent secret.
Pierre Martinet se tire bien de l'exercice.
Pas de surenchère, pas d'histoires James Bondiennes, au contraire.
Il relate justement l'armée en commençant par Beyrouth, puis son désir d'intégrer le service action de la DGSE.
Des anecdotes sur le service, ses membres, ses cellules, sa vie et sa routine.
La lenteur politique, les carrières et les déroutes.
Puis il évoque sa retraite à 37 ans dans le privé à.... Canal plus.
Cette partie du livre est pimentée par l'affaire Gaccio, les luttes d'égo au sein du show-bizz et la compromission du monde médiatique-politique et artistique.
Un livre où l'on n'apprend rien si on en a déjà lu d'autres, mais qui se distingue de la masse de genre d'ouvrages et qui fait passer un bon moment.
Je recommande.

Pierre BALLESTER, Rugby à charges.

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 Du lourd.

L'auteur n'est pas un lapin de trois semaines, c'est lui qui 10 ans avant l'affaire Armstrong avait écrit un livre mentionnant le dopage du cycliste, que chacun niait.
Là, il s'attaque au rugby.
Si ce sport bénéficie d'un capital sympathie avec ses cassoulets et ses troisièmes mi-temps, Ballester met les pieds dans le plat d'haricots.
Les tontons ventrus ont laissé place aux éphèbes érotisés du Stade Français.
Investi par les financiers, la pub et l'audience télé, le Rugby s'est professionnalisé il y a près de 20 ans.
Comment expliquer les prises de masse, les performances et les personnages douteux qui gravitent à présent dans ce milieu.
Le seul écueil du livre c'est qu'il n'a pas de preuves formelles mais des intuitions appuyées.
Les blessures récurrentes liés aux stéroïdes, Les Sudafs survitaminés mais en fait dopés, des ellipses dans les instances officielles apportent de l'eau au moulin.
Des contrôles qui n'en ont que le nom jettent le trouble.
Comme dernièrement les performances d'un Froom qui prétend tourner à la grenadine !
Aurons-nous un 1998 du Rugby, certainement.
A quand le même livre sur un sport hautement corrompu et protégé qu'est le football ? ( voir Platoche jouer les oies blanches pour la présidence mondiale m'a valu un bon moment de rigolade )
Un bon pavé dans la marre du rugby qui fait partie du sport bizness, devrais-je dire du divertissement sportif car les valeurs du sport sont ici bafouées.
" Vive le sport " et " Allez les petits " mais ne plongez pas le nez dans la poudre.

Philippe De Villiers, Le temps est venu de dire ce que j'ai vu.


















Le chevalier vendéen sera-t-il souverain ?

Oui, au moins en sa région.
Quand à la France elle a trop sombré dans la mollesse, le consumérisme et l'apathie spirituelle pour oser sursauter et se réveiller.
PDV nous livre ici un de ses meilleurs livres.
Détaché de la vie politique il évoque plus de 40 ans d'activités au service de sa patrie.
De ses services préfectoraux à la campagne présidentielle, c'est toujours avec élégance et style qu'il balaie de manière anecdotique ou sérieuse son engagement politique.
On peut critiquer PDV mais c'est un de nos rares hommes politiques qui n'a pas fait de courbettes au pouvoir.
Refus des pressions des lobbies, il dit non quand il faut.
Pompidou, Giscard, Chirac, Mitterrand, l'Europe et son mécanisme suicidaire, Soljenitsyne, Poutine, Tarik Ramadan, l'Histoire de France, notre veulerie face aux USA voilà les thèmes développés.
Il y a du Saint-Loup avec ses patries charnelles, du Maurras avec le pays réel face aux arcanes européennes, du Jean Raspail pour les isolats résistants qui sauveront la France, du Guillaume Faye pour l'ethno-masochisme.
Car c'est de ça qu'il s'agit dans ce livre, d'un constat amer de voir là où nos dirigeants ont plongé notre Patrie.
Mais PDV nous exhorte à croire qu'en dépit du rouleau compresseur médiatico-bobo gavé de bonne conscience, le Peuple réel se réveillera et redonnera tous son lustre à notre pays.
Merci Monsieur de Villiers de continuer le combat avec la plume, votre panache ne flétrira pas et saura guider les ouvriers de la onzième heure qui seront nombreux au moment de l'éclatement.

l'Evangile de Jimmy de Didier Van Cauwelaert.

 medium


Le Messie changeait l'eau en vin, son clone est piscinier !
Voilà le grand écart auquel se livre DVC.
Tous les ingrédients d'un bon livre sont réunis, la conspiration, le secret défense, la religion, le sexe et l'ambition.
Peut-être est-il visionnaire DVC , en tout cas il a même prévu le mariage homosexuel des années avant son instauration en France.
L'idée de cloner le Christ est géniale, son traitement un peu léger pour en faire un grand livre du genre.
Néanmoins j'ai pris un réel plaisir à le lire est l'ensemble est plutôt bien léché.
On retrouve des éléments figurant dans " Le dictionnaire de l'impossible " du même auteur.
L'idée majeure qui en ressort est , comment se ferait le retour du Christ ?
Entre média, politique et religion, comment se ferait son retour à notre époque. Super Messie, méga star déclinable en produits dérivés, Unes des jités, téléréalité ou prise du pouvoir spirituel...
Intrigant et fascinant.