mercredi 1 août 2012

L'homme qui s'évada de Albert Londres




Marche vers le Brésil ou crève ne Guyane via Londres.
Après avoir lu PAPILLON, GRAND SUD, LE BAGNE, je pense avoir fait le tour de la question avec cet ouvrage.
Tous les récits de cette époque se rejoignent un peu et les mêmes événements sont relatés avec plus ou moins d'exactitude, de réalisme et de fiction.
L'emblèmatique PAPILLON qui a été adapté au cinéma avec une pleïade de comédiens talentueux fait référence et semble prêter à caution.
Avec cet ouvrage on retrouve les grandes lignes de ce qui fait le bagne, la servitude, les brimades, les lâchetés, l'espoir, l'injustice et le rachat.
Mais toujours dans ces récits qui sont faits par des hommes exceptionnels, hors norme, il y a l'inconditionnelle soif de liberté, l'indomptable necessité de s'affranchir, d'être un homme libre.
Il y a les grandes figures, et Dieudonné en fait partie. Il déclare être innocent de ce qu'on l'accuse, c'est d'ailleurs toujours le cas, les prisons sont pleines d'innocents à croire que la justice est inique et aveugle, soit.
Ne nous trompons pas, ces " héros " ne représentent qu'une infime partie de ceux qui sont déportés, beaucoup passent et trépassent.
Quand même il y a ce point là-bas, le Brésil qui est la terre de la liberté et du salut et qui alimente tous les rêves, mêmes les plus fous.
Pour y arriver il faut de l'audace et ce petit coup de chance qui fait éviter les escrocs, les bancs de sable, les vases et les chasseurs d'hommes.
Dieudonné a eu une vie incroyable, bagnard innocent il se retrouvera escorté par des policiers pour rencontrer le ministre de la justice brésilienne.
Un récit court, qui est servi par Londres au style clair et précis, jamais de surcharge, journalistes de tous bords prenez en de la graine.

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