Un blog de plus dans la blogosphère, nèologisme du net. Je le définirais par : Bazar virtuel, caverne d'Ali Baba, carnet de bord de tout citoyen qui publie ses idées, ses envies, ses coups de coeur et ses coups de gueules. Ici vous trouverez un peu tout ça, mais surtout des histoires de livres. C'est futile, inutile, donc indispensable. Bon surf.
lundi 19 février 2018
Comment peut-on être catholique de Denis MOREAU
C'est le genre de livre qui tombe à point nommé.
Il est de bon ton de se moquer des catholiques en les affublant du nom de Cathos, ce qui a pour effet de les ranger dans la case, arriérés, fondamentalistes, réactionnaires, pro-vie, grincheux, ringards ( cochez la mention inutile).
Denis MOREAU a le cran de se démasquer au grand public avec un livre imparfait mais courageux.
Le monsieur est un philosophe qui a déjà quelques ouvrages à son actif. Personnellement je ne le connaissais pas.
On va penser philosophe donc discours élitiste pour intello de la caste des érudits !
Tout faux, ce livre s'adresse à monsieur tout le monde, donc moi.
Il aborde simplement des sujets difficile ou au moins peu courants dans nos médias de masse.
Pour ceux qui sont catholiques, voire chrétien, ce livre n'apportera pas d'eau à leur moulin.
Denis MOREAU aborde :
La foi, la philosophie, quelques pères de l'Eglise, la Charité, les raisons de croire en Dieu en l'occurrence également Jésus, le sport, la musique, l'amour, le Diable, la politique, la mort, les papes, etc.
Des thèmes qui sont traités non pas comme dans un dictionnaire mais avec des exposés précis , des interrogations, des réponses, des ouvertures.
Il évoque surtout sa vie et aurait pu intituler son livre : Comment puis-je être catholique.
C'est un livre qui remet les pendules à l'heure, qui démontre qu'être catholique ce n'est pas avoir une tête de dix pieds de long et de manger de l'hostie toute sèche.
Moreau est un catholique heureux et fier de l'être. Il n'est pas prosélyte.
Ce n'est pas un pêcheur d'hommes, c'est un intellectuel qui a mis son savoir et sa foi au service de ceux qui s'interrogent. Ils seront confortés par le fait que d'être catholique n'est pas une maladie honteuse.
Que non l'Eglise n'est pas plus mal barrée qu'elle le fût à d'autres époques.
Moreau fait partie de ses catholiques urbains, socialement élevés, bénéficiant d'un niveau de vie agréable. Ce n'est pas une critique de ma part mais un constatation.
Il y autant de catholiques que de personnes.
Ici, vous n'entendrez pas parler de chapelet, d'Ave Maria, de bondieuseries.
Il m'a semblé que Moreau était plutôt à gauche, ce qui devient rare chez les catholiques.
Il n'a pu s'empêcher d'égratiner le FN, rapidement, mais quand même. Il faut dire qu'il est employé de l'Etat et que de ce fait il se doit de rester dans les clous.
Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il dit mais ce qu'il dit est juste selon la vision de son catholicisme, qui est un catholicisme moderne, celui de Vatican 2.
C'est un intellectuel qui a fait un bon livre qui peut dépasser le cercle des librairies chrétiennes, en cela il faut le remercier pour son travail.
Il manque certaines choses dans ce livre, mais il a dû faire des choix éditoriaux.
Ceux qui le liront auront une autre vision des catholiques.
Au moins différentes de celle que se complaisent à diffuser les mass-médias.
Je conseille fortement ce livre.
Le Phare du bout du monde de Jules VERNE
Roman peut connu de Jules VERNE, Le phare du bout du monde est un roman marin.
L'action se passe au sud de l'Argentine, aux environs du détroit de Lemaire, à l'est de la célèbre Ushuaïa.
Là, un phare est érigé pour prémunir les navigateurs de naufrages catastrophiques dans ces mers Magelliennes.
Trois agents y sont postés pour veiller au bon fonctionnement du bâtiment.
Tout semble aller pour le mieux quand l'inévitable se produit.
Impossible, même dans des terres désertes, de trouver la paix , garantie parun emploi exécuté honnêtement par des hommes de bonne volonté, qui n'aspirent quà mener leur tâche à bien.
Des pirates occupants l'île depuis des années, vivants de rapines vont semer le désordre et la mort.
Evidemment le roman se termine sous les auspices de la justice et de la morale.
Un roman court, très fidèle à ce que Jules VERNE a produit.
Un vocabulaire riche, beaucoup de termes empruntés à la marine figurent dans cle livre.
Jai dû m'armer d'un dictionnaire pour connaître toutes les définitions des mots dont je ne connaissais pas parfaitement les définitions comme : Etambot, Varangue, embouquer, touer, drosser, ralinguer et tant d'autres.
J'essaie de lire un Jules VERNE par an, j'apprécie ses romans éducatifs écrits dans un style clair, très académique. Ce fut un auteur comme il n'en existe plus. Il a dû susciter beaucoup de vocations de voyageurs, géographes, explorateurs et professeurs.
Il parvenait à faire voyager dans le monde entier, tout cela en tenant des propos intelligents et instructifs.
Il semblerait que ce roman soit le premier qui ait été partiellement retouché par son fils Michel.
Soit,la question que je me pose est : Où sont les Jules VERNE du 21 ème siècle ? Ceux qui pourraient , comme il l'a fait, instruire en distrayant.
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